Rôles plays fantastiques
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Voici un forum sur le thème du fantastique pour liberer votre imagination
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 L'histoire (version corrigée)

Aller en bas 
4 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:27

Almendra

Je fus agréablement surprise quand la dame me donna le broc de sang. Je me précipitais dessus comme une bête affamé. Une fois repu, je constatais que la haine et la colère que j’éprouvais à l’encontre de tout le monde avait disparu. J’étais redevenu moi-même. Je sentis monter en moi une bouffée de reconnaissance, je me jetais sur la dame en l’enlaçant.

-Ho merci ! Merci beaucoup pour votre gentillesse, ça faisait tellement longtemps !

La dame me repoussa gentiment, je me reculais donc d’un pas.

- Excusez-moi…

Je lui répondis à sa question sur Kean puis lui parlais de mes cauchemars.
A peine, avais je finis que Mizuki entra.

-Bonjour, je venais m’enquérir de la santé d’Almendra, je suis ravie, je vois que tu vas beaucoup mieux depuis hier. Tu as enlevé tes bandages ?

-Oui je suis guérie.

Je lui montrais que j’arrivais à bouger mon aile sans problème et mon flanc droit qui était en train de guérir aussi.
Diablo apparu brutalement et nous interrompis. Il donna des instructions à Mizuki qui alla immédiatement les accomplir. Diablo disparu et réapparu avec…le corps d’un homme.

-Tiens étanche ta soif, j’ai une mission importante a te confier et tu auras besoin de toutes tes forces et de ressembler a un vampire en pleine forme et pas affaiblit. Tu veux faire parti des nôtres très bien je suis d’accord alors boit et prépare toi. Je reviendrai juste après pour t’expliquer en quoi elle consiste.

Puis il partit avec la dame, me laissant seule avec le corps. Je me penchais, il était tiède mais l’homme était mort. J’étais déjà assez rassasié par le sang de porc de tout à l’heure, mais l’odeur de l’homme et l’opportunité de boire du sang humain réveilla mon appétit. Je plantais mes dents dans sa carotide puis aspira le liquide rouge avec plaisir, je pris mon temps pour dégustais et finis par le vider entièrement. Pendant ce temps, je réfléchissais à ce que m’avait dit le démon : une mission ? Pour moi ? J’en étais toute excité, j’aurais enfin l’occasion de montrer ce que je valais. En même temps, j’étais inquiète, est ce que j’allais au-delà du danger ? Y avait-il un risque de mort ? Je n’étais pas très courageuse et aller au devant du danger n’étais pas ma nature.
Diablo revint sans la dame pour m’expliquer en quoi consistait la mission. Il me dit de rejoindre dans une heure, une certaine Kimiku dans le jardin du château royal près d’une fontaine. Mais je n’avais aucune idée où ça se trouvait ni à quoi ressemblait cette personne. J’espèrerais qu’il m’accompagnerait au lieu de rendez vous.


Tom

Cela faisait longtemps que l’archer n’avait pas combattu Kean, il se rendit vite compte que le semi elfe n’avait pas perdu de sa vigueur et de sa technique. Kean arrêta l’échauffement en disant :

" Inutile de s'épuiser pour rien, au moins on est échauffé pour la suite de la soirée! à ton avis comment cela va t'il se dérouler ? "

Tom répondit le plus sincèrement possible :

-Je ne sais pas, j’espère que les plus faibles ainsi que la princesse seront à l’abri lorsque les hostilités commenceront. Je t’avouerai que je suis plutôt inquiet pour la suite des événements : seul la moitié d’entre nous sommes des guerriers expérimentés, les autres sont des amateurs qui ont de fort risque de se faire tuer. Devant nous nous aurons des soldats bien entrainés qui ne viennent que dans le but de nous détruire. Notre succès dépendra du nombre qu’ils seront.
Je voulais te dire aussi, je suis fier de me battre à nouveau à tes cotés, tu es toujours un aussi redoutable guerrier à ce que je vois.

La Dame


Amalberga avait assisté à l’arrivée de Mizuki puis celle inattendue de Pierre. Ce dernier, après avoir donné un cadavre à boire à la jeune demi-vampire et lui dire qu’il lui confiait une mission, convia la Dame en tête à tête. N’ayant aucune raison de refuser, l’elfe le suivit dehors dans le couloir. Elle s’interrogeait quand même sur la mission d’Almendra. Puis elle l’écouta.

« -Je voulais la laisser seule pour qu’elle puisse boire en paix ça doit être assez dérangeant pour elle sans que ne la regardions en plus et j’en profite pour vous demander un service chère Dame, si vous acceptez bien entendu, si vous avez d'autre occupation je peux charger une autres personne de cette mission mais j'ai pensé à vous en premier car l'aide de votre dragon peut être très utile. Il sortit une carte et montra un emplacement avant de poursuivre. La forteresse d'Yseul se trouve ici est ce que vous et votre dragon pourraient guider les femmes et les enfants là bas, prenez cette carte au dos il y à l’endroit exact de l'entrée, elle se trouve sous la cascade. Avec les calèches vous mettrez 3 heures à atteindre l'entrée je pense et voici un autre plan celui du labyrinthe il vous faudra le traverser pour atteindre le cœur du complexe et surtout attention à ne pas vous tromper il a beaucoup de pièges mais je vous fais confiance. Vous y parviendrez. Je vous rejoindrai ensuite avec la princesse. Pour le moment je dois aller voir les mages et préparer avec eux un accueil surprise pour nos assaillants. »

Apres la diatribe de Pierre, le silence s’imposa quelques instants. L’elfe réfléchissait à cette mission et étudiât la carte. Elle connaissait les lieux mais n’avait jamais soupçonné l’existence d’une forteresse. C’était un bon point.

« - Pour l’instant je n’avais aucune occupation prédéfinie à part attendre la décision de la princesse ; mais selon vos dires il semblerait qu’elle ne veuille pas s’éloigner d’ici… Mais bon je sais que Kean et vous, vous vous occuperiez d’elle. Dans ce cas j’accepte de prendre en charge ces personnes, de les conduire tout en les protégeant. Dans ce cas là mon dragon servira plus d’arme que de moyen de transport, afin de ne pas séparer les gens. Cela serait regrettable que les gens se perdent dans le labyrinthe… Puis au moins, je pourrais veiller sur tout le monde en même temps. »

Amalberga réfléchissait déjà à la suite de sa mission. Mais avant de s’éloigner pour s’affairer, elle n’oublia pas le cas d’Almendra. Elle s’inquiétait pour elle et ses cauchemars. La présence de son père vampirique dans ses rêves n’avait rien de bon…
La Dame se devait de mettre en garde Pierre.

« Avant que je m’envole dans la seconde forteresse. Il faut que je vous parle d’Almendra. J’aimerai vous prévenir d’éviter de l’envoyer vers la capitale. Il ne faut pas oublier que ce n’est qu’une vampire non accomplie. La présence de son âme est un atout pour nous mais considéré comme une tare par son père vampirique. D’après ce qu’elle m’a dit de ses songes, son « père » la recherche, soit pour finir sa transformation ou pour la tuer. Dans tous les cas, cela sera néfaste pour elle et pour nous. Car une fois transformée entièrement, elle deviendra une vampire assoiffée de sang comme ses congénères... Je ne sais pas ce que vous avez l’intention de lui faire faire, mais il vaut mieux pour elle éviter la capitale. Parce que j’ai toutes les raisons de croire que son père vampirique est le Maitre des suceurs de sang et actuellement les signes montrent qu’il rode près de la capitale. Si ça se trouve il est même un allié d’Astharof. Le prince des vampires est puissant et ils contrôlent plus ou moins les autres vampires. Si Almendra s’approche trop près de lui, il le saura. A partir de ce moment là, l’âme et la vie d’Almendra sera entre ces mains et on peut aisément supposer qu’à partir de ce moment, nous perdrions notre nouvelle recrue…. Voila, je voulais juste vous mettre en garde. Sur ce je vais acquittée de ma mission. Prenez soin de vous mon ami mais surtout de la princesse. »

La dame partit laissant Pierre seul. Elle devait prévenir Kean de sa mission. Bien sur elle n’était pas obligée car il l’apprendrait surement, mais elle Ama avait envie de revoir son ami avant de partir. Une bataille s’annonçait et même si Kean est un bon guerrier, on ne pouvait jamais vraiment connaître l’issu d’un affrontement. Les couloirs commençaient à se vider, les femmes préparaient des affaires et leurs progénitures pour le voyage. Mizuki avait fait passer le mot. Amalberga pensait trouver Kean dans les salles d’entrainement. Elle réussit à trouver son chemin menant aux salles d’entrainement. Comme elle s’y attendait, elle trouva Kean. Il était en compagnie de Tom. Elle salua les deux hommes, puis prit Kean à partie. Ils s’isolèrent dans un recoin d’un couloir.

« - Je vois que tu n’as pas perdu de temps pour retrouver les armes. Je pars sur le champ avec Zéphyr, accompagner et protéger les plus faibles à la nouvelle forteresse. Tu ne la connais pas et moi non plus d’ailleurs, mais je sais où elle se situe… C’est déjà ça ! En tout cas je ne serais pas là pour protéger la princesse. Mais je sais que tu le feras très bien. Prends soin d’elle et de ta vie. Ah et essaye de contrôler un peu ton caractère…On se reverra bientôt ! »

La Dame ne laissa pas la parole à Kean. Ce dernier l’avait écouté attentivement, d’un air plus ou moins sombre… L’elfe ne s’en formalisa pas, elle le salua. Passant devant Tom, un salut pour lui aussi, puis se dirigea vers l’embarcadère.
Durant le trajet, elle expliqua la mission à Zéphyr, ce dernier était tout excité. Le dragon était impatient de se révéler utile. Sa joie était telle, que des vagues emplissaient l’esprit de la Dame. Arrivée sur place, l’elfe vit le dragon assit, il semblait calme alors que son esprit et son regard pétillaient. Amalberga demanda à ce qu’on ouvre le toit et monta sur le dragon. Il prit appui sur ses pattes et s’envola. Tout deux se posèrent non loin de la sortie pour les convois. Les calèches, les femmes et les enfants commençaient à affluer. La Dame descendit du dragon, ce dernier attendait tentant de contenir sa joie. Amalberga. Elle circula au milieu des femmes et des enfants… Les gens là regardaient d’un air suspect et inquiet.
Une fois s’être assuré que tout le monde était arrivé. La Dame monta sur un monticule afin de surplomber tout le monde et de prendre la parole.

« Bien. Tout le monde est là j’espère. Il n’y aura pas d’autres voyages et ce convoi est le seul pour partir d’ici en sécurité ! Je suis chargée de vous escorter dans un endroit sur. Il y a trois règles que vous devrez suivre. Tout d’abord, ne vous éloigner pas du chemin que je vous indiquerais. Suivez-le sans poser de questions. Ensuite, que personne ne joue aux héros. Que celles qui savent se défendre se met à l’écart. Pour finir, garder les enfants près de vous et éviter qu’ils fassent trop de bruit. Le silence est notre allié… Es ce clair ? Sinon j’espère que vous avez rien pris d’inutile… Les chariots doivent être légers pour être plus rapides. »

Quelques femmes se sont mises à l’écart, elles avaient des armes sommaires mais efficaces. La dame les répartit sur les chariots. Elle circula autour des chariots afin de vérifier que tout allait bien. Elle passa près des chevaux pour les rassurer et leur dire de ne pas avoir peur du dragon et de se fier à elles… Les bêtes étaient prêtes au départ. En tout, il y avait cinq chariots contenant une quinzaine de personne chacun.
L’elfe remonta sur le dragon, puis ordonna aux chevaux d’avancer. Le convoi prit enfin le départ. L’elfe avait ses sens en éveil afin de capter le moindre bruit suspect. Le dragon survolait la caravane de chariots. L’allure était moyenne. La Dame formula un sort afin que le convoi soit occulté par un mur de brouillard. Personne ne pourrait voir les chariots…Par contre les traces des roues, la Dame ne pouvait rien y faire…

Pierre

Pierre avait écouté avec beaucoup d’attention les paroles de la Dame, mais il ne pouvait pas prendre le risque d’emmener la jeune demis vampire dans le nouveau repère tant qu’il n’était pas sur qu’elle avait vaincu ces démons intérieurs. Pour le moment il y avait trop de risque de trahison de sa part, de plus involontaire et ça c’était le pire d' être un traitre sans le vouloir il ne voulait pas lui infliger ça. Il avait déjà essayé d’envisager toutes autres solutions sans en trouver de meilleure. La garder prêt de lui … trop dangereux pour elle, il la savait pas assez forte et prête pour le combat qui s’annoncait. Il alla donc la voir sans changer ses plans. Quant il entra, elle avait fini d’étancher sa soif et ressemblait bien plus à un vampire en pleine forme que quelques minutes auparavant, mais qui ironie du sort sans doute, l’attendait bien sagement.

« -Bien, je suppose que tu connais déjà mon nom, mais je préfère me présenter dans les formes, je me nomme pierre, chef des armées secrete de notre regretté roi Galhan. Je me suis permis de me renseigner un peu sur toi, j’espère que tu ne me veux pas trop. J’ai appris que tu étais bien impulsive, pas tout à fait mature, mais que tu avais un fort potentiel. On m’a aussi rapporté que tu voulais intégrer la résistance; et bien soit, je suis là pour ça. Certain doute de toi mais pas moi, malgré que je ne te connais pas je pars du principe que tout le monde a le droit a sa chance il suffit de le guider; ce que je vais faire avec toi. Ne me déçoit pas et montre a tous ceux qui doute que j’ai raison, montre leur de quoi tu es capable, demi-vampire ou pas. Je vais t’envoyer parfaire ton entrainement, Kean l’a commencé mais il n’a pas pu tout t’enseigner alors je t’ envois vers une amie à moi qui t’apprendra tout ce qu’elle peut. N’ai crainte elle te protègera très bien, je sais de quoi elle est capable et elle fait preuve de qualités remarquables tu verras. De plus elle sait, comme toi et moi ce que ça fait d’être détesté par tous, prise pour un monstre en qui ont ne peut pas faire confiance à cause de notre coté démoniaque. Alors je pense qu’il faut nous entraider sur ce point. Je suis un démon mais je suis du bon coté et j’ai confiance en moi, mon âme et bonne. Je veux que tu puisses penser la même chose de toi et Kimi pourra t’y aider, d’ailleurs ça pourra peut-être lui servir aussi … enfin. Mais cette mission ne s’arrête pas là, elle est bien plus dangereuse que tu le pense. Je t’envois retrouver Kimiku qui se trouve au château, en présence directe d’Astharof. C’est une mission d’espionnage, tu assisteras Kimi. Le pire reste à venir pour toi malheureusement, on m’a informé que tu risque de te retrouver en face de celui qui t’a transformé. Si je te fais ça, comprend moi bien, ce n’est pas contre toi, mais il faut absolument que tu affrontes tes démons intérieurs pour pouvoir aller de l’avant. Mais surtout n’oublie pas, si à un moment tu sens la peur monter un toi, dit toi que des gens croient en toi et compte sur toi, la princesse, la Dame, moi … Beaucoup de gens ici, pense que tu es capable, avec un soutien au début, de faire face en restant toi-même. Ton âme est bonne ça se voit tout de suite alors croit en toi et tout se passera bien. Kimi sera prêt de toi si tu es en danger, je suis sur qu’elle donnera sa vie pour sauver la tienne si il le faut( mais rassure toi, ça ne devrait pas arriver), elle est très forte assez en tout cas pour te défendre. Elle sera te comprendre mieux que personne, son coté démoniaque lui pose aussi de temps en temps quelque soucis donc elle pourra te guider, contrôler tes pulsions et t’aider à rester toi même. J’espère que toi aussi tu apprendras à nous faire confiance, avec le temps surement tu comprendras que tu peux te fier a nous, nous sommes de ton coté même si tu fais des erreurs c’est comme ça que l’on apprend d’ailleurs. Aller je t’emmène, ne t’en fait pas pour tes loups ils nous suivrons je peux laisser des traces et nos odeurs les mènerons jusqu’à toi. Je te demanderais juste de respirer profondément et surtout de ne pas me lâcher. Attention 1, 2,3…

Après quelques téléportations (pour laisser des marques sur le chemin) ils se retrouvèrent derrière un buisson (que pierre avait repéré lors de sa dernière visite) dans les jardins.

« -Voila, attend ici, dès que tu verras une jeune femme aux cheveux rouges comme la braise s’assoir sur le bord de la fontaine, tu pourras te montrer. Je vais repasser très vite ne t’en fait pas Kimi doit me donner une info justement. D’ici là, je te souhaite un bon courage pour ta nouvelle rencontre, à bientôt petite vampirette. » Puis il partit en lui adressant un dernier sourire pour la rassurer.

Après avoir déposé Almendra il passa voir Ouriou pour lui dire de retourner au prêt de Kimi et quant il le pourrait, aller vérifier si tout se passait bien chez la dame. Puis il descendit dans la grande salle ou tout le monde semblait l’attendre. Après une révérence adressée à la princesse il prit la parole :

« -Je vois que tout le monde attends des explications, alors voila. Comme vous avez pu le constater toutes les femmes et enfants ont été évacué sur mon ordre dans un lieu sur, que je suis le seul à connaitre, enfin plus maintenant. Ils sont escortés par la Dame et son dragon qui ont accepté généreusement de veiller sur eux et les mener jusqu'à là bas. Nous sommes donc plus libre et plus enclin à mener le combat qui nous attend, selon mon informatrice, dans deux heures. Nous avons donc peu de temps pour mettre en place notre plan de bataille, j’ai pensé à attirer nos ennemis dans un piège grâce a des hologrammes transmis par nos mages, ce n’est qu’une idée j’attends les vôtres. Mais avant tout pour commencer, votre sécurité princesse, selon vos désirs vous êtes resté ici pour nous diriger, mais je vous demanderais, sil vous plait, de ne jamais quitter mon champ de vision, comme cela si ça devient trop dangereux pour votre vie je vous téléporterez directement en lieu sur. Car sans vous, même si nous reportons aujourd’hui il n’y aura plus d’espoir. Êtes vous d’accord princesse ?
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:29

Kimi :

Pierre avait prévenu Kimi qu’il avait dû tuer un des gardes en venant la voir et qu’il emporterait le corps. Elle devait donc trouver un moyen de couvrir sa disparition. Puis elle repensa a ce que lui avait demandé son ami (ce qu’il était advenu d’Asyendil, si il était toujours en vie), ce qui lui donna soudain une idée pour faire d’une pierre deux coup. Elle descendit alors vers les cachots du château, et regarda un peu partout comme si elle cherchait quelque chose, pour attirer l’attention d’un des gardes, ce qui ne tarda pas à se faire.

« - Que faite vous là ? Vous cherchez quelque chose peut être ? Lui demanda t il d’un ton ironique.
-Oui en effet je cherche quelque chose. Astharof m’a dit que je pouvais venir me servir. Je cherche de quoi mettre sous la dent pour mon amie et de mon dragon, pourquoi vous voudriez vous porter volontaire peut être ? A moins que vous préfériez que je dérange sa majesté par votre faute, pour lui dire que vous avait fait louper son repas à mon dragon ?
-heu pardonnez moi … je… je ne savais …. Prenez ce qu’il vous faut il y a un large choix, les cachots sont remplis.

-oui je vois, mais ils n’ont tous que la peau sur les os, pas très nourrissant tous ça. »

Elle se déplacait de long en large dans les couloirs sombres et humides où il régnait, odeurs de moisissures et de cadavres en décomposition. Cela ne gênait en rien Kimi qui continuait à promener son regard partout à la rechercher de l'Elfe, c’est alors qu’elle vit un homme de race elfique de prime à bord, il était seul dans une des cellules alors que les autres prisonniers étaient quasiment entasser les uns sur les autres par manque de place. Il était attaché au mur, évanouit mais paressait bien vivant.
« -Et celui-ci il me parait plus charnu que les autres, il ferait parfaitement l’affaire ?
-heu … pardonnez moi … mais il doit rester ici et en vie jusqu'à nouvel ordres. C’est le prisonnier du bras droit de notre seigneur et on nous a formellement interdit ne serait ce que d’ouvrir la porte.
- Ha très bien je comprends et si c’est un ordre du roi je le respecterais bien entendu. Mais je ne vois rien d’autre d’intéressant alors faite moi appeler quand on vous ramènera mieux que ce qu’il y a ici. »
Puis elle tourna les talons, quittant les sous sol tout en pensant :
« Et voila, j’ai tué un garde pour donner à boire a ma nouvelle recrue, qui, en ayant passé toute la journée à m’aider à trouver le repère, était assoiffée et j’ai donné les restes à Ouriou. Avec quelques excuses et en argumentant mon geste en disant que je l’ai surpris quittant son poste sans raison valable, Astharof ne devrais rien dire. Et je sais aussi, maintenant, que l’homme qui a sauvé Pierre est encore en vie. Bon très bien, deux bonnes choses de faite, allons voir cette nouvelle recrue maintenant. »

Elle se dirigea vers les jardins, s’assit au bord de la fontaine comme prévu, et attendit…

Yukina :

Yukina était partie chercher ses affaires. Elle n'avait pas grand chose à prendre et de toute façon, mieux ne valait pas être trop chargé. Elle croisa peu de monde dans le repère. Beaucoup de rebelles avaient déjà quitté les lieux avec la Dame. Cependant la tension et l'atmosphère devenait de plus en plus pesant.
Les couloirs étaient devenus déserts. Les torches étaient éteintes. Le repère était devenu froid. Elle se rendit dans la grande salle du Repère où Pierre les rejoignit comme convenu.
Elle écouta ses explications attentivement.
« - Je vous remercie de m’autoriser à rester ici. Je tacherais de rester dans votre champs de vision. Et si je puis me permettre c’est une idée excellente que vous avez là. Mais à sorte d’illusion pensez-vous ? Et quand comptiez-vous la réaliser ? Je vous laisse décider de ceci. Ce n’est pas à moi de prendre cette décision. Je ne suis là que depuis quelques heures seulement. » Annonça t-elle avec plus d’assurance qu’il y a quelques heures.


Daëron :

La nuit commençait à tomber. Les derniers rayons du soleil disparaissaient lentement derrière les monts millénaires. Le ciel était teinté de rouge et d’orangé. Les jours se raccourcissaient à l’approche de l’hiver. Cinq heure et le soleil se couchait déjà. Une nuit sans lune s’annonçait. Une nuit sombre.

Daëron marchait vite, jetant des regards à droite et à gauche avec un œil songeur. Le son strident du polissage des armes se mêlait au choc des épées et aux hennissements des chevaux en une macabre symphonie. Des corbeaux planaient au dessus de la cours pavée. Ils se rassemblaient en masse comme pour prendre part au combat et se délecter de la chaire des morts. Le semi-elfe le tour de son infanterie et vérifiait que ses hommes étaient prêts. Une soixantaine de soldats étaient rassemblés. C’était des hommes expérimentés et habiles. Une vingtaine était à cheval et possédaient comme armes des lances et des glaives. Ces cavaliers marchaient en tête puis venait l’infanterie. A pieds. Munis d’épée, de poignards/dagues et/ou de shurikens. Enfin les vingt derniers étaient des archers et des arbalétriers. Eux possédaient une arme secrète : Il s’agissait en quelque sorte de grenades (conçue par Saeros). Une fois la mèche enflammée, ces petits objets ronds et à l’aspect inoffensifs pouvaient faire des ravages. Les armes étincelaient. Les armures étaient rutilantes, les blasons nettoyés. Les armoiries rouges et or d’Astharof brillaient avec éclat. Le semi-elfe était satisfait. Tout était pour le mieux. A son passage, les soldats le saluaient poliment. Il ne voyait pas la peur dans les yeux de ses hommes et ne percevait pas la crainte en leur cœur. C’était une bonne chose. Daëron se dirigea vers un coin plus isolé de la coure. De là venait un affreux vacarme. Ses yeux ambrés se posèrent sur le monstre. Un cerbère. (Astharof raffolait de ce genre de créatures exotiques et parfois il n’hésitait pas les employer autrement qu’à le distraire. C’est aussi le cas parfois pour ses tigres). Les hurlements rauques du monstre faisaient froids dans le dos. Le molosse à trois têtes ne tenait guère en place. De lourdes chaînes étaient enroulées autour de ses têtes. Et il était maintenu par plusieurs hommes qui avaient peine à le piquer avec des tridents métalliques pour tenter de le calmer. Mais ses petites blessures, au contraire ne faisaient que plus l’énerver. Le général se rapprocha et lui dit quelques mots. Cela sembla faire effet puisque le monstre se calma et finit par se coucher et remuant sa longue queue aux couleurs fauves. Puis il donna quelques indictions aux hommes qui le gardaient. Enfin il donna quelques directives à ses lieutenants et leur expliqua dans un petit bureau sommaire, le plan et les déplacements qu’ils auront à effectuer. Une fois que tout le monde eut compris et que les dernières affaires furent régler. Il se dirigea en tête du convoi. Il y retrouva Kefner qui désirait lui aussi se délecter du combat. Daëron lui adressa quelques mots. Son cheval à la magnifique robe alezane brûlée piaffa d’impatience. Il le flatta et vérifia l’harnachement. Puis il jeta un dernier regard sur ses hommes, silencieux dont beaucoup le regardait sous leur casque de fer blanc. Il monta en selle et talonna l’étalon. Celui-ci s’ébroua et se mit docilement au pas. Les portes de la forteresse s’ouvrirent. Le village apparut. Sinistre et sombre. Les troupes franchirent la voûte et descendirent par l’une des principales voies. Assez large de Walkïntz. Les rues étaient désertes. Les maisons étaient closes. C’est comme si il n’y avait plus âme qui vive. Tout était mort. Parfois l’aboiement d’un chien troublait le silence mortuaire. (Ce qui excitait le molosse à trois têtes, qui était en fin du cortège.) Un couvre-feu avait été instauré par Astharof, dés son arrivée au pouvoir. Ce jour là, il fut mi plutôt. Les troupes du roi avançaient silencieusement et surement. Elles atteignirent rapidement les fortifications de la cité. Elles passèrent les portes et se retrouvèrent juste devant la forêt. Le soleil avait disparu. Les ombres grandissaient. Le bois se dressait tel un mur noir et infranchissable. Daëron s’arrêta. Il leva une main et fit un signe discret. C’était là l’un des premiers ordres que tous comprirent. Les cavaliers, l’infanterie et les archers se séparèrent et se répartir en trois groupes homogène et équitables. Chacun connaissait son rôle et jouait sa partition à merveille. Puis les trois groupes nouvellement formés se scindèrent. L’un parti au nord-est. L’autre au sud-ouest sous le commandement de lieutenants respectifs, choisi par Daëron. Quant à celui que le général commandait, il se dirigea tout droit. S’enfonçant immédiatement dans l’épaisse forêt. Kefner et le cerbère l’accompagnaient. Les deux chimères se tenaient tranquille. Daëron voulait encercler le repère et ainsi ne laisser aucune chance aux rebelles. Les autres groupes constitué chacun d’une trentaine d’homme formaient un étau avec le sien. Qui au fils des heures se resserreront…sur leur proie…
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:31

Almendra

Diablo revient me voir. Il se mit à se présenter pour la première fois. J’appris qu’il s’appelait Pierre et qu’il était chef de la police secrète. Il était donc normal qu’il se soit renseigné sur moi. Pourtant quand il me dit que j’étais impulsive et immature, j’eu honte, je rougis gêné. La suite de son discours me fit relever la tête. Oui je voulais montrer de quoi j’étais capable et non je ne le décevrais pas… du moins j’essayerai. J’allais rencontrer une dame demi démone si j’avais bien compris et en plus j’aurais de nouveau quelqu’un pour m’apprendre à me défendre et me battre. Il m’indiqua que ma mission consistera à l’espionnage, ce qui ne devrait pas me poser trop de problème.
Le fait qu’il mentionne que je risque de me retrouver face à mon géniteur m’inquiéta tout à coup, je pensais à mes cauchemars et je ne me sentais pas de taille à lui faire face.
Ensuite Pierre m’expliqua comment on allait procéder pour rejoindre le lieu de rendez vous. Lorsqu’il parla de mes loups, je me rendis compte à quel point ils me manquaient, je ne les avais pas revu depuis que j’étais ici et j’avais envie d’enfouir mon nez dans leur pelage en les enlaçant, j’avais envie de câlin, de réconfort. Peut être pourrait je bientôt les revoir.
El diablo me tendis les paumes des mains pour se téléporter, je lui les saisis comme il me le demanda et les tenais fermement. J’étais impatiente et curieuse. Hélas après plusieurs téléportations et enfin arrivé à destination, je me rendis compte que ce n’était pas un mode de locomotion super agréable, je me sentais très nauséeuse, j’avais le mal des transports. Pierre lâcha mes mains, il nous avait déposés derrière un buisson. Il me dit aussitôt ces recommandations :

« -Voila, attend ici, des que tu verras une jeune femme aux cheveux rouge comme la braise s’assoir sur le bord de la fontaine, tu pourras te montrer. Je vais repasser très vite ne t’en fait pas Kimi doit me donner une info justement. D’ici la je te souhaite bon courage pour ta nouvelle rencontre, a bientôt petite vampirette. »

Diablo me sourit et disparut.
J’attendais donc sagement derrière le buisson. Le soleil n’était pas loin de se coucher, il faisait déjà plus sombre. Je sentais que mon géniteur n’était pas loin, donc cette venue de l’obscurité commençait à m’angoisser.
L'idée me vient à l'esprit de fuir, de m'envoler loin d'ici et de retourner à mon ile. Hélas, fuir était facile mais je savais que je finirai par culpabiliser et de vouloir revenir et là l'accueil que l'on me réserverait ne serait pas jovial.
Après plusieurs minutes d'attente, je vis une femme possédant des ailes noires mais pas de dragon comme moi mais d’oiseau, on aurait dit des ailes de corbeau. Sa chevelure était comme diablo me l’avais décrit : rouge comme un coucher de soleil ou même comme le sang.
Je sortis de ma cachette et me présentais à elle.

-Bonjour, je suis Almendra. Je suis prête à entendre vos enseignements et je ferais au mieux pour vous satisfaire.

Kean

Tout comme le demi elfe, Tom se posait des questions sur l’organisation et l’issu du combat.

-Je ne sais pas, j’espère que les plus faibles ainsi que la princesse seront à l’abri lorsque les hostilités commenceront. Je t’avouerai que je suis plutôt inquiet pour la suite des événements : seul la moitié d’entre nous sommes des guerriers expérimentés, les autres sont des amateurs qui ont de fort risque de se faire tuer. Devant nous nous aurons des soldats bien entrainés qui ne viennent que dans le but de nous détruire. Notre succès dépendra du nombre qu’ils seront.
Je voulais te dire aussi, je suis fier de me battre à nouveau à tes cotés, tu es toujours un aussi redoutable guerrier à ce que je vois.

Kean le regarda un moment, puis se décida à parler.
- Merci mais j’aurais préfère ne jamais avoir à mener ce combat dans ces conditions… Mais il est bon de savoir que certains parmi nous savent se battre. Pour un archer tu te débrouilles bien à l’épée !

Kean se tut, les longs discours très peu pour lui…
Suivant que le temps passé la tension augmentait dans les salles d’armes. C’était un mélange d’émotion. L’anxiété pour les guerriers aguerris, peur de voir l’un de leurs morts, peur de perdre cette bataille. Pour les plus jeunes, les moins expérimentés s’étaient plutôt de la fébrilité. Ils avaient hâte de se battre pour prouver leur valeur et enfin mettre en pratique le savoir acquis par les nombreuses heures d’entrainement. Ils ne prenaient pas forcément l’ampleur des risques. Pour sa part, Kean ressentait les deux. Il était à la fois pressé d’en découdre avec les hommes d’Astharof mais il inquiet pour ses frères d’armes et surtout pour la princesse. La visite furtive de la Dame n’avait en rien calmé son inquiétude. Pire encore, elle avait augmenté. Ainsi la Princesse resterait ici… Tiens donc… Puis vu la mission que Pierre avait donné à Amalberga ce dernier serait d’accord avec la décision de Yukina. Etonnant… Kean voulait tout de même une confirmation. D’ailleurs, il avait tout à fait le droit de le savoir. Certes, il n’avait pas été l’un des généraux de Ghalan et non plus très proche de la jeune princesse. Mais c’était un fidèle parmi les fideles. D’ailleurs les plus aguerris du repère étaient des fideles de longues dates à Ghalan. Kean considérait que sa vie ne couterait rien si elle pourrait permettre à la princesse de vivre et sauver le royaume de Ghalan.

Puisque les informations ne venaient pas à lui, ni même aux soldats. Kean enjoignit Tom à le suivre, ce que ce dernier fit. Les autres guerriers restèrent dans les salles d’armes, s’occupant de leurs armes et préparant le combat.
Arrivant dans la grande salle, Tome et Kean virent un rassemblement autour de Pierre et de Yukina. Dans cette assemblée se trouvait la plupart des hommes du Repère sauf les guerriers qui étaient restés à la salle d'arme. Ils allaient finir par savoir… Kean ne peut s’empêcher de penser « il était temps ». Le demi elfe écouta attentivement Pierre. Ainsi c’était vrai la Princesse voulait rester ici et Pierre l’autorisait. Kean échangea un regard avec Tom, lui aussi semblait surpris par la décision de l’ancien chef de l’armée secrète. L’assemblée semblait plus étonnée d’apprendre l’existence de la seconde forteresse que du fait que la princesse reste ici.
Pour Kean bien évident ce fut l’inverse. Bon une forteresse secrète certes c’était une bonne chose puis la dame l’avait prévenue. Mais pourquoi donc la Princesse voulait rester ici… certes elle savait se battre, mais à quoi servait de courir un danger alors qu’elle aurait pu rester à l’abri afin de préparer une prochaine offensive. Puis surtout ce qui dépassait Kean c’était que Pierre laisse faire. Que diable qu’est ce qui se passait dans la tête de ses deux individus ?
Kean fulminait, cependant il réussit à se contenir pour éviter d’exposer sa colère aux yeux de tous. Il ne dit rien, il regardait tour à tour Pierre et Yukina afin de tenter de comprendre. Il serait les poings à tels poings que ses jointures devenaient blanches et qu’il commençait à avoir des fourmis dans la main. Son visage était fermé, impassible et pâle. Ses yeux étaient d’un noir intense tel un abîme sans fond. Il était en rage mais une rage interne qu’il préférait ne pas faire ressortir. Pourquoi ? Simplement parce qu’il savait que ça ne servirait à rien. Il savait que certaines décisions aussi mauvaises soient telles sont inchangeables et que les guerriers comme lui n’ont pas d’autres choix que de les suivre… triste sort… des remords sur sa vie, non Kean ne se plaignait pas. Il était juste lucide. Quelque soit son opinion elle ne changera rien, telle était les faits. Même en tant qu’électron libre, Shao était enferré par sa volonté de protéger la princesse. Lentement il s’approcha des deux. Il se conduisait avec une grande maitrise de soi. Extérieurement on ne pouvait pas vraiment voire la rage consumait Kean. Sauf peut être pour les personnes qui le connaissait bien et encore… exceptionnellement la colère de Kean n’éclatait pas pourtant elle était belle et bien là. Elle était cachée, tapissée au fond du semi elfe… une colère froide, sourde, grondante, beaucoup plus dangereuse… car tôt ou tard elle explosera… mais reste à savoir sur qui, sur quoi, quand, comment… Bonne question, surement quand Kean le décidera ou quand la goutte d’eau fera débordée le vase…

Près de Pierre et Yukina, quelques instants, puis sa bouche s’ouvrit en toute logique des mots en sortirent d’abord pour la Princesse, le ton ferme et la voix basse afin que seuls les deux seuls concernés entendent.

- Une telle décision Princesse est à la fois courageuse et stupide…Vous voulez prouver à cet usurpateur que vous êtes prêtes à regarder mourir les hommes qui se battront pour vous garder en vie. Bravo bel objectif ! » Puis il se tourna vers Pierre : « Toujours avec des tours de passe passe, chacun son truc…Je retourne avec les vrais guerriers. »

Kean n’avait rien trouvé de mieux à dire, enfin si il ne manquait pas de matière mais il avait préféré de pas aborder les sujets de discorde. Il se contrôlait mais il y avait des limites et il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Le sarcasme est son allié comme toujours.. On aime ou on n'aime pas. Cet échange fut rapide. Kean ne leur laissa même pas le loisir de répondre. Mais après tout ils savaient où le trouver s’ils voulaient lui parler.
Kean fit signe à Tom et ils quittèrent la grande salle pour dévaler les couloirs mornes jusqu’à la salle d’armes général, celle au centre qui reliait les salles d’entrainement. La tension était montée d’un cran depuis leur départ. Tous attendaient. Kean ne leur dit rien. Il s’installa sur un banc afin d’affûter les tranchants de sa hache, de ses machettes et de son épée. Déçu les autres guerriers se tournèrent vers Tom.


Yivilia

Lorsqu’on m’annonça que les femmes et les enfants devaient être évacués. Je fis part de mes intentions de rester pour me battre. Hélas me père me l’interdit puis me dit de veiller sur ma sœur. J’allais répliquer commençais à échafauder un plan pour rester dans la citadelle quand mizuki me pris à part.

-Je compte sur toi pour protéger les femmes et les enfants durant le trajet vers la nouvelle base.

Puis elle me fit un clin d’œil. Elle avait su trouver les mots pour me convaincre de partir avec les autres, je serais la protectrice de la veuve et de l’orphelin !
Je rejoignais donc tous les réfugiés dans la grande salle.

Une dame elfe noire se présenta à nous comme notre guide et demanda à ce qu’on l’a suive. Ce que nous fîmes non sans méfiance pour certains. Je tenais ma petite sœur fermement par la main puis nous montâmes dans des calèches.
La dame elfe arriva avec un dragon bleu ce qui nous impressionna tous.
La caravane de calèche se mit en route.
Je me fis la réflexion que je n’avais pas eu l’occasion de voir la mi vampire, j’aurais aimé voir à quoi elle ressemblait.
Au bout d’une heure la nuit tomba.

Une demi-heure plus tard, des ombres fusèrent de toutes parts, puis des cris. J’entendis l’elfe crier : Ne sortait pas ! restez dans vos calèches !
N’en faisant qu’à ma tête et sentant le danger immédiat, je me sentis le devoir de protéger tout le monde.
Je repoussais ma sœur qui s’agrippait à moi et lui dit.

-Je reviens, ne t’inquiète pas, je vais tuer les méchants.

J’ouvris la porte de l’habitacle et sortis avec mes couteaux. Dans le noir je ne voyais rien, si j’aperçu la dame avec son dragon en train de se battre contre des ombres qui étaient trop rapide pour que je puisse les voir.

-Bonsoir mon enfant, vous avez enfreint les ordres à ce que je vois. Dit une voix douce et féminine

Je retournais et vis, une superbe femme brune qui ressemblait à une elfe par ses oreilles pointu mais son teint était blanc comme la lune. Dans son sourire je vis des canines pointues ressortir.
C’était un vampire ? Je m’empressais à lui lancer mes couteaux mais elle disparut sous mes yeux. Je sentis l’instant d’après que l’on me saisissait par le dos.

-Vilaine petite fille, c’est dangereux de jouer avec des couteaux.

Je sentis ses dents s’enfoncer dans mon cou, je me mis donc à me débattre comme une diablesse. Mais je sentis au fur et à mesure mes forces diminuer, une longue léthargie s’empara de moi, ma vision se troubla, mes membres s’engourdirent puis plus rien. Le noir.
Puis j’ouvris les yeux je vis une lumière dans le ciel qui m’appelais. Je me sentais légère. Je regardais derrière moi et vis mon corps vidée de son sang et la dame arriver et décapiter la vampire. Mais il était trop tard pour moi. Je montais vers le ciel, vers cette lumière, en entrant dans la lumière je vis que c’était un tunnel et au bout ma mère m’attendait en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:32

La Dame:

Le voyage avait bien commencé, mais évidement il y eut un mais... Plusieurs mêmes. Des ombres furtives vinrent roder vers le convoi. Malgré le rideau de brouillard installait par la Dame. Mais ces ombres n'étaient pas communes. Leur rapidité ne fessait aucun doute. Sentant la menace, le dragon se crispa. La dame prit son arc et le tendit. Se concentrant sur ces ombres, elle les identifia par leurs odeurs. Une odeur de sang, de charogne, une odeur qu'elle avait sentie il y a peu. Sans nul doute, c'était des vampires. Ils avaient du sentir la présence des humains. C'était un des risques ! Mais Amalberga ne pouvait rien contre cela... Elle peut cacher des gens, mais pour les odeurs c'est plus difficile, surtout pour un groupe important. De toute manière, il était trop tard pour regretter. Les ennemis étaient là. La Dame compta dix vampires au total. Ils semblaient jeunes. Bon avant tout il fallait les exterminer. Pour le bien de tous.

Elle cria : "Ne sortait pas ! Restez dans vos calèches !" Ama n'avait pas envie que certaines jouent aux héroïnes.

La Dame encocha une flèche, visa puis tira. Le vampire s'écroula. Puis une autre flèche partie et un autre vampire tomba. Pour une meilleure efficacité, elle sauta du dragon. Ainsi à eux deux, ils pourraient se battre contre des ennemis différents. Les vampires se rapprochaient trop des femmes. Elle retomba prestement sur le sol. Dégainant son épée, elle la brandit et combattit trois vampires à la fois. Ils avaient compris que s’ils tuaient l'elfe, ils pourraient faire un carnage. Pendant ce temps, Zéphyr fondit sur deux vampires qui étaient encore dans les airs. Le dragon cracha une grande flamme. Les deux vampires furent rôtis. Seul leurs corps en cendre touchèrent le sol. L’elfe avait réussi à trancher la tête d'un de ces ennemis. Il lui en restait deux. Un sort informulé fit naitre un coup de vent qui en repoussa un à une dizaine de mètre d'elle. Ce qui permit au dragon de le bruler sans risquer de toucher l'elfe ou les humains. L'autre agresseur d'Amalberga fut surpris que la dame n’ait qu'un geste à faire pour lui trancher la tête.
Avec l'aide de Zéphyr la dame compta les corps. Ils eurent un total de neuf... mais elle en avait compté dix au départ. Il en manquait donc un. Ce fut le dragon qui trouva le dernier. Il y vit aussi la fillette. La Dame courut dans la direction indiquée par son ami. La fillette s'était éloignée du convoi, l'imbécile... L'elfe avait pourtant été claire...
Arrivée derrière la vampire, l'elfe l'a cryogénisé pour éviter de toucher la fillette. La vampire gelée lâcha la fille. Son corps retomba comme une poupée de chiffon. En un clin d'œil, Amalberga sut qu'elle était morte. Elle tua le vampire puis alla sur le corps. L'elfe ne pouvait rien faire. La vie avait quitté cet être bien jeune. D'ailleurs la dame ne connaissait même pas le nom de la fillette. Amalberga prit le corps dans ces bras et l'amena vers le convoi. Les femmes n'osaient bouger de peur de voir un autre danger.
La dame prit la parole: " Les vampires sont partis. Il n'y a plus rien à craindre pour le moment. Mais ils ont fait une victime. Cette fillette n'aurait pas du s'éloigner et se croire capable de les affronter..." Cette mort était triste et regrettable mais au moins si elle pouvait servir de leçon...
Les femmes émus se turent. La sœur de la fillette tomba en larme. Tout le monde était figé. Mais l'elfe ne pouvait permettre cela.

" Je sais que la perte d'un proche est dur. Mais nous ne pouvons nous permettre d'attendre de nous retarder plus longtemps... Il faut partir. Ce n'est qu'arrivée au repère que nous pourrons pleurer cette fillette. Retourner dans les chariots! Plus vite nous arriverons moins d'attaque on aura à subir. Courage ! "
Les femmes avaient l'air convaincu par les paroles de l'elfe. Elles obéirent. Amalberga porta le corps à son chariot. Sa sœur en larme monta près d'elle. Des adultes s'occupèrent d'elle.
La dame fouilla rapidement le corps des vampires mais n'y découvrit rien d'intéressant...Elle les entassa puis demanda à Zéphyr de les bruler. Le feu consuma les corps puis un sort d'eau vint apaiser le brasier.
Puis le convoi reprit son chemin.

Astharof :

- Je suis ravi de vous revoir Madame

Annonça t-il pendant que Rhyn prenait place.
Un page amena des coupes dorées et disposa du vin, de l’hydromel et une liqueur elfique (amère avec un léger goût fruité). On les servit, à leur convenance puis on amena les plats. Karasu porta la coupe à ses lèvres et but. Astharof regardait le va et viens des serviteurs avec lassitude. Il attendait leur départ avant d’aborder les sujets qui le taraudaient. Il était d’assez bonne humeur pour ne pas les presser. Le cortège cessa enfin. Une multitude de plat étaient disposés sur la table. Chacun choisit ses préférences. On prit les assiettes. Le calme revint. Astharof en profita pour amorcer le sujet.

- Et bien sachez que j’ai été surpris de vous revoir en compagnie d’un autre prisonnier. Le message que tu m’avais envoyé Karasu était pourtant clair. Pourquoi m’avoir fait de fausses joies ?

Dit-il en les regardants tours à tour. Karasu reposa sa coupe et fixa Rhyn. Celle-ci restait impassible et le regarda aussi. Il ne savait si elle l’avait aperçu au moment où il avait envoyé la mèche de cheveux…

- Et bien il s’est passé des choses imprévues depuis que je t’ai renvoyé Wisen avec la mèche de cheveux. Nous…

Yévil, qui était alors resté couché derrière son maître, se leva d’un bond. Ses poils s’hérissèrent, il montra ses crocs. Karasu s’interrompit et regarda dans la direction du loup. Un étrange individu venait d’apparaître. Son teint était blafard, ses yeux brillaient d’une malice immortelle et ses longues canines étincelaient. L’assassin ne bougea pas, il le regarda curieux. Se pouvait-il que se soit le même individu que dans la forêt ? Ce prince de la nuit, qui d’après les observations de ses hommes, rendrait visite de temps à autre à Astharof ? Yévil restait à bonne distance. Astharof en l’apercevant se leva brutalement. Il perdit un peu de sa contenance pendant le discours du vampire.

Ezéchiel les regardait l’un après l’autre. Il les observait, étudiait le nouvel invité. Son regard s’arrêta un moment sur Rhyn. Il vit que celle-ci était troublée. Contrairement à d’habitude, son visage était marqué par l’anxiété. Il ne lui fit point de remarque et reporta toute son attention sur les propos que tenait le souverain en gardant un œil sur elle. Un œil plus intrigué, qu'inquiet.

- Prince Drakul, sachez que je n’apprécie guère vos entrées. Mais il me semble inutile de vous sermonner. Cela n’y changerait rien n’est-ce pas ?

Le vampire garda le silence. Un petit sourire malicieux, apparu fugacement. Ainsi donc, Astharof confirmait les hypothèses de l’assassin. Il s’agissait bien de Drakul. Son ami reprit sur un ton désinvolte.

- Prince, votre proposition est alléchante. Mais vos intentions vont à l’encontre des miennes. Vous n’avez que faire de mes mises en garde et vous tuez mes hommes. Pour une fois que j’ai un moyen de vous faire pression, croyez vous que je céderais à votre caprice ?

Le regard de Drakul se mit à bruler. Il répondit calmement mais sèchement.

- Je vous offre mes services et celle de mes confrères. Cela n’est t-il point suffisant en contrepartie de ma requête ? Tout ce que je vous demande c’est de me laisser cette fille à demi-vampire. Elle ne vous sera d’aucune utilité.

- Et pourquoi la voulez-vous ? Elle doit avoir une certaine valeur pour que vous veniez me la réclamer et non pas en la faisant chercher par vos disciples.

- Elle m'appartient, c'est MA proie. Tout comme la princesse est la votre. Je n'interfère pas dans vos affaires donc faites de même avec les miennes

- Certes cela ne me concerne pas. Les miennes ne vous concernent pas non plus et pourtant vous en savez plus que je ne le voudrais alors que moi je ne sais rien de vous. Vous êtes un mystère Prince Drakul. Pour répondre à votre demande, je peux vous dire ceci : depuis plus d’une heure environ, mes soldats, mon armée patrouille la forêt. Ils ont pour ordre de capturer tout individu suspect et le ramener en ces lieux. Si votre proie vint à tomber entre mes mailles, je la garderais vivante. Je jugerais moi-même par la suite si je vous la donne ou non. Mais sachez une chose. Ma décision dépendra de votre comportement à Sengoran. Si j’apprends que mes hommes ou que les habitants de cette ville se font attaquer par des individus de votre espèce, cela ne jouera certainement pas en votre faveur. Attaquez vous aux animaux ! Vous ne méritez guère mieux ! J’espère mettre bien fait comprendre Prince.

Astharof se tut. Drakul voulut répliquer mais le souverain le devança.

- Et maintenant sortez ! Votre présence est incongrue et déplacée envers mes invités. Sortez immédiatement de ces lieux !

Son était devenu très menaçant. Le prince tourna les talons d'aussi sec et sorti furieux de cet entrevue. Karasu s’en amusait. Astharof attendit de le Prince ait disparu pour se rasseoir. Yévil se calma et reprit la mastication de son os.

- Je suis navré que vous ayez assisté à cela.

Décréta t-il d’un ton plus apaisé. Ses convives ne répondirent.

- Rhyn tout vas bien ?

Murmura l’assassin. La guérisseuse le regarda surprise.

- Oui tout vas bien.

Lui répondit-elle, à demie-voix. Ezéchiel n’était pas vraiment convaincu vu le teint plus pâle qu’à l’ordinaire de la jeune femme. Mais il savait qu’elle ne dirait rien. Aussi, il n’insista pas.

- Astharof que voulais-tu dire en parlant de "mes hommes patrouillent la forêt" ? Que se passe t-il ?

Son ami but une gorgée. Il ne voulait pas aborder le sujet tout de suite avec Karasu mais devant le fait accompli, il n’avait plus le choix.

- Certains de mes informateurs, m’ont prévenu, peu après votre arrivée, l’endroit exacte où se trouve le Repère des Rebelles. J’y ais donc envoyé le Général Daëron et ses hommes, pour les cueillir dans la quiétude de la nuit.
Karasu sentit de la colère montée en lui en entendant le nom du semi-elfe. Si Rhyn n’avait pas été présente, il aurait explosé de rage. Pour quoi il ne l’avait pas envoyé lui !? C’était sa mission, avant de partir à la recherche de Yukina ! Pourquoi ne pouvait-il pas finir ce qu’il avait commencé ! Les choses avait-elles réellement changées pendant son absence pour qu’Astharof le relègue au second plan ? C’est une idée qu’il ne supportait pas. Il se contint donc. Seule sa main, sous la table, se crispa et les phalanges de son poing blanchirent. Ezéchiel baissa alors les yeux pour que les deux autres ne voient ses sentiments. Il ne répondit pas. Astharof ne s’aperçut de rien et reprit la conversation là ou ils l’avaient laissée.

- Alors que s’est-il passé pour vous deux ?

Karasu resta muet. Rhyn qui le fixait répondit à sa place. Elle lui parla de la citadelle des empoisonneurs, de leur passage, plus que rapide. Et du fait que le maître Yoda Urchiwa soit un peu contrarié de n’être point informé sur les ambitions du roi. Astharof lui avoua que lui-même avait peu de contact avec la cité. Il n’avait donc pas vraiment de contrôle sur les affaires qui pouvaient s’y tramer. Le souverain ne tenait pas vraiment à exposer ses projets à un individu qu’il ne pouvait réellement cerner. Rhyn comprit parfaitement. Elle lui exposa par la suite la découverte de Yukina dans les grottes, plus au nord, aux alentours du marais. Elle évoqua la mystérieuse empreinte d’un animal. Astharof n’avait absolument pas entendu parler d’une quelconque bête qui rôderait à Sengoran. Tous deux émirent quelques hypothèses mais sans aboutirent à une réponse plausible.

- En fin de compte, vous avez pu capturer la Princesse.

- Oui et sans avoir rencontré de monstre à ses côtés.

Je vois. Nous avons donc un mystère de plus à résoudre. Rhyn acquiesça. Astharof avala quelques bouchées. C’est alors qu’i l remarqua l’absence soudaine de Karasu au dîner.

- Quelque chose ne va pas ?

- Non ! Répliqua t-il aussitôt.

- Hum. Que s’est-il passé après ? Yukina vous a échappée ?

- Pas exactement…

Poursuivit Karasu. Son ton était glacial.

-Des rebelles sont apparus. Nous nous sommes battus mais Yukina est partie avec l’un d’entre eux. Nous avons capturé le deuxième et nous l’avons ramené ici. Je pensais qu’il pourrait te servir mais à ce que je vois ce n’est plus la peine !

L’assassin se tut. Il n’avait pas envie d’en dire plus. Astharof sentit sa colère mais n’en cerna pas la cause.

Le silence s’installa. Rhyn reprit la parole pour changer l’ambiance.

- Le rebelle qui est apparu et qui a emmener la princesse était un démon à la peau noire et couverte de tribales. Il semblait jouer un rôle important au sein de la communauté. Nous ne savons pas son nom. Et ses allées et venues sont toujours inattendues. Il a le pouvoir de se téléporter. Et son compagnon est un phénix.

Astharof la regarda et l’écouta attentivement. Puis il regarda Karasu un instant. Celui-ci gardait les yeux dans le vague.

- Rhyn, cet individu se nomme El Diablo. Il semblerait que se soit le chef des rebelles donc oui il a un rôle important. Vos remarques sont exactes. Je l’ai appris par l’un de mes informateurs. Peut être avez-vous des compte à régler avec lui. Dans ce cas n’ayez crainte. D’ici demain, vous aurez tout le loisir de le voir. Puisque cette nuit la rébellion prendra fin.

L’empoisonneuse acquiesça pensive. Le repas se terminait sur la note sucré des desserts. Mais ni les convives, ni Astharof n’en prit. Rhyn et lui n’avait plus faim. L’assassin avait perdu l’appétit. Il ne disait plus rien et se contentait d’écouter. Le souverain et la jeune femme avait changé de sujet. Astharof narrait les derniers évènements qui s’étaient produits à Sengoran pendant leur absence. Il n’y avait rien de bien captivant. Mais le roi fut amené à parler du Prince Drakul. Il lui exposa ses ambitions et l’accroissement de cadavres humains. Pour tous deux, il était évident qu’il s’agissait des vampires. Il leur révéla également que c'est Drakul en personne qui lui amena la Lance de la Trahison. Chose qu'il n'appréciai pas du tout. Le sujet intéressa plus particulièrement Rhyn qui n’en dévoilé pas moins son passé lié à ce fameux Prince des ténèbres. Karasu complètement absent avait fini par décrocher. Aussi ne fut-il pas triste quand le dîner se termina. Tous les trois se levèrent et se dirigèrent vers l’une des entrées.
Le souverain remercia avec sincérité l’empoisonneuse. Sa compagnie était toujours agréable. Rhyn le salua à son tour et quitta la pièce. Ezéchiel s’apprêta à en faire de même lorsqu’Astharof le prit par le bras et le retint.

- J’ai à te parler.

- Non ! Lâches-moi !

- Non, il faut que je te parle ! Sans desserrer sa prise, il le tira et l’emmena.

Tous deux entrèrent dans une petite pièce ou trônait une imposante cheminée au centre. Des fauteuils étaient disposés devant en demi-cercle. Un tapis rouge couvrait une bonne partie du plancher ébène. De lourdes teintures d’un rouge sombre couvraient de grandes fenêtres. La pièce n’était éclairée que par l’âtre du feu. C’était la première fois que Karasu y entrait. L’endroit était cosy. Et il comprenait pourquoi Astharof l’avait choisi. Il était parfait pour les confidences…

- Assis-toi.

Karasu obtempéra. Deux commis apportèrent des verres et un alcool assez fort. Son ami s’assit en face de lui. Il but une longue gorgée et posa le graal sur une petite table basse. A hauteur des accoudoirs. L’assassin n’y toucha pas.

- Karasu, je…

- Pourquoi as-tu envoyé Daëron ! C’est un incapable ! C’est à moi de trouver les rebelles. Tu m’avais confie cette mission avant de… avant de m’éloigner d’ici ! Tu la fais volontairement ! Pourquoi ? Explosa t-il.

- Karasu… Est-ce vraiment là ce que tu penses ?, que je t’ai envoyé en mission exprès pour t’éloigner des affaires internes ?

- Parfaitement !

- Je suis désolé, ce n’était pas mes intentions… Je t’ai envoyé à la recherche de Yukina pour………
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 20:01

Drakul :

Le prince était furieux, comment ce monarque de pacotille avait osé lui manquer de respect à se point ! Comment peut t’il exiger que ses confrères boivent du sang animal, qu’il aille se faire voir, il ne restreindrait jamais son peuple comme le roi de Sengoran traitait le sien. Lui, le prince il était un bon souverain qui ne malmenait pas sa propre espèce.
Astharof n’allait pas s’en tirer à si bon compte, la vengeance était un plat qui se mangeait froid et Drakul était patient, il pouvait même attendre des dizaines d’années avant de se venger, il avait tout son temps.
Le prince ne se transforma pas, il préféra marcher pour sortir du château. Arrivé dans le jardin, il huma une odeur mélange d’humain et de vampire. Cette trouvaille, lui redonna le sourire, Celle qu’il cherchait était passée par là, il était donc proche du but. Une pointe d’excitation s’empara du Prince.

Tom

Tom fut autant surpris que Kean de la décision de la princesse, il ne fut donc pas étonné des paroles du semi-elfe, il sentait dans l’ironie de sa phrase qu’il était en colère (mais il ne devinait pas à quel point).
Kean et lui, retournèrent dans la salle d’arme. Là Tom pu voir à la manière dont Kean affutait ses armes. Dans la salle, tous les guerriers étaient tendus, on sentait la bataille qui approchait. Ils se tournèrent vers Kean mais comme celui-ci les ignorait, ils se tournèrent vers Tom qui décida à répondre à leurs interrogations :
-Mauvaise nouvelle, la princesse a refusé d’évacuer, elle veut se battre avec nous (dit il dans un soupir)
Tom alla ensuite vérifier son matériel pour la ème fois.
Une heure plus tard, tous entendirent des cris perçant d’oiseaux, ils se précipitèrent donc vers la volière. Les oiseaux paniqués criaient en faisant des allers retours entre l’extérieur et le repère. Tom se tourna vers Kean et l’interrogea du regard, il savait que le demi-elfe connaissait le langage des rapaces.

Asyendil :


Un cri strident… Un hurlement long. Une plainte. Plus rien.
Le silence. Pesant…
Cette odeur, nauséabonde… Une odeur de sang, de putréfaction.
Une odeur de mort…
Le froid, la faim et par-dessus tout la soif le rongeaient. Quelque chose de froid coula le long de son dos.
Il frissonna… De l’eau.
Asyendil ouvrit doucement les yeux. Sa vue était floue. Brouillée. Il essaya de bouger mais une violente douleur le parcourut. Il grimaça et se mordit la lèvre inférieure pour ne pas hurler…
Un goût amer l’emplit. Un goût de fer, de sang. Les soldats l’avaient battu avant de le jeter dans cette misérable cellule. Il avait perdu connaissance. Quelle heure était-il ? Depuis combien de temps était-il ici ? Il n’aurait su y répondre. Le mur contre lequel il était attaché était glacial. Humide…
Il inspira profondément.
Les contours devinrent peu à peu nets. Il aperçut que la mousse le recouvrait par endroit et de l’eau s’écoulait par de petites anfractuosités. La cellule n’était pas très grande. De forme circulaire, semblable à puits. C’est alors qu’il perçut une très faible lueur. En effet juste au dessus de lui, à une hauteur considérable, se trouvait une petite ouverture. Elle ressemblait à une persienne. Obstruée par de larges barreaux. Anéantissant tout espoir d’échappatoire. Elle servait juste à faire passer un peu d’air. Il découvrit que c’était la nuit. Mais quelle heure était-il ? A peine plus loin, un petit escalier remontait en direction d’une porte en bois cernée de gros clous métalliques.
Il avait froid. Le mur contre lequel il était enchaîné était glacé. De lourdes chaînes entravaient ses poignets. La position était inconfortable. Douloureuse. La blessure faite par l’assassin le faisait souffrir. La cellule tanguait. Il en avait mal au cœur. Sa gorge était sèche. Il était assoiffé. Il ferma les yeux et laissa retomber sa tête.
Les minutes s’écoulaient…
Il frissonna et cracha un peu de sang. A quoi bond ? Il était prisonnier. Enchaîné et à bout de force. Astharof avait du envoyer son armée. Il ne pouvait rien faire. Si se n’est qu’espérer que Yukina ne soit pas présente à la bataille. Son cœur était à ses côtés. L’usurpateur apparut dans son esprit.
« - Astharof… » Murmura t-il faiblement. Il soupira. L’espoir le quittait. La fatalité l’envahissait.
Les minutes s’écoulaient… lentement et pourtant si vite. Elles filaient, glissaient comme du sable dans le creux de la main. Insaisissables même par la magie.
« - Asyendil, Ļiręn sĦû jhέmåi sæ ώörЂ » Un léger sourire apparut sur le visage de l’elfe. Mais il garda les yeux fermés.
La voix poursuivit.
« $ôŧaδ ξΰsærί aλnüζe ŊŧiжyюЭ,
Бяöùз‐ћѳηΰio §hœçàn Ŧǻnôŧħģ nĕī,
Ώĕősa jâ¢t¥¤ë ßæm Ërïðô ñŧópÌ× »

Cette fois Asyendil rouvrit les yeux.
« - Que fais tu ici ? Pourquoi n’as-tu pas rejoint le monde de Djær ? »
« - Je ne peux trouver la paix » Lui souffla doucement à l’oreille son interlocuteur.
Asyendil le regarda mais ne répondit. Son regard en disait long sur sa détresse. Le spectre le comprit.
« Allons, ne perds pas espoir. Tout ne va pas si mal. L’avenir n’est pas encore décidé. Yukina va bien mais l’armée d’Astharof est toute proche du repère. L’affrontement aura bientôt lieu. » Les yeux d’Asyendil s’illuminèrent quelques instant.
« - Mais que puis-je faire ? Je suis prisonnier. Tu le vois bien. »
« - C’est à toi seul de décider. Je ne puis t’aider. » Ghalan posa une main contre son cœur. « Ne perds pas espoir. Astharof ma tué mais tant qu’il sera sur le trône, je ne pourrais trouver le sommeil. Seul les rebelles et toi pouvez mettre fin à son règne. Asyendil, l’avenir n’est pas encore décidé. Libère toi de tes chaînes. Echappes-toi ! Il n’y a pas beaucoup de garde. La majorité est partie pour tuer les rebelles. Dépêches toi, pars, tu le peux, tu en as la force… » Il s’arrêta et se pencha. « Je dois m’en aller. Je ne puis apparaître longuement aux mortels. Mais saches que je serais toujours à tes côtés. Je veille aussi sur Yukina. Dis lui que je regrette tellement… » Asyendil acquiesça.
Ghalan s’écarta et sourit « Je suis heureux de t’avoir revu mon frère et souviens-toi,
Ąoŧώi‽-ѣύpşąë īċğnā ßæÿsħijô. »
« - ĦaЊεζφ πΰжïбз Ёђsѓіâm ℓѳч. » Lui répondit Asyendil.
Silencieusement, le spectre s’évanouit laissant place à une douce luminescence bleutée.
Le silence revint. L’elfe réfléchissait. Ghalan avait réchauffé son cœur. Sa blessure ne le faisait plus souffrir. Il n’avait plus froid et ne sentait même plus la soif. Il remercia son frère adoptif pour ses paroles et ses soins. Il avait raison. Il ne devait pas abandonner. Il était peut être enchaîné mais peut être pouvait-il aider les rebelles. Il devait le tenter. Il n’avait rien à perdre si se n’est la vie. Il ne devait pas rester ici. Il ne pouvait pas…
Il se redressa et fixa intensément ses chaînes. Il tenta de faire glisser ses poignets. Mais rien ni fit. Elles étaient trop serrées et écorchaient sa peau. Il se mit alors à les étudier. Asyendil remarqua qu’elles étaient assez vieilles et présentait des traces d’usure. Il se concentra et murmura quelques paroles. Il serra les dents pour ne pas hurler en sentant le contact du fer rouge contre sa peau. Puis il prononça d’autres paroles de l’ancien langage. La glace l’apaisa subitement. Les chaînes cédèrent. Le métal ne résistait pas vraiment aux changements de température brutaux. Seul l’alliage de son épée avec cette capacité. Il s’appuya contre le mur et attendit quelque instant immobile, pour retrouver la sensation dans ses membres engourdis et apaiser son étourdissement. Puis il s’approcha de l’entrée et écouta. Il ne perçut aucuns mouvements. Aucuns bruits mise à part le crépitement des torches. Il tâtonna la porte. Le bois était épais et solide. Il n’avait pas assez d’énergie pour invoquer un nouveau sortilège. De plus il n’était pas sur que cela passe inaperçu. Il décida alors d’appeler. Son attente ne fut pas longue. Quelqu’un vint rapidement. Un cliquetis se fit entendre et sans réfléchir le soldat entra. Asyendil se jeta sur lui. Le prit à la tête et d’un geste sec lui brisa la nuque. Les os craquèrent. Le jeune officier n’eu même pas le temps de riposter. La vie l’avait déjà quitté. L’elfe le déposa délicatement au sol. La jeunesse du soldat l’affecta quelque peu. Il ne devait même pas avoir vingt ans. Ôter la vie d’un être d’une manière aussi brutale était quelque chose qu’il détestait. Il ferma les yeux car il ne supportait pas le regard rempli de stupeur et de peur du jeune officier et lui ferma ses paupières, respectueusement et murmura quelques paroles. Puis délicatement, il défit son armure. Son heaume, son casque, sa cotte de mailles et sa cape et s’en revêtit. Il attrapa son épée dont il noua le ceinturon à sa taille et prit sa lance. Enfin il sortit dans le couloir et referma la porte à clé. Celui-ci était vide et faiblement éclairé par quelques torches. Asyendil avait l’air d’un véritable soldat. Mais porté les armoiries d’Astharof le dégoutait au plus au point. Il marcha à travers les galeries. Déambulant ce labyrinthe de cellule. Il imaginait assez bien les prisonniers entassés à l’intérieur. Il était triste de ne pouvoir les libérer là, alors qu’il avait les clés. Il avait d’autres projets et peu de temps pour les réaliser. Mais alors qu’il échafaudait ses plans. Il s’arrêta. Qu’est ce qu’il en empêchait ? Au contraire. Il y avait peu de gardes. C’était le moment de les libérer.
Sans attendre il attrapa le trousseau à clés et en glissa une dans la première serrure qui était devant lui. Le même cliquetis se fit entendre. Il entra. Une sensation nauséeuse le prit soudainement. L’odeur qui émanait de la cellule était atroce. Mais ce qu’il l’horrifia le plus était de voir tant de gens entassés. Les premiers reculèrent effrayé à trop de monde. Certains étaient si maigres, si pâle.
« - Non ne craignez rien, je ne vous ferais aucun mal. » Murmura Asyendil et s’agenouillant pour aider une jeune fille à se relever. Celle-ci se débattit et le mordit à la main comme un chien battu, apeuré. Il enleva alors son casque.
« Ne craignez rien, je suis un des rebelles. Je viens vous aidez à vous enfuir. » Les prisonniers se regardèrent. Asyendil sortit doucement. Il ouvrit une autre cellule et là encore la même réaction. Attristé, il ressortit et tomba nez à nez avec la jeune fille. Ses yeux d’un bleu si pur et pourtant si sombre exprimaient tant de reconnaissance.
« - Merci » Souffla t-elle. Derrière elle apparut un homme âgé mais à première vue robuste.
« - Je vous reconnais, vous êtes guérisseur n’est-ce pas. Vous étiez à Sengoran il y longtemps n’est-ce pas ? » L’elfe acquiesça.
« - Asyendil vous êtes revenus ! » S’écria autre un homme derrière son dos. "L’élémentaliste" était un peu perplexe. Il y avait là de nombreux visages qui jadis, il en était sur avait croisé. Mais il était bien incapable de se rappeler des noms. Mais l’heure n’était pas aux retrouvailles. Il entendit des pas rapides se rapprocher. Des gardes. Il se dirigea rapidement dans leur direction et dégaina. Il fit signe aux habitants de se taire. Au détour du couloir deux soldats apparurent. Tous deux furent surpris. Le premier se fit empaler par la lance. Le second eut la tête tranchée. Asyendil revint à hauteur des villageois.
« - Il n’y a pas de temps à perdre. Prenez leurs armes et prenez les clés. Libérez les autres et fuyez. Il y a peu de gardes cette nuit. Il vous sera facile de sortirent du château. Gagnez la forêt au plus vite. Et dirigez vous vers les montagnes. Là-bas, vous y serez en sécurité. Ne perdez pas un instant. Dépêchez-vous. » Quelques hommes, les plus forts [comme ses précédents interlocuteurs] s’exécutèrent.
« - Mais vous ne venez pas ? » Questionna la jeune elfe.
« - Non je dois régler une chose auparavant. Je sortirais d’ici moi aussi. » La rassura t-il en posant une main sur son épaule. « Courage. Tu connais le château ? » Elle hocha la tête.
« - J’y travaillais sous le règne de Ghalan. »
« - Bien alors tu connais la sortie. Je compte sur toi pour guider les autres. »
« - Oui. » Asyendil acquiesça et tourna les talons. Avant qu’il ne disparaisse la jeune elfe lui demanda pardon pour sa réaction de tout à l’heure. Le mage lui sourit et disparut.
Il monta un long escalier en colimaçon. Les cliquetis se turent peu à peu.
Une grande bouffée d’air frais le submergea enfin. Il inspira profondément. L’air de la nuit était vivifiant. Cela lui fit du bien.
Il traversa la cours rapidement. C’était une nuit sombre. Car la lune avait bien du mal à percée entre tous ces cumulonimbus bien duveteux. Ghalan ne s’était pas trompé. Le lieu était désert. Aucun garde, pas même sur les remparts. Il atteignit très vite l’aile du palais qui faisait office d’appartement privé. Rien n’avait changé mis à part la décoration. Elle était plus sombre, plus austère. D’une certaine manière, il était ravi de retrouver ce lieu qu’il chérissait tant. Mais avec la situation actuelle, il semblait avoir perdu de sa beauté, de sa magie. Un étrange malaise enserrait son cœur au fur et à mesure qu’il avançait.
Au détour d’un couloir, il croisa un commis de cuisine. Il s’empressa de lui demander où se trouvait Astharof, avec une certaine réserve tout de même. Prétextant une importante nouvelle à annoncer au souverain. Le serviteur ne se méfia pas et lui répondit. Asyendil voyait très bien de quelle pièce il s’agissait. Il s’y rendit non sans une certaine appréhension. Alors qu’il approchait, il entendit plusieurs voix et soudainement, elles se turent. Il fronça les sourcils intrigué et soucieux mais frappa à la porte. Personne ne lui répondit mais il entendit un bruissement. Et la voix impétueuse d’Astharof résonna :
« - Entrez ! »
Il poussa les portes et entra. La pièce était quasiment plongée dans le noir. Il plissa les yeux pour s’y habituer. Il jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Il n’y avait personne d’autre. Le cœur de l’elfe se mit à battre plus fort. Il était LA ! Astharof était assis. De dos. Tranquillement dans l’un des fauteuils devant la cheminée. Sans méfiance, sans défense. A quelques pas seulement du mage, qui était comme hypnotisé.
Le souverain ne prit pas la peine de se lever. Il tourna à peine la tête pour regarder le visiteur et apercevant du coin de l’œil l’armure brillante des gardes, ne se méfia point. [Il n’avait à craindre personne de toute manière. Envisager que quelqu’un pénètre dans la forteresse dans l’intention de le tuer était pour lui inimaginable.] Toutefois il semblait contrarier. De plus Asyendil nota deux coupes en cristal. Probablement celle d’Astharof, vide. L’autre à demi pleine.
« - Que me voulez-vous ? » Questionna le roi d’un ton froid et détaché.
« - Mon… Mon seigneur, je vous dérange il me semble, je peux repasser plus tard. Vous avez de la visite. » Astharof tourna la tête et s’aperçut du verre de Karasu.
« - Non mon invité ma fait faux-bond. Que me voulez-vous ? » Pressa t-il d’un ton autoritaire.
Asyendil n’avait pas pensé à ce qu’il pourrait lui dire. Aussi il improvisa dans son nouveau rôle.
« - Cela concerne l’un des prisonnier… Je…» Commença t-il en se rapprochant doucement. Chaque mot qu’il prononçait et en particulier "Mon seigneur" était comme une torture. Un supplice qui lui fendait le cœur et l’emplissait de haine et de tristesse confondues. Il se positionna juste derrière le souverain, qui n’avait pas remarqué son déplacement. Le dominant aisément. Il dégaina silencieusement l’épée. Bafouillant quelques mots pour gagner du temps. Puis d’un geste violent il enfonça la lame dans le coussin du fauteuil. L’arme le transperça. Astharof hoqueta. Il baissa la tête. La pointe de l’épée étincelait sous la lumière des flammes. Un long filet de sang s’écoulait de sa bouche et de sa plaie. L’épée l’avait transpercée de part en part juste sous le sternum. Il porta sa main à sa blessure lorsque qu’Asyendil la retira vivement. Astharof hoqueta de plus belle. Il essaya de se lever mais tomba à genoux devant la cheminée
« - Kaaaaaarrraaassssuuuuuuuuuuuuu » Murmura t-il.
"Karasu ?, Karasu… ?" Ce nom, c’était celui de l’assassin... Asyendil se figea. Il venait d’entendre un bruissement. Son sang se glaça, un frisson le parcourut. L’assassin, il était derrière lui. Le mage fit volte face en tenant fermement son épée à deux mains. Prêt à se défendre. Karasu fit quelques pas sur le côté. L’ombre du rideau l’avait dissimulé, avec son pouvoir. Mais maintenant sa silhouette se détachait très nettement dans la pâle lumière d’un rayon de lune [entre deux nuages ^^]. Asyendil aperçut Yévil derrière ses jambes. L’assassin le retenait mais le loup ne montrait aucun signe d’agressivité. Ils restaient à une bonne distance de l’elfe et le regardait sans ciller. Les yeux du canidé étaient injectés de sang. Les prunelles de l’assassin étaient noires. Elles brillaient de plaisir et de cruauté mais il ne disait rien. Asyendil ne savait pas trop comment réagir. Astharof se traînait sur le plancher, tâchant le tapis d’un rouge encore plus foncé que le tissu. Maculant le sol d’une tâche noire. Il suppliait l’assassin. Mais celui-ci ne bougeait pas. Ne tenant plus sous son regard, Asyendil se dirigea d’un pas mal assuré vers la sortie, en ne tournant pas le dos à l’assassin. Arriver à la limite de la pièce, il s’enfuit en courant, en tenant toujours l’épée contre lui. Karasu lâcha alors son loup, qui se précipita à sa poursuite, les crocs sortis, avide de traquer une proie. C’était un jeu. Un jeu morbide que venait de lancer l’assassin…
Ezéchiel se rapprocha doucement d’Astharof. Il s’agenouilla à ses côtés, en prenant soin de ne pas se tâcher de son sang qui coulait abondement.
Le souverain ouvrit à peine les yeux.
« - Kaaarrraaassssuuuuu ? pooooouuuurrrrqquoi ? »
« - Chut ! Ne crains rien. » Lui répondit-il doucement. « Je ne voulais pas te laisser seul. Nous allons te soigner. Yévil est partit chercher Rhyn. Elle sera bientôt là. » Il posa une main sur sa meurtrissure pour comprimer le sang. « Chut ! Ne bouge pas. Dés que Rhyn sera là, je partirais à la poursuite de l’elfe. » Astharof respirait avec difficulté. Il se laissa faire. Karasu poursuivit son mensonge, exprimant avec beaucoup d’assiduité, la sincérité et la tristesse. « Mais j’ai bien peur que… »
« - Tu as peur de quoi Karasu ? Parle ! » Souffla Astharof crédule.
« - Asyendil, il va chercher la Lance. C’était ce qu’il voulait récupérer depuis le début. » Lui répondit doucement l’assassin. Les yeux du souverain s’agrandirent.
« - Non, je ne veux pas ! Poursuis-le, ne t’occupe pas de moi. Tus-le. Il ne doit pas récupérer la Lance ! » Murmura t-il en hoquetant.
« - Je ne connais pas le mot qui ouvre la porte ! » Poursuivit Ezéchiel sur un ton tragique.
« - Approches ! » Karasu se pencha. Astharof lui révéla le secret à l’oreille. L’assassin se redressa. Son expression avait soudainement changé. Astharof s’en aperçut.
« Karasu ? » Murmura t-il inquiet. L’assassin ne répondit. Il souriait, machiavélique.
« - Chut ! » Souffla t-il perfide.
Les yeux d’Astharof s’agrandirent d’effroi. Il avait aperçu le geste du tueur. Il aperçut l’éclat de sa lame. Si fine, si belle, si tranchante. Il aperçut l’arme s’abattre. Karasu lui trancha la carotide d’un geste sec. Une gerbe de sang gicla. Astharof expira son dernier souffle, les yeux remplient de haine et de frayeur. L’assassin soupira. Il essuya sa dague sur la tunique du cadavre et rengaina son arme. Il entendit des pas courir dans le couloir et se rapprocher rapidement. Quatre gardes apparurent dans l’entrebâillement de la porte. Ils se figèrent lorsqu’ils aperçurent leur roi mort dans un bain de sang, Karasu à ses côtés. L’un d’eux prit la parole avec crainte et émotion.
« - Maître, que s’est t-il passé ? »
« - Il y avait un traite. Un prisonnier s’est fait passer pour l’un d’entre vous et l’a tué. Je suis arrivé malheureusement trop tard. Fermez tous les accès du château. Fermez les portes de la ville. Patrouillez dans les ruelles. Ramenez-le-moi immédiatement. Il doit être puni pour son crime. Dépêchez-vous ou il va réussir à s’enfuir ! » Les gardes s’exécutèrent après un bref salut. Karasu les entendit s’éloigner rapidement. Il se leva et arpenta la pièce. Il prit son verre et le leva. Puis il le porta à ses lèvres et le termina d’un seul trait. Un nouveau règne commençait. Son règne.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Jan - 20:20

Kimi

Kimi avança vers sa nouvelle recrût et l’examina rapidement

«- Bonsoir à toi Almendra, je suis Kimiku et je serais ton nouvel instructeur. Je suis là pour t’apprendre tout ce que je sais mais aussi pour te protéger. Si tu as le moindre problème, je voudrais que tu m’en parles tout de suite. Je ne veux pas de tabou entre nous et une confiance absolue. Tu apprendras à me connaitre avec le temps et j’espère que tu pourras te confier. Si ça ne va pas ou que tu te poses des questions, ne me craind pas et sois honnête je serais te répondre même aux plus absurdes. J’aimerai pour commencer que nous fassions un petit combat, amical bien sur. Je sais que c’est un peu rapide mais j’ai besoin d’une première impression sur tes capacités. Je sais que du sang de vampire coule dans tes veines et donc par déduction logique tu dois savoir voler, nous mènerons donc ce combat dans les airs, cela te convient-il ? »

Kimi avait vu qu'Almendra n'avais pas d'arme sur elle, mais elle avait prévu le coup et lui tendit une épée, simple mais solide qu'elle avait pris à l'armurerie du château, avant de venir au rendez vous.
Almendra sans doute encore un peu intimidée par l’inconnu qui l’entourait ne répondit que pour un hochement de tête puis se mit en garde stagnant dans les airs.
Kimi s’élança à son tour dans les airs en sortant son katana et lui assénât un premier coup d’une puissance moyenne, visant son épée pour déjà tester sa poigne et son maintient de l’arme. Surprise mais réactive, Almendra s’en sortit plus tôt bien, elle ne lâcha pas son arme et réussit même à repousser assez fort le coup en le retournant contre son adversaire. Kimi, après avoir esquivé assez rapidement le retour, fit un salto avant dans les airs au dessus de la tète de la jeune mi-vampire, si bien qu’elle se retrouva maintenant dans son dos. Almendra surprit Kimiku par sa rapidité car en un clin d’œil elle se retourna pour parer le coup qu’elle allait lui donner.

"Très bien, pensa kimi, je vais pouvoir me battre à ma vitesse avec elle, parfait elle maîtrise déjà ça voyons le reste maintenant. Si elle continu comme ça elle pourra devenir une combattante redoutable"
Mais avoir son adversaire dans les airs et non au sol la perturba et elle lança sa prochaine attaque bien trop bas. Kimi en profita et du plat de son katana lui mis un rapide petit coup sur la tête.

« -Tu es assez douée, mais garde confiance en toi et tes coups seront plus sûr. Ta lame doit être un prolongement de ton bras, inutile de tordre ton poignet. Là, tu l'a incliné vers le bas, je n’ai eu qu’à me soulever un peu plus haut pour esquiver et cela ma même ouvert le champ pour te frapper. Ne t’en fait pas cela viendra avec le temps et l’entrainement. Ha, encore une chose ne laisse pas la peur te paralyser même si tu pense que tu n’as pas le temps de parer ou esquiver le coup, garde confiance en toi et tente quant même, cela pourrai bien te sauver la vie. Aller continuons mais un peu plus en altitude cette fois, je veux que tu te serves de l’élément que tu maîtrise et qui t’entoure. Fait comme si tu flottais, sent les courants d’air autour de toi et sert toi en. Ha, si encore une chose concentre toi, cette fois je serai aussi rapide que toi ne te laisse pas surprendre. Là je te prévient mais un ennemi pourrait feindre d'être lent pour endormir ta méfiance et profiter de la surprise pour te toucher! Aller on y va!»

Kimi s’éleva encore plus haut suivit de sa jeune recrût, mais tout à coup plus d’Almendra derrière elle. Un peu paniquée Kimi redescendis en flèche. Elle la retrouva à terre, tout ses sens paressaient en alerte et ses crocs étaient sortis. Ses yeux étaient remplis d’un mélange de tristesse, haine, colère et aussi bizarre que ça puisse paraitre d’un début de soumission. Elle dit alors d’une voix sombre et tremblante:

« Il est là, je le sens, il est tout proche. Il vient pour moi, pour me tuer ou m’asservir. »

Elle semblait terrifiée, son « maitre » n’était pas loin et il commençait à exercer son pouvoir d’attraction sur elle.

Almendra :

Kimi me paru de suite sympathique. Je fus par contre désabusée et inquiète par sa proposition de « se battre » dans les airs. Elle me passa une fine lame légère.
Je montais aussitôt dans les airs en me mettant en garde comme j’avais vu mon frère le faire dans ses entrainements.
Kimi s’élança à son tour et frappa mon épée. Je fus surprise et m’agrippa fermement à mon épée par réflexe.
J'eu l'impression que j’étais plus rapide qu’elle et que j’arrivais étonnamment à parer les coups. Jusque là je n’avais connu que des personnes aussi rapides que moi (semi elfe) ou de vitesse supérieure (elfe/vampire).
Kimi me montra aussitôt sa vrai rapidité qui était égale à la mienne. Comme elle le dit aussitôt, je m'étais fait avoir par son semblant de lenteur.
Après un début stressant, je me détendis en me prenant au jeu. Je pris conscience qu’elle ne cherchait pas à me faire mal et que je ne courrais aucun danger venant de sa part.
J’écoutais avec attention tout ses conseils et je tentais de les appliquer. Elle me suggéra de monter plus haut, ce que je commençais à faire mais tout à coup je sentis un malaise et une peur s’emparer de moi. IL ETAIT LA !!! Je me paralysais, je chutais comme une pierre. Je me repris à quelques mètres du sol et me posa.
Je me mis en position de défense, les ailes étendues, les bras devant moi serrant très fort mon épée, le dos
courbé, les jambes flageolantes. Kimi atterrissait à coté de moi, je lui dis :

-Il est là, je le sens, il est tout proche. Il vient pour moi, pour me tuer ou m’asservir.

Je sentais également une odeur de sang qui me déstabilisait.

Drakul :


Il suivait la piste d’almendra quand il sentit brusquement une odeur de sang. Intrigué, il se métamorphosa en chauve souris et alla voler vers le lieu de l’odeur. Par une fenêtre, il vit le roi Astharoff égorgé. Il ne sut pas quoi penser de cette découverte, d’un coté il avait envie de dire « bien fait », de l’autre il était déçu que ce ne fut pas lui l’auteur du crime, il aurait tellement aimé le tuer lui-même ! Du coup, le spectacle de voir les dragons de Sengoran se réveiller était peut être compromis. Si c’était le cas, il n’avait plus de raison de rester dans ce pays devenu inintéressant. Il ne lui restait plus qu’à récupérer sa proie et partir.
Il trouva facilement la mi-vampire, à ses cotés se trouvait une étrange femme avec des ailes de corbeaux.
D’après l’aspect de la vampire inachevée, elle avait sentit sa venue ce qui le contenta. Il sourit en arrivant devant elle et prit son air le plus courtois.

-Bonjour mesdemoiselles, quelle belle nuit pour se promener n’est ce pas ?

Il vit que les deux femmes possédaient des lames, mais cela ne l’affectait pas.
Il prit la main d’almendra et la baisa. La jeune fille ne réagit pas hypnotisé par son regard vert électrique. Il sentit en même temps la pointe de la lame de la fille à la chevelure de feu contre son coté droit, à l’endroit où se trouvait son cœur qui ne battait plus depuis très longtemps. Malgré tout, il fit semblant de ne pas le remarquer.
Il lâcha la main d’Almendra et s’adressa à elle d’une voix suave, son regard plongé dans le sien.

-Il me semble vous avoir déjà rencontré quelques part, jolie jeune fille. Est-ce moi qui vous ai doté d’une aussi belle paire d’aile ? Il ne vous manques plus que l’immortabilité et la force pour être entièrement une des nôtres jeune demoiselle. Quel est votre nom déjà ?

-A-Almendra begailla t-elle, les yeux toujours rivés sur lui sans pouvoir s’y détacher.

-Quel joli prénom que celui d’un fruit sec d’un arbre de bord de mer du sud.

Le vampire se tourna vers la fille aux cheveux flamboyants qui le foudroyait du regard.

-Je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous rencontrez demoiselle… ?

- Cela ne vous regarde pas, arrêter votre numéro de charme et allez vous en ! Tachez de ne plus approchez d’Almendra non plus !

Cette remarque fit sourire le prince.

-Je suis au regret de vous annoncer que nos routes se recroiseront que vous le veuillez ou non mesdemoiselles.

Sur ce et sans quitter son sourire il prit forme chauve souris et partit.

Le prince était content d’avoir retrouvé sa proie. Il allait essayer de la voir seule à seul afin de pouvoir la séduire et la convaincre de laisser aller son coté vampirique prendre le dessus et perdre son humanité. Au pire, il l’a tuera soigneusement pour qu’elle puisse enfin devenir une vampire entière et puissante.

Almendra

L’arrivée de Drakul me figea. Il m’hypnotisa dès le début avec ses yeux, je ne pouvais plus bouger.
Je ne pus donc ni réagir ni penser pendant toute la durée de sa présence.
Ce fut un soulagement quand il partit mais je tremblais de tous mes membres, je savais que je le reverrais, je me sentais condamner et je sentis en moi le désespoir m’envahir.
Je regardais Kimi, sa présence me réconfortait un petit peu.

Drakul

Avant de rentrer, Drakul décida d’aller voir cette mystérieuse jeune femme qu’on appelait l’empoisonneuse, plus par curiosité qu’autre chose.
Il l’a chercha à l’odeur et finis par la trouver.
Elle habitait une petite maisonnette dans l’enceinte du château.
Il reprit forme humaine, frappa à la porte et entra sans y être invité.
La jeune femme était là terrorisée. Il sentait sa peur.

-Bonsoir demoiselle. (Il s’inclina) Je ne vous veux aucun mal. Je venais vous dire que j’étais agréablement surprit de vous voir vivante. Vous êtes plus résistante que je le croyais, cela force mon admiration. De plus j’ai entendu dire que vous êtes devenue une remarquable empoisonneuse. Félicitation. Je vous propose que nous gardions contact, nous pourrions nous servir de l’un et l’autre mutuellement. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, quoique mouvementé puisque je viens de vous annoncer que votre monarque n’est plus. Hélas je n’en suis pas responsable.

Le prince fit une petite courbette et s’en alla.
Cette fois ci il regagna le manoir qu’il occupait.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:54

El diablo

Pierre avait bien sentit le malaise de Kean et quelque part il était justifié mais la princesse était avant tout la dirigeante de son armée et il lui devait allégeance quelle que soit ses demandes. Il ne prêta que peu d’attention à ses sarcasmes concernant sa manière de mener un combat, sans doute par habitude. Puis après tout son rôle en temps que chef des armées secrètes, quand des ennemis d’un plus grand nombre attaque, est de monter le plus de pièges et de défenses pour les affaiblir. Mais comme Kean l’avait bien fait remarquer, chacun à sa façon de se battre, lui ne fonçait pas juste tête baissé. Il pensa devoir quand même des explications à son ami sur ses agissements mais plus tard, là l’urgence était la mise en place d’un plan solide pour repousser l’attaque de l’ennemi. Il avait envoyé chercher les mages de l’armée secrète, leurs présences étaient nécessaire pour protéger et piéger au mieux la forteresse. Au nombre de 4, ils avaient toute la confiance de Pierre et un niveau de puissance magique grandement suffisant pour la suite des opérations, d’ailleurs ils s’entrainaient depuis longtemps pour ce genre d’événements regrettables. Ils n’allaient plus tarder maintenant, en attendant Pierre commença à répondre à la princesse:

« Je suis à vos ordres princesse, ne l’oubliez pas et je n’ai pas à vous autoriser mais juste à me contenter de vous suggérer. A mon humble avis Kean n’a pas tout à fait tort, votre présence ici est dangereuse pour vous, mais aussi pour les hommes qui voudront vous protéger. Mais pardonnez son manque de délicatesse. Il veut seulement vous protéger au mieux, cette obsession qui l’accable lui en a fait oublier que vous étiez avant tout notre souveraine et qu’il est de notre devoir de vous obéir sans contestation tout en vous protégeant même au péril de nos vies. Pour ce qui es de mon plan de défense même si vous n’êtes pas familiarisée à cela je souhaite vos avis et si vous en avez, vos idées. Prenez votre assurance de chef, car tel est maintenant votre devoir. Vous remplacez les fonctions de votre père même si c’est difficile, je suis là pour vous guider et vous conseiller en proposant mes plans avec ses avantages et ses contraintes, votre rôle consistera à les juger afin d’autoriser ou non leur mise en place. Donc à la fin de cette rapide réunion d’avant guerre je demanderais votre approbation. Maintenant passons à la pratique mon domaine favori, (Pierre eu un petit sourire malicieux). Alors comme l’idée des illusions vous intéresse …»

Les quatre mages entrèrent dans la salle en saluant amicalement au passage les têtes qui ne leur étaient pas inconnus. Après leur avoir fait signe d’approcher, Pierre reprit :

«- Princesse je vous présente Rioku Mizui chef des mages que voici : Léilou, Rahyan et Milio Hitaku tous dotés de grandes capacités qui vont nous servir.

-Princesse, ce sera pour nous un honneur que de combattre en votre nom, saluèrent les mages à l’unisson en une révérence parfaitement synchronisée.

-Maintenant je vais pouvoir répondre à vos questions princesse, Léilou et Rahan sont des experts de l’illusion demi-réel (Léilou rougie, très intimidée par les propos de Pierre) elle consiste à matérialiser des corps animés comme le seraient de vrais soldats. Ils sont parfaitement capables de blesser ou tuer leurs adversaires puisqu’ils sont commandés mentalement par le mage qui les invoquent et dès qu’ils sont touchés ils s’évaporent. Un inconvénient tout de même, lorsqu’un corps s’évapore, il emporte avec lui un peu de puissance magique ainsi qu’une partie d’essence vital de celui qui l’a animé et donc celui-ci devient par conséquent totalement épuisé et vulnérable. Si le mage concerné en crées trop cela peut même lui en être fatal. A tout les deux Léilou et Rahyan peuvent avoir le contrôle mental sur 30 de ses corps simultanément sans mettre en danger leur vie. Ils ont besoin de concentration et d’avoir vu sur la scène, mais après leur invocations ils seront totalement épuisés et n’auront plus la force pour se défendre. Donc pour les couvrir je leur ai trouvé la planque idéale. Dans les murs de la grande salle il y a de toutes petites pièces accessibles uniquement par téléportation et d’où l’on peut voir à travers des fentes camouflées par un sort comme celui que l’on a placé sur la trappe des arbres, qui permet de pouvoir faire entrer un dragon par exemple… ils auront vu sur tout le couloir et la totalité de la grande salle de réunion. Ils y resteront le temps nécessaire, après vous et moi, princesse irons les chercher, chacun leur tour car malheureusement je ne peux téléporter que deux autres personnes en plus de moi en toute sécurité et nous les déposerons à la 2eme forteresse en sécurité où ils pourront reprendre des forces. Il y a plusieurs étages comme vous avez pu le constater donc pour rentrer nos ennemis devront forcément entrer par le premier c'est-à-dire la grande salle et c’est là que commencera notre défense grâce à eux. (Pierre se retourna pour faire face aux soldats présents) D’ailleurs vous tous ici présent guerriers braves et courageux, la bataille ne devrait plus tarder il est grand temps de commencer à vous préparer à recevoir nos invités avec les honneurs qu’ils méritent c'est-à-dire leur mort ! Je vous demande de nous faire confiance pour la suite et de vider les quatre armureries du premier étage pour ne pas que l’ennemi puisse retourner nos propres armes contre nous et prévenez tous les autres combattants qu’ils doivent se trouver à l’ endroit indiqué quant la bataille commencera. Descendez les armes au troisième, c’est là que vous vous battrez, tout ce qui parviendra jusqu’à vous devra être éliminé vous serez la dernière et plus valeureuse de nos lignes de combat alors lancez les préparatifs et tenez vous prêt a défendre la paix de ce pays! Longue vie à notre princesse, l’usurpateur tombera !!! »

Des cris de rage emplirent la salle, tous les hommes étaient prêt à combattre. « Vive la princesse !!! », « retrouvons notre cité enfin en paix !!», « A bat l’usurpateur !!! » des cris fusaient de toute part. Et c’est dans un brouhaha total que les hommes quittèrent la salle pour exécuter les ordres donnés. Quand le tumulte fut terminé et qu’il ne resta plus que les mages, Mizuki et la princesse, Pierre continua :

« Pour la suite du plan je vais devoir dévoiler les capacités du chef de mes mages et pour sa sécurité et celle de tous, je ne veux pas les révéler en publique c’est pour cela que j’ai fais sortir tout le monde. Mais avant je vous explique la suite. Pendant que nous mettrons Léilou et Rayan en sécurité, commencera à se dérouler la deuxième partie du plan. Milio qui sera dans une des quatre petites salles cachées dans les murs rentrera en action, je le téléporterais dans le couloir avant de revenir vous chercher ainsi que Léilou qui, comme le veut son frère, sera la première à être mise a l’abri. Milio possède la capacité de faire pousser les plantes à une vitesse vertigineuse, voila pourquoi j’ai fais apporter tous les arbustes que vous avez sans doute remarqué dans le couloir à votre arrivée tellement il y en a. Il piégera donc les soldats ennemis dans les buissons épineux et les emprisonnera avec des lianes. Les plantes ne sont pas très résistante mais elles permettront à Milio se débarrasser de quelques soldats supplémentaires en les abattant lors qu’ils seront prisonniers. Il peut aussi manipuler les éléments, mais pas les créer, pour parer à cela j’ai placé des torches aux murs du couloir qui lui permettront d’attaquer plus de personne en un coup qu’en combat rapproché. Princesse j’espère que vous ne serez pas trop indisposée par les voyages que nous ferons car il y en aura plusieurs, je tiens à couvrir mes hommes et à vous savoir en même près de moi. Quand Milio aura donné tout ce dont il est capable nous irons le chercher pour le ramener avec les autres. Nos ennemis commenceront alors à descendre les escaliers pour accéder au deuxième étage en ignorant bien sur qu’ils sont piégés. Dans les murs se trouvent des lances flammes et des arbalètes que j’activerais très bientôt. Les marches de l’escalier sont sensibles au poids ce qui déclenchera le mécanisme au passage de l’ennemi. Voila qui les occupera jusqu'à notre retour. A ce moment nous rejoindrons Mizuki et Rioku qui aura prévu à l’avance une très épaisse cage de glace indestructible pour que nous puissions nous téléporter en sécurité. Rioku est un petit prodige, c’est mon bras gauche ici, Mizuki étant mon bras droit (il lui fit un petit clin d’œil au passage se qui détendit un peu l’atmosphère oppressante et silencieuse qui régnait). Enfin tout cela pour vous dire qu’il est capable de réaliser bien des choses impressionnantes et que beaucoup l’envieraient. Non seulement il peut manipuler les éléments mais il est aussi capable de les créer, et cerise sur le gâteau il peut manipuler le temps, il ne dispose que de 4 minutes maximum par tranche de 4 heures. Je me suis toujours demander de quelle manière il procédait, je n’ai d’ailleurs jamais compris malgré ces différentes tentatives pour m’expliquer, enfin… je crois que pas grand monde ne comprendrait. Soit il peut accélérer ces quatre minutes, soit les ralentirent ou même encore stopper le temps, je trouve ça remarquable et très efficace dommage que ça ne soit que si peu de temps mais nous ferons avec. A l’entrée de l’ennemi il divisera la pièce en deux par un mur solide, séparant une dizaine de soldats du coté de Mizuki et la cage. Je nous téléporterais alors en dehors, j’ai appris que vous saviez un peu vous battre donc comme vous l’avez désiré ce sera le moment de vous mettre à contribution pour gagner cette bataille. A nous trois nous ne devrions pas avoir trop de mal à nous débarrasser de dix de ces cloportes ! Pendant ce temps de l’autre coté de son mur Rioku figera le temps mais seulement de son coté, car oui il peut décider de la zone d’influence de son pouvoir. Il se débarrassera d’un plus grand nombre possible d’hostiles puis quand s’achèvera la quatrième minute, il combattra avec la puissance que je lui connais, il fait un remarquable cracheur de flamme, créateur de cercueil de glace ou de pierre, créateur d’éboulement ou d’inondation, bref les cordes à son arc sont multiples et variées pour se débarrasser de personne gênante. Je lui fais confiance pour trouver un moyen de m’attendre pour que je le téléporte hors de la zone de combat en tuant un maximum de monde. Mais lui aussi à ses limites donc je devrais tout de même faire vite pour le récupérer. (Il se retourna vers son ami) Tel que je te connais si tu sens la fatigue frapper trop vite ton corps tu créeras certainement un mur de défense pour te protéger et m’attendre ce sera tout à ton honneur tout le monde a ses limites alors je t’en pris n’en fait pas plus que tu ne peux le supporter. Je viendrais te chercher dès que nous aurons finis de notre coté et que j’aurais ramené Mizuki et vous princesse en sécurité car votre rôle à vous six sera terminé. Nous laisserons ensuite, au plus gros de nos troupes, dirigé par Kean, le soin de tuer,… je veux plus tôt dire égorger, étriper …tout ce qu’ils voudront ça m’est égal, le reste de cette bande de vermines qui ose s’en prendre à vous princesse ! Quant à moi, j’irais sur les lieux de la bataille et je téléporterais tous les blessés ici. S'il reste après ça encore un peu de force à l’un d’entre vous, je lui laisse le soin de les guérir, Milio et Rioku sont très doués pour prodiguer des soins, cicatriser les plaies par magie et beaucoup plus rapide et efficace. Quant à Léilou et Rahyan ils savent aussi le faire mais beaucoup moins bien ils n’en sont encore qu’à l’apprentissage mais je leur fais confiance à eux aussi, si il y a des urgences ils seront trouver les techniques et la force nécessaire. Alors princesse vous savez tout de mon plan, j’attends vos objections ? Ou votre permission pour les préparatifs. Je dois aussi aller voir Kean pour lui dire que je lui lègue le commandement de notre armée au 3eme niveau. Donc princesse je suis à votre écoute et j’attends vos ordres.
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:56

Rhyn :

Le diner en compagnie de Karasu et d'Astharof s'était bien déroulé mis à part l'apparition de Drakul. Rhyn avait réussi à masquer son mal être, du moins au roi, Karasu avait surement du le remarquer mais il n'en fit rien paraître. Rhyn l'en remercia intérieurement. Elle déteste être aussi visible dans ces instants là. Au fil du temps elle espérait pouvoir mieux se contrôler, car quelque chose lui disait qu'elle le croiserait de temps en temps... Mais bon que pouvait elle faire face aux maitres des vampires ? Si ce n'est que l'éviter et continuer sa vie comme si de rien n'était. Sortant de la salle du repas, l'empoisonneuse laissa les deux hommes. Elle avait capté que l'atmosphère était tendu entre eux. Elle avait ressentie la colère de Karasu dès que le roi avait évoqué un certain général... Elle ne savait rien de cet individu, mais elle ne cherchait pas à savoir..Elle l'avait croisé de rare fois mais pas plus. Rester en dehors des histoires des autres c'était sa devise...

Les couloirs étaient calmes, Rhyn marchait sans faire de bruit. Elle se dirigeait vers la volière. Elle n'avait pas oublié qu'elle devait envoyé un message à Maitre Yoda Uchiwa. Arrivée sur les lieux et ne sachant pas quoi écrire, elle pris un rapace,en l'occurrence c'était une chouette rousse, et reparti. Munis de sa chouette posé sur l'avant bras, elle traversa une partie du château pour retrouver son atelier. Chez elle, la chouette fut mise sur le rebord de la fenêtre, qui était ouverte, pour la faire patienter, Rhyn lui demande une souris qu'elle gardait dans une cage pour certaines expérimentations. Le rongeur fut avalé et apprécié par le volatile. La guérisseuse coupa et prépara les ingrédients pour les décoctions qu'elle avait à faire. Puis elle mit des mixtures sur le feu, qu'elle avait ravivé. Rhyn s'installa à son bureau. Prenant un vélin et sortant l'encre noire, une encre qu'elle avait confectionné elle même, Rhyn plume à la main répondit à son maitre. Des traits fins et rapides inscrivirent sur le vélin :

Maitre Uchiwa,

Ma dernière mission s'est achevée, je suis de retour à Walkintz.


Cherchant autre chose à mettre, Rhyn fut interrompu parce qu'on frappait à sa porte, elle se leva la plume toujours à la main. Avant même qu'elle ne réponde cette dernière s'ouvrit et laissa entrer le Prince de la nuit. Rhyn fut très étonné et à la fois effrayé... mais il y avait de quoi elle se retrouver seule avec le vampire le plus puissant de ce monde...

-Bonsoir demoiselle. Il s’inclina Je ne vous veux aucun mal. Je venais vous dire que j’étais agréablement surprit de vous voir vivante. Vous êtes plus résistante que je le croyais, cela force mon admiration. De plus j’ai entendu dire que vous êtes devenue une remarquable empoisonneuse. Félicitation. Je vous propose que nous gardions contact, nous pourrions nous servir de l’un et l’autre mutuellement. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, quoique mouvementé puisque je viens de vous annoncer que votre monarque n’est plus. Hélas je n’en suis pas responsable.

Le vampire parti laissant Rhyn sans réaction. Elle analysait ce qu'il venait de dire. Ainsi il était curieux et voudrait collaborer avec elle. Étrange... Mais après tout c'est toujours bien d'être l'ami d'un puissant que son ennemi...Puis les derniers mots « Votre monarque n'est plus » lui revinrent en tête... Astharof serait mort.. mais elle venait à peine de le quitter, cependant le Prince n'avait aucune raison de lui mentir à ce propos surtout que c'était aisément vérifiable...

A nouveau, des coups furent frappés à la porte, puis cette dernière s'ouvrit à la volée. Ce qui déplu particulièrement à la jeune femme. Un individu essoufflé et en age se présenta devant elle, avant même qu'il parle, elle l'interrompit.

« J'espère que tu as une bonne raison pour débarquer ainsi ! » Le ton était sec!

« Désolée, ma demoiselle, mais le roi est mort, il a été assassiné, il faut que vous veniez. » L'homme avait rougi jusqu'aux oreilles quand il avait entendu le ton glacial de l'empoisonneuse.
Rhyn observa froidement l'homme, il venait de confirmer les dires de Drakul et elle répondit tout aussi froidement.
« Notre sire nous a donc quitté, c'est triste Mais je ne vois pas en quoi ma présence est nécessaire... Je m'occupe des vivants et non des morts.... »

« Je ne le sais, on m'a juste demandé d'aller chercher le meilleur maitre guérisseur du château.Afin que vous confirmiez l'état de feu notre roi. »

« Bien » Rhyn n'avait rien n'à répondre d'autre. D'un regard, elle mit à la porte l'intrus qui semblait proche de l'apoplexie. Ce dernier allait protester mais Rhyn lui fit comprendre qu'elle arrivait.

Avant de partir de son atelier, Rhyn tenait à finir sa lettre... Pourquoi remettre à plus tard ce que l'on peut faire tout de suite...

Maitre Uchiwa,

Ma dernière mission s'est achevée, je suis de retour à Walkintz.
Une nouvelle vient de mettre confier.
Le Seigneur et Roi Astharof vient d'être assassiné.
Je vous transmettrai d'autres informations au plus tôt.

Que la Vie vous accompagne et que la Mort soit reine à vos cotés.

Maître Rhyn.



Le vélin fut plié. Un sceau à la cire représentant un R et un serpent entrelacés, vient scellé le pli. La chouette munis du message partit à grands battements d'ailes. L'animal connaissait la citadelle puisqu'elle en vient. Au moins le grand maitre ne pourra pas lui reprocher de ne pas le tenir au courant. Elle vérifia ses mixtures qui mijotaient puis sortit prenant soin de refermer la fenêtre et la porte.

À la porte l'homme l'attendait pour la conduire auprès du corps. Les couloirs n'étaient plus aussi calmes qu'auparavant. Des gens circulaient. Arrivé dans la même salle, qu'elle avait à peine quitté quelques heures plutôt. Quelques badauds étaient à la porte tentant de voir ce qui se passait. Un couloir fut fait afin de faire passer la guérisseuse, le silence se fit en même temps. Rhyn observa rapidement les lieux. Le corps du roi baignait dans son sang. Vu la quantité il n'y avait aucun doute sur son état. Puis Karasu était là aussi. Son visage et son expression était indéchiffrable...laissant Rhyn perplexe. Mettant cela de coté, elle rejoignit le corps évitant de marcher dans le sang. Elle s'accroupit afin de regarder plus en détails le corps. Une plaie se trouvait dans le thorax. Elle était importante et sans aucun doute aurait été fatale pour le souverain. Puis il y avait une seconde blessure dans le cou. La carotide avait été sectionné sans hésitation par un geste sur. Étrange... ses deux blessures ne concordaient pas vraiment. Pourquoi blesser Astharof au torse si c'est pour lui trancher la gorge après... autant commencer par la gorge c'était plus direct et sur... à moins que cela ne soit plus complexe... Deux armes voire deux mains peuvent avoir été à l'œuvre. Gardant ses réflexions pour elle, Rhyn se releva puis regarda l'assistance.

« Le spectacle est fini. Il est l'heure du deuil. Veuillez respecter notre feu roi. »
Quelques minutes passèrent... mais personne ne bougeait.

« Fermez les portes.Que l'on amène des affaires propres et les plus dignes du roi. » Les soldats hésitèrent mais finirent pas obtempérer. Les plus fidèles serviteurs étaient allés chercher les vêtements. Rhyn ordonna que l'on déplace le corps sur la table. Afin que les premiers soins soient donnés au défunt. Il était nécessaire de redonner une prestance à Astharof, même dans la mort... surtout que les grands du royaume risquaient d'affluer...pour constater par eux même la nouvelle.

Voila, Rhyn ne pouvait faire rien d'autre. Elle se tourna vers Ezéchiel. Il ne semblait pas affecté par la mort de son ami. Remarque le visage de Rhyn ne montrait rien comme à son habitude, il était de marbre. Elle respectait le roi et lui aussi. Cependant, elle n'était fondamentalement triste. La mort était le sort de chacun... toutefois elle s'interrogeait sur son avenir. Astharof était son commanditaire principal qui lui avait permis de s'éloigner de Maitre Yoda. Reste à savoir ce qui se passera avec le nouveau souverain... Évidemment Rhyn se doutait l'identité du successeur...

« Je crois qu'on peut dire : Le roi est mort, Vive le roi. Je présume que le prisonnier qui s'est échappé et qui a commis le régicide c'est l'elfe. En tout cas, il n'a pas lésiner sur les moyens avec les deux blessures qu'il a infligé... » Le ton était volontairement bas. Afin que personne d'autres ne l'entendent à part le principal intéressé Ezéchiel.

Rhyn regarda à nouveau la pièce. La majorité du sang avait été épongé et les serviteurs s'affaireraient auprès d'Astharof.

« Une nouvelle ère vient de débuter... ».Une simple pensée que Rhyn formula à voix basse.
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:58

Kean

Kean écouta les explications rapides de Tom aux autres. Il n'y avait rien à ajouter. Puis des oiseaux virent à lui. Son faucon était parmi eux et c'est lui qui avait conduit les autres vers Kean. Le semi elfe écouta attentivement chacun des volatiles. Pour finir il sourit d'un sourire machiavélique. Il se tourna vers Tom et les autres.

" Les hommes d'Astharof ne sont pas loin. Ils se sont divisés pour attaquer de divers fronts. Il faut se bouger. Faute de savoir ce que manigancent les mages on va improvise! Je ne suis pas général et ne compte pas l'être. Mais il faut toujours un leader dans ce genre de combat... Quelqu'un de volontaire ?"

Personne ne prit la parole cependant ils prirent tous leurs armes.


" Bon, je vois. Il faudrait trois groupes à peu près égaux en force ou en nombre. Ainsi chacun des groupes se positionnera devant une entrée. Cependant rester en retrait. Les archers vous frappèrent en premier. Mais ne tirez pas avant d'être sur de toucher mortellement les ennemis. Puis ça sera le combat au corps à corps. Prenez toutes les armes que vous pouvez porter. Protégez vous les uns et les autres. Ne vous découragez pas. Rester souder ! Et n'oubliez pas nous le faisons en la mémoire de Ghalan ! Gloire à Ghalan et que les chiens d'Astharof baignent dans leur propre sang ! A Ghalan !!!"

" A Ghalan ! " Les cris fusèrent. Les soldats étaient remontés à bloc prêt à en découdre.



Trois groupes se formèrent. Tom se mit à la tête d'un groupe, Kean du deuxième et pour le troisième un vétéran pris la tête. Puis avant qu'ils ne se dispersent. Kean scanda

" L'heure du sang a sonné! Que les ennemis tombent sous nos coups! "

Des cris brutaux et bestiaux raisonnèrent. Ce n'était plus de simples hommes, c'était des soldats redoutables qui se dispersaient pour aller se poster près de chaque entrée. Les flèches étaient encochées prêtes à tuer.

La Dame

Le convoi continuait son chemin dans la nuit noire. Les femmes ne faisaient aucun bruit, elle avait retenu la leçon de l'attaque des vampires. D'ailleurs l'atmosphère était lourde de tristesse. Amalberga ne ressentait pas vraiment de tristesse. Certes, la mort de la jeune fille était regrettable mais cela aurait pu être un vrai carnage. Ils voyageaient depuis un bon moment. Les reliefs d'OKmund se précisaient, enfin le fameux repère secret n'était pas loin.

Cependant, il y avait encore du chemin à faire. Les chevaux commençaient à fatiguer. Mais Amalberga leur chuchota des paroles réconfortantes, leur promettant une bonne avoine à l'arrivée. En espérant que ce soit vrai. Parce qu'en réfléchissant bien à la situation , la Dame amenait tout ces gens innocents dans un endroit soi disant sur pour les sauver mais elle n'avait aucune preuve de cela. Cela pouvait se révéler un piège monstrueux. Mais c'est parce qu'elle connaissait bien Ghalan et qu'elle l'avait côtoyer un moment qu'elle savait que ce genre d'endroit pouvait exister. Puis El Diablo avait un bon fond, il n'enverrait pas des gens à une mort certaine. Le fait est qu'elle allait dans un endroit où elle ignorait tout et en plus des gens dépendaient d'elle. Mais Amalberga ne s'en inquiétait pas pour autant.

Le temps passait... Le convoi finit par arrivée non loin d'un lac. Zéphyr prit de la hauteur afin de mieux cerner l'endroit. Les lacs peuvent attirer toute sorte de créature. Le dragon tournoyait autour du convoi. Ainsi il permit à Amalberga d'inspecter les lieux. Le lac était entouré par les montagnes et la forêt. Le repère avait du être façonné dans la montagne, à la manière des nains. En pensant à cela, Ama pensait à ces amis les nains dans le repère des montagnes de Beorz. Elle devrait les tenir au courant, mais pas tout de suite. Quand elle sera arrivée au repère...qui était tout proche.

Le dragon regardait avançait les chevaux, lentement trop lentement à son gout. Il trouvait dommage que les équidés n'aient pas d'ailes afin d'aller plus vite. Mais le paysage inconnu arrivait à calmer son impatience. Curieux, il regardait partout tout en cherchant un éventuel danger. La bataille avec les vampires lui avait plu mais elle fut de trop courte durée pour lui... Soudain son odorat capata une odeur étrange, il reconnut celle du sang mais elle était mélangé à une autre qu'il n'arrivait pas à identifier... Se concentrant sur l'odeur, il tentait d'évaluer d'où elle provenait. Puis il vit une masse sombre près d'un fourré à quelques pas en amont du convoi. Il fit part de son observation à sa compagne. L'elfe distingua de suite la créature. Mais ils étaient trop haut pour l'identifier. La créature attiré par la chair fraiche avançait droit sur le convoi. Zéphyr perdit de l'altitude. L'elfe put voir la créature plus en détail. Ainsi elle l'a reconnu, c'était un wendigo qui avait du prendre un bain dans le lac. L'odeur non identifiée par le dragon était en fait comparable à celle d'un chien mouillé...

La bête se rapprochait de plus en plus des humains. Le dragon se mit au dessus d'elle, la créature le sentit et leva la tête. Alors la Dame utilisa un sort informulé. Non, elle ne le cryogénisa pas...pas cette fois. Amalberga le dessécha. Par un sort simple mais imparable, l'eau du corps de la créature s'évapora. Le Wendigo n'avait plus que la peau et les os, tel une momie. Le corps sans vie tomba à l'ombre d'un fourré. Voila le danger était écarté... Les femmes du convoi ne l'avaient même pas perçu.

Le convoi finissait par arrivée tout près du lac, il s'acheminait vers la cascade laissant des sillons dans la terre à cause de l'humidité de la zone.... Zéphyr ne pourra pas entrer par là... Il devrait prendre l'entrée aérienne car il y en avait surement une. Amalberga ne pouvait pas délaisser les femmes, pas encore, elles n'étaient pas en totale sécurité. Puis il y avait le labyrinthe à traverser...une autre partie de plaisir... Le dragon se posa, la Dame en descendit puis il s'envola. Amalberga le chargea de surveiller les lieux et l'entrée de la grotte en étant le plus discret possible... Bien sur le contact mental entre l'elfe et le dragon perdurerait même sous la montagne...

Le convoi et l'elfe passèrent s'engouffraient dans la cascade. C'était une vaste salle avec plusieurs couloirs à suivre. Les chevaux s'arrêtèrent sur la demande de la Dame. Les femmes sortaient des convois se demandant ce qu'il se passait. Ama prit alors la parole.

" Rester groupées. Le danger est encore présent. Nous devons traverser un labyrinthe avant d'être vraiment en sureté. A ce moment là vous serez libre de vos mouvements. Mais auparavant vous devez encore m'écouter et me suivre sans discuter ! Qu'une femme de chaque chariot descende afin de mener et de rassurer les attelages. "

Cinq femmes mirent pied à terre et s'occupèrent de leur attelage respectifs. Le convoi était fin prêt pour la nouvelle étape..La dernière....
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Jan - 23:24

Kimi

Kimi ne fut pas réellement surprise par l'arrivée de Dracul, la réaction d'Almendra le lui avait bien fait comprendre. Mais elle n'avait pas du tout apprécié l'approche de celui-ci, il se servait de son pouvoir d'attraction sur eux. Cela n'avait pratiquement aucun effet sur les démons, ce pouvoir consiste à contrôler et attirer la personne ciblée de son coté. Dracul étant du coté du mal, l'attirance était maléfique. Or Kimi étant à demi-démon, son coté démoniaque donnait déjà une emprunte négative a son âme. Dans ce cas l'attirance ressemblait plus a une oppression. Des voix et sentiments néfastes s'emparaient de ses pensées, sa moitié « démon » lui permettait de comprendre facilement que ses pensées ne venait pas d'elle. Kimi eut l'impression que Dracul violait l'intimité de son subconscient et cela faillit la rendre folle de rage, puis elle pensa à Almendra, elle ne serait pas faire la différence dans les pensées qui devaient l'assaillirent, d'ailleurs elles devaient être bien plus forte car c'était elle la cible principal. Cela suffisait, il fallait réagir et vite, elle chassa dans un coin fermé de sa tête sa partie humaine et reprit totalement ses esprits. D'une rapidité des plus impressionnantes, elle sortit son katana, et le pointa en direction du cœur de son ennemi (dans l'urgence c'était le seul endroit qui lui vient à l'esprit pour au moins affaiblir le vampire) puis accompagnant le regard a ses gestes, le menaça de ses yeux les plus sombres et impénétrables. Il dut sans doute comprendre, qu'il n'arriverait pas, sans difficulté à ses fins, de cette façon et pensa sans doute qu'il avait tout son temps donc décida de partir de la même façon qu'à son arrivé en chauve souris. Mais avant de partir, il prit soin d'annoncer clairement ce qu'il voulait obtenir: « Almendra » en ses termes « nous nous reverrons ». C'était une sorte de mise en garde pour rendre cette partie de chasse plus palpitante. La chasse était le passe temps favoris des vampires, la plus par du temps malheureusement pour eux, elle était bien trop facile et perdait de son intérêt, les humains étant quasiment inoffensifs. Surtout pour Dracul, il rencontrait que trop rarement un ennemi assez puissant pour pouvoir au moins un peu lui résister, tout lui était toujours acquis, mais cette fois il avait senti une résistance et cela avait du l'exciter. Il ne lâcherait pas l'affaire et pas ses derniers mots il avait lançait l'ouverture le la chasse! Kimi l'avait bien comprit, Almendra était bien en danger. Il fallait la présenter au plus vite a Astharof, non pas qu'elle est vraiment besoin de son aide pour la protéger mais cela pourrait être bien utile dans les moments où Almendra serait seul. Kimi commença par rassurer du mieux qu'elle pu la jeune vampire:

« -ça va aller Almendra. Ne t'inquiète plus pour le moment, nous ne le reverrons pas tout de suite. Comment vas-tu? Tu es très pale, déjà qu'à l'ordinaire ce n'est pas fameux mais là tu fais peur à voir (elle lui fit un sourire, elle essayait temps bien que mal de lui changer un peu les idées) Je dois t'expliquer une chose importante, tu dois certainement déjà connaître le pouvoir d'attraction. Dracul s'en ai servit à l'instant et son pouvoir et très puissant. Donc si tu ressens des choses négatives en toi, n'en conclu pas que tu as un mauvais fond, ça serait marcher dans son jeu. Ses pensées ne sont pas les tiennes, c'est dur mais il ne faut plus les écouter. Pour d'aider souviens-toi de cette phrase: ce ne sont pas tes pensées qui font de toi ce que tu es, ce sont tes actes qui définissent ton véritable fond! Ne l'oublie jamais et seul toi, doit avoir le contrôle de tes actes. Pour ça, je vais te donner une de mes techniques. Assis toi ici s'il te plait (elle la fit s'assoir dans l'herbe). Alors ça pourrait te sembler absurde, mais le meilleur moyen que je connaisse pour résister à cette attraction c'est de faire le vide dans ton esprit et la méditation, je ne connais rien de tel pour y parvenir. J'ai apprit les secrets de cet art dans une partie très reculée de ce monde et j'ai trouvé ça très pratique. Je sais ça n'a pas l'air très efficace mais crois moi, elle te permettra, en faisant le vide total en toi, de mieux cerner la personne que tu es et prendre conscience de ce que tu veux réellement. Si tu veux nous travaillerons sur ça aussi, d'ailleurs il y a de grande chance pour que ça t'aide à te débarrasser de l'emprise que ce monstre a sur toi... »

Ouriou arriva à ce moment là. Il avait l'air assez pressé, ses grandes ailes noires battaient très rapidement. Il se posa majestueusement près de Kimi, ses puissantes pattes amortirent royalement son atterrissage. Kimi était très heureuse de le voir, et savait qu'il fallait qu'ils parlent, elle commença par le présenter:

« - Almendra, voici Ouriou, il est mon ami le plus fidèle, tu n'as rien a craindre de lui au contraire quant il sera présent, il m'aidera à veiller sur toi. Je dois aller lui parler de tout ce qui se passe en ce moment, je vais donc te laisser quelques minutes, mais ne t'affole pas je ne serais pas loin. En attendant, ferme les yeux, respire profondément et essaei de faire le vide dans ta tête, jusqu'à ne plus rien ressentir à par le vent dans tes cheveux, ne plus entendre tes pensées, juste le bruissement des feuilles dans les arbres. Quant tu y seras parvenu, concentre toi sur ce que tu ressens petit à petit. Ce qui t'aiderait à ce moment c'est de retrouver les pensées de celle que tu étais avant ta transformation. Tu ne pourras pas te défaire entièrement de toutes pressions négatives dès la première fois ,il faut de l'entrainement pour ça, même moi je ne maîtrise pas totalement et j'ai encore bien du mal à connaître mon véritable fond (elle ne voulait pas se confier à elle, seul son dragon avait ce privilège et n'en dit pas plus sur cette guerre qui la tiraillait au plus profond d'elle même) mais je pense que le calme te reviendras. Quant tu ré-ouvrira les yeux appelle moi. Je vais un peu plus loin maintenant, avec Ouriou, tu as besoin de calme, nous te laissons donc à tes pensées. »

Kimi et son dragon s'éloignèrent mais restèrent tout de même à une distance qui permettait d'avoir un œil sur Almendra. Kimi était rempli de joie d'avoir enfin Ouriou à ces cotés, bien qu'ils soit toujours connectés mentalement, l'absence physique leur pesait énormément. Jamais ils n'avaient étaient séparés, certe cela ne fessait que quelque jours, mais la souffrance était bien là. Elle lui expliqua en détail tout ce qui c'était passé et qu'elle n'avait pas eut le temps de lui dire par la pensée; sa pseudo dispute avec Kean et sa haine grandissante envers lui (Ouriou eu bien du mal à contenir sa rage a ce moment là), sa discutios avec pierre, l'arrivée d'Almendra... Puis Ouriou attristé de lui apprendre qu'il devait repartir lui parla de la Dame, il devait la rejoindre pour renforcer un peu l'escorte envoyée a la deuxième forteresse. Alors voilà il fallait encore qu'ils se séparent Kimi ne supporterait plus ça bien longtemps mais se rendit bien compte qu'il serait plus utile là bas et donna donc son accord. Après qu'elle l'ai serré dans ses bras, comme on peut serrer un dragon qui fait pratiquement vingt fois sa taille dans les bras et lui avoir répété plusieurs fois de faire attention à lui, il partit en direction de la Dame et Kimi retourna vers Almendra qui venait tout juste de ré-ouvrir les yeux.

« -Alors j'espère que ça va déjà un peu mieux chère petite vampirette? Je sais que ça fait beaucoup d'un coup mais il faut que je te présente à Astharof très rapidement. Alors dis moi comment te sens tu? Et si tu es prête à jouer le jeu devant lui? »

Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Almendra

Kimi me parla du pouvoir d’attraction de Drakul, c’était donc ça que j’avais ressentis et qui me paralysais devant lui. J’en tremblais encore. Elle me dit que les choses négatives que j’ai pu pensée venait de lui, se pourrait-il que ce soit pour ça que j’avais éprouvé autant de haine lorsque j’étais enfermée dans la citadelle ?
Kimi m’enseigna ensuite à pratiquer la méditation. C’est vrai que ça avait l’air bien. J’essayais donc de m’appliquer à le faire.
Un grand dragon noir arriva à se moment là. Je sursautais, ne m’attendant pas à ça. La bête était magnifique, je m’amusais à comparer ses ressemblances et ses différences avec le dragon bleu de la dame. C’était incroyable quand on y pensait, en l’espace d’une semaine j’avais vu deux dragons alors qu’avant je n’en avais jamais vu.
Kimi m’apprit qu’il s’appelait Ouriou et que c’était le sien. J’aimerai bien un dragon moi aussi.
La demi-démone s’éloigna pour parler à son dragon pendant que moi même je m’entrainais à la méditation mais j’avais tellement de pensée qui me traversaient que ça en était dur.
Lorsque Kimi revient, elle me tendit la main pour me relever en me demandant comment j’allais et qu’elle allait me présenter à Astharof.

-Oui je vais mieux merci. J’ai vu un dragon noir me survoler, il y a cela deux semaines je crois. Est-ce qu’il y a d’autre dragon noir à Sengoran ?

Kimi me regarda étonnée

-Non, normalement que Ouriou, C’est surement lui que tu as vu.

J’acquiesçais. Nous entrâmes dans le château, je suivais timidement Kimi. Très vite nous nous aperçûmes que malgré l’heure tardive, il y avait beaucoup d’agitation dans le château. Une agitation anormale. L’odeur de sang était aussi de plus en plus présente. Nous suivirent l’agitation jusqu’à une porte fermé. Kimi frappa, entendit un "entrer" puis ouvrit la porte pour rentrer. La pièce était richement décorée, mais ce qui marquait était le cadavre à l'intérieur. D’après ses habits et le comportement des gens autour j’en conclu que c’était le roi.
Kimi paraissait abasourdie par ce qu’elle voyait. Dans la pièce, il y avait aussi une femme, les cheveux brun roux et au visage imperturbable ainsi qu’un homme au regard aussi noir que les ténèbres. Ces deux personnages me paraissaient effrayants.
J’attendais donc patiemment à coté de kimiku qu’elle réagisse à la situation.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Jan - 23:29

Yukina :

Elle fût à la fois peinée et gênée par la réaction de Kean, parti si vite de la pièce. Elle aurait aimé le retenir, lui expliquer pourquoi. Mais il s’était évaporé. Peut être que ses explications n’auraient rien changé de toute manière. Elle avait une autre idée en tête. Une idée dont elle n’avait fait part à personne pour le moment. Car celle-ci était dangereuse. Elle mesurait déjà assez bien le risque qu’elle prenait en restant ici. Mais cette idée en revanche était insensée. Ni El Diablo, et encore moins Kean si opiniâtre ne comprendraient ce choix. Et justement, le fait de devoir toujours rester sous le regard vigilant du démon, la contrariait un peu. Elle ne pourrait mettre en œuvre la suite de ses projets… Toutefois, elle écouta attentivement les instructions du démon faisant mine de ne plus y penser. Elle fut étonnée par les plans qu’il avait conçus. Ainsi donc comme il l’avait stipulé avant, il ne la laisserait que peu seule. Il avait déjà tout préparé et ses plans étaient si complexes qu’elle n’osa l’interrompre. Elle le laissa donc poursuivre. Elle ne put s’empêcher de rougir lorsque les hommes présents dans la salle scandèrent son nom, avant de partir au front. Quelques larmes lui montèrent, qu’elle refoula aussitôt. Elle ne voulait pas paraître émotive. Pas à un moment pareille. Or c’est là qu’elle prenait réellement conscience du danger qui les menaçait et que peut être, elle ne reverrait pas ses combattants si dévoués au souvenir de son père. Elle chassa ses sentiments et reporta toute son attention sur le véritable plan d’El Diablo. Les mages l’impressionnèrent. Léilou et Rhayan paraissaient jeune et pourtant si expérimenté dans leur art. Ryoku Mizui quand à lui paraissait bien mystérieux. Yukina ne put percer son état d’âme. Milio Hitaki, lui semblait calme. Tous les quatre devraient jouer un rôle important dans cette guerre. Elle pensa à Asyendil. Etait-il encore en vie ? Peut être bien qu’elle ne le reverrait plus jamais, lui non plus…

Au fur et à mesure qu’El Diablo expliquait ses plans, l’atmosphère de la pièce se faisait plus oppressante, plus silencieuse. La connivence entre Mizuki et le diable bleu la détendit quelque seconde.

Les minutes passèrent… lentes, trop longues. Une heure s'était écoulée. L’heure approchait... La tension était palpable. Electrique, elle semblait flotter dans le couloir tel un spectre.
« - …J’attends vos objections ? Ou votre permission pour les préparatifs… »
Yukina lui répondit avec autant de calme et de lucidité qu’elle pouvait encore avoir en cette heure déjà tardive.
« - Et bien, El Diablo, je n’ais rien à vous redire. Vos plans sont si complexes et si travaillés, qu’il m’est difficile pour le moment d’y voir une erreur. J’espère que vos plans marcheront mais vous-même ne pouvez savoir si l’ennemi a une tactique ou non. Ni combien ils sont. Kean et vous avez raison. Je ne sais plus s’y ma place est ici. Mais je ne peux partir loin d’ici, sachant qu’Asyendil est… Allez prévenir Kean. Dites lui je vous pris qu’il ne m’en veuille pas. Je sais me battre. Je me débrouillerais. Mais il me sembe qu'il est déjà partis, avec les autres combattants. je viens de les entendre, partir en trombe. Sans doute, l'armée n'est pas loin. Dépêchez vous ! Je restes ici.»

Ce furent ses dernières paroles avant la bataille…

Tom

Tom à la tête de son groupe, pensa à sa lynx, il devait aller la chercher. Il dit aux hommes avec lui de prendre avec eux toute leurs armes même animales. Puis il se dirigea rapidement aux écuries et appela Era. La lynx, arriva avec la souplesse du félin et toute excitée du combat à venir. Puis Tom détacha son cheval flamme: au cas où les choses tournerai mal, l'équidé pourrait sortir d'ici. Avant de retrouver ses hommes, il fit un détour pour prévenir Diablo.

-Pierre, les oiseaux de proies nous ont prévenu de trois groupes armées qui sont en train d’encercler le repère, nous devons avons commencé à nous mettre en place. Je ne sais pas si nous nous reverrons donc je vous souhaite bonne chance.

Puis Tom se tourna vers la Princesse.

-Enchanté de vous avoir connue princesse Yukina.

Puis l’archer alla rejoindre ses hommes, toujours accompagné de sa fidèle lynx. Le combat était imminent, la
tension à son comble. Qui savait combien allait survivre à tout ça.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
Admin
Admin
Admin


Messages : 69
Date d'inscription : 11/01/2010

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Jan - 23:31

Karasu :

Le tout nouveau seigneur, resta dans la pièce, laissant le reste du château s’agité. Il se campa devant l’un des grands vitraux qui composait la pièce. Il ne fixait rien en particulier. Juste le vide et ne prêtait même plus d’attention à l’attroupement qui s’accroissait aux portes de la salle. Il ne remarqua pas non plus le bref passage du vampire. Complètement étranger à ce qu’il l’entourait.
Revenant peu à peu à la réalité après de longues minutes dans un état passif, il finit par entendre des pas se rapprocher. Dédaignant regarder le nouvel arrivant, il ne fut pas surpris de voir Rhyn et ne lui fit aucune remarque. Impassible et complètement neutre, il reporta son attention dans le vague. Il la laissa donner ses instructions, ne prêtant que peu d’attention à ses injonctions.
« - Je crois qu'on peut dire : Le roi est mort, Vive le roi. Je présume que le prisonnier qui s'est échappé et qui a commis le régicide c'est l'elfe. En tout cas, il n'a pas lésiné sur les moyens avec les deux blessures qu'il a infligé... »
Il ne lui répondit pas. Elle poursuivit à voix basse. Sans doute pour elle-même. Mais l’assassin, l’entendit. « Une nouvelle ère vient de débuter... ».

Il fulmina et lui répondit, cette fois, à voix haute, pour que tout le monde entende :
« - Asyendil, l’a d’abord touché à l’abdomen, Astharof, à voulu répliquer dans un dernier effort. L’elfe lui a alors tranché la carotide. Malheureusement je suis arrivé trop tard. J’ai préféré rester au côté de mon ami plutôt que de me lancer à sa poursuite. Astharof a expiré son dernier souffle, avant que quiconque ne puisse agir. Voilà ce qui s’est passé. Il n’y a rien à ajouter. Bien entendu, je reprends sa succession. Je désire ardemment tuer son meurtrier ! » Il se calma un peu et se retourna. Il regarda Rhyn droit dans les yeux, comme pour appuyer ses mensonges et ainsi les transformer en vérité. Les domestiques s’était arrêtés. Aucuns n’osaient affronter le regard de l’assassin. Mais tous avaient compris que leur sort ne changerait pas.
« Astharof aura le droit à des funérailles digne. J’en fais le serment en tant que nouveau roi. Et je jure de tuer Asyendil.»
(Cette fois ci, c’était vrai)

L’empoisonneuse ne lui répondit pas. Elle se détourna et arpenta la pièce autour du corps. Les laquais s’étaient remis au travail. Leurs gestes étaient saccadés, comme manipulé par la peur. Ils avaient presque fini d’éponger le sang. Toutefois, le sol en était imbibé et une large trace rougeâtre persistait.

Les serviteurs quittèrent la pièce. Agnar apparut dans l’entrebâillement de la porte. Le géant posa ses yeux sur Rhyn, Il la regarda bizarrement, avec insistance et convoitise. Karasu interrompit brutalement ses fantasmes.
« - Agnar, assures-toi que la forteresse et la ville soient totalement closes. Recherche le prisonnier et si tu vois Yévil, préviens-moi de suite ! »
« - Ah Ba ! C’est du joli ce qu’il a fais ton prisonnier ! Je m’en occupe Karasu.» Il s’éloigna rapidement, non sans avoir jeté un dernier regard avide vers Rhyn.
Ezéchiel commençait à s’impatienter. Il regarda Rhyn et pensa subitement à sa situation.
« - Rhyn, Astharof n’étant plus de ce monde, cela veut dire que tu n’es donc plus à son service. Toutefois, je te laisse la possibilité de rester ici si tu le souhaites. La décision n’appartient qu’à toi. Sur ce, je te laisse. L‘odeur du sang me monte à la tête et je dois retrouver l’assassin au plus vite.»
Il se dirigea vers la porte lorsque l’on frappa à celle-ci. Ezéchiel grommela et se résigna.
« - Entrez ! » S’exclama t-il sur un ton froid.

La porte s’ouvrit. Une jeune femme aux cheveux flamboyant et aux ailes noires de jais s’avança, suivi de près par une jeune vampiresse au visage d’ange. Karasu fut étonné de voir de si jolies filles entrer dans cette pièce. Toutes deux semblaient abasourdies par la scène, en particulier la première.

Il avait déjà vu cette jeune femme. Quelque part… sa chevelure de flamme, ses traits, sa grâce... Il l'avait déjà vu, quelque part...

« - Qui est vous ? Et que voulez-vous ? » Poursuivit-il sur un ton ferme en chassant ses pensées.

Asyendil :


Sa respiration était rapide et saccadée…
Ses poumons semblaient s’enflammer à chaque inspiration…
Il avait l’impression que son cœur allait déchirer sa poitrine…
Ses tempes allaient exploser.
Sa gorge n’avait jamais été aussi sèche.
Les minutes s’écoulaient.

Assis dans une ruelle très sombre de la ville, il reprenait peu à peu son souffle. Il avait très chaud sous le heaume et la cotte de maille. Il décida de les ôter. Cela le gênait dans ses mouvements. Il se leva et en restant bien dans l’ombre, commença à retirer l’armure. Le heaume, le casque... Il grimaça lorsqu’il dut retirer la cotte de maille. Son avant-bras était sanguinolent. Entaillé par de profondes meurtrissures, il retira vivement le croc resté planté dans sa chair avant de se laisser tomber le long du mur…

Arriver à la limite de la pièce, il s’enfuit en courant, en tenant toujours l’épée contre lui. Karasu lâcha alors son loup, qui se précipita à sa poursuite, les crocs sortis, avide de traquer une proie. C’était un jeu. Un jeu morbide que venait de lancer l’assassin…

Asyendil courait, courait dans un couloir sans fin. En jetant de rapide coup d’œil derrière lui, il apercevait le loup se rapprocher. Ses yeux rouges injectés de sang. Ses crocs si étincelant. La salive dégoulinante de sa gueule… C’était une vision cauchemardesque, digne d’un scénario de film d’horreur… Le loup n’était plus qu’à quelque mètre. Soudain il bondit. Asyendil surprit son assaut. Il pivota et pour protéger son visage leva son bras. Le loup l’agrippa en referma sa mâchoire. Ses crocs s’enfoncèrent comme un couteau dans du beurre. Asyendil se retint d’hurler. Il riposta en donnant un violent coup de poing près de l’œil du monstre. Celui-ci lâcha prise, reprit son équilibre avant d’attaquer de nouveau. Mais cette fois, l’elfe dégaina son épée et l’interposa. Le loup s’arrêta dans son élan.
La tension était à son comble. La bête immonde était hargneuse et avide de sang. Lui n’avait pas assez de force pour l’affronter. Surtout que l’épée paraissait dérisoire face à la créature et qu’il n’avait pas assez d’énergie pour créer un sortilège. Derrière, à l’autre bout du corridor, il entendit des pas se rapprocher. Des gardes. Il n’avait aucune échappatoire. A moins que… En une fraction de seconde, il baissa sa garde et se précipita dans une des pièces de la forteresse. Il referma juste à temps la porte. Les griffes du loup se plantèrent dans le bois, laissant de grandes traces mais la porte résista. Un passage secret, il était bien tombé… Il l’emprunta aussitôt…
De l’air frais…

La suite n’était plus que brume dans son esprit… Il avait atteint la ville avant que l’on ne referme les portes du château. De là où il était, l’elfe apercevait en contre plongée la sombre forteresse. Un à un, les vitraux s’illuminaient. Il imaginait assez bien l’agitation qui y régnait. De temps en temps, il entendait une patrouille de soldat. Passer non loin de sa cachette. Aussi, il ne devait pas rester ici.

Il se releva et avança, sur ses gardes, tenant fermement l'épée. Le mage avançait rapidement, longeant les murs, se cachant dans l'ombre… Or l’agitation était moindre dans certains quartiers. Les soldats en effectif réduit, ne pouvaient patrouiller tous les quartiers en même temps. De plus certaines entrées ne devaient pas être totalement gardées. Ghalan avait prévu, comme pour les deux repères, des entrées et sorties plus ou moins cachées. Ce fut effectivement le cas. Le mage, passa l’enceinte de la ville sans se faire remarquer. Il se dépêcha d’atteindre l’orée du bois. Malheureusement, sa piste était facile à suivre. le sang coulait le long de son avant-bras et de sa main, parsemant le sol de goutellettes écarlates. Il n'y fit attention et se laissa glisser le long du tronc.
Puis il ferma les yeux. Mais très vite, il sentit quelque chose se rapprocher. La licorne apparut subitement devant lui.
« J’ai senti ta présence, dés que tu as passé l’enceinte de la ville. Siplh est parti rejoindre les rebelles, il va protéger Yukina. Il semblerait qu’elle reste ici et se batte. Il n’est pas encore trop tard. La bataille vient tout juste de commencer. Il n’est pas encore trop tard. »

Asyendil, interloqué par Horcönshiela, ne trouva rien à redire, il monta sur son dos. La licorne partie au petit trop, sentant la fatigue de son cavalier.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org
£lyador
# Modo #
£lyador


Messages : 536
Date d'inscription : 12/01/2010
Age : 33
Localisation : Ly¤n

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Jan - 19:08

Daëron :

Le général avançait toujours en tête, sur de lui, excité. Son second, toujours à ses côtés au même rythme que le sien et d’humeur assez égale. L’infanterie marchait à quelques mètres derrière en rang serré. Prête au moindre signal. Ecoutant attentivement, les moindres bruits de la forêt. Or celle-ci était tristement silencieuse. Un silence de mort. Les animaux avaient désertés le lieu, d’habitude si enchanteur. Tous ces hommes étaient expérimentés au combat et aucuns ne craignaient les rebelles. Ils avançaient ainsi silencieusement, en professionnels qu’ils sont. Faisant attention à ne pas marcher sur des branches qui craquent, à ne pas faire bruisser les feuilles mortes… Même les chevaux semblaient se prendre part au jeu. Daëron percevait néanmoins la nervosité de sa monture Zildhaya. L’étalon piaffait nerveusement. Les chuchotements de son maître ne le calmait que très peu. Tous deux étaient ardant, presque fiévreux de se battre.
De temps en temps, le semi-elfe regardait le ciel attentivement. Sa vue perçante d’elfe, lui permettait de suivre facilement les voltiges de Kefner. Le griffon avait pris les devants. Trop impatient de goûter à la chaire humaine et de se délecter des cadavres. Le semi-elfe attendait son signal, lorsqu’il apercevrait les rebelles.
Un peu plus tôt également, le général avait lâché le monstre. Le cerbère avançait rapidement mais à une certaine distance de l’armée. Parallèlement à sa piste. Daëron, le suivait par la pensée. Il percevait son ardeur et surtout sa faim…

Les minutes s’écoulèrent, lentes, trop longues. L’heure approchait. Mais là, aucune tension ne planait au dessus du groupe armé. Une heure s’était déjà écoulée. Ils n’étaient pas loin. Kefner devint de plus en plus excité. Daëron reçut un message télépathique. Il sourit ravi et fit un signe à ses hommes. Le griffon poussa un cri strident. Il rabattit ses ailes en une fraction de seconde se posa au sol. Il attendit patiemment en regardant tout autour de lui. Le général et ses hommes attendirent patiemment. Au bout de quelques minutes, ils se remirent en marche et forcèrent l’allure pour rejoindre au plus vite la chimère.
C’était trop calme, bien trop calme. Trop facile aussi. Kefner se tenait devant une trappe, assez large. Fermée. L’entrée du repère. Sans rebelles. Se pouvaient-il qu’ils aient déserté ? Ces lâches ne savent même pas se battre ! Pensa Daëron. Toutefois il préférait sans assurer et entrer dans l’ex-repère.

Il mit pied à terre. Les autres cavaliers firent de même.
« -Ouvre la porte ! » Ordonna t-il à l’un des soldats le plus proche. (Il se méfiait. Peut être y avait-il un mécanisme à l’ouverture de la trappe. Un piège mortel. C’est pourquoi, il ne voulait pas le faire lui-même.) Le soldat s’exécuta avec précaution. Il ouvrit brutalement la trappe et s’écarta aussi vite. Rien. Il ne se passa rien. Daëron se détendit un peu. Il entra lentement. L’infanterie le suivit. Tous les hommes entrèrent. Ils avançaient, attentifs. Tendus et sur le qui-vive. Daëron se sentait observé. Il n’aimait pas ça. Les ailes du repère étaient faiblement éclairées. Il sursauta. La trappe venait de se refermer brutalement. Il n’y avait plus aucune issue possible. Le silence retomba mais il fut de courte durée. Un grondement sourd grandissait. Des rebelles apparurent, prêts à se battre. L’armée recula et entra dans la première pièce qui apparut devant elle. C’était une assez grande salle, de forme circulaire. Il y avait une table au centre et plusieurs fauteuils disposés autour… Les rebelles entrèrent. Le combat s’engagea. Mais il y avait là une chose surprenante. A chaque coup fatal porté par les soldats, les rebelles se dissipaient comme des spectres. De la magie ! Se n’était qu’illusion.
« - Economisez vos forces ! Hurla Daëron. Se ne sont que des pantins ! » L’enchantement fut rapidement brisé. Seulement une trentaine de corps étaient apparus, contre vingt guerriers expérimentés et un griffon. Cinq de ses hommes gisaient à terre. Deux étaient morts. Les autres étaient blessés dont l’un gravement.
« Vous autres suivez-moi. » Ordonna sèchement Daëron à ses hommes. Il s’arrêta. Quelque chose approchait. La porte s’ouvrit brutalement. Et des hommes armés entrèrent brusquement. Le général salua son second. Ensemble, il pourrait poursuivre plus aisément dans le repère. « Essayez de trouvez une sortie. Il doit y avoir plusieurs entrées dans ce labyrinthe ! » Dit-il simplement aux blessés avant de quitter la pièce. Il ne faisait pas grand cas de ses hommes tombés au combat pour le moment.
L’armée composée alors de plus d’une trentaine d’homme s’avança. Au détour d’un couloir, ils se retrouvèrent, non pas encerclés par des humains, mais par des végétaux ! Le général se demanda si se n’était pas une blague. Mais tout ceci était très lugubre. Les illusions créées auparavant, étaient l’œuvre de mage. Il pouvait y en avoir d’autre…
« - Soyez prudents ! On nous observe ! » En effet il n’arrivait pas se débarrasser de cette sensation. De se frisson… Les plantes ne pouvaient pas être décoratives. Il y en avait beaucoup trop !

Il n’avait pas tord. Arrivé à l’autre extrémité du couloir. Le piège se referma. Des tentacules végétales les agrippèrent. Des épines aussi longues et effilées que des poignards tranchèrent les corps. Kefner hurla. Il venait d’être touché au flan. Daëron grimaça. Lui aussi venait d’être touché. Il donnait des coups rageurs, dans les branches et tentait d’atteindre le pied des arbustes. Plusieurs de ses hommes tombèrent à terre. La sève et le sang se mêlaient en une bouillasse marronnâtes. Les végétaux semblaient pousser comme par enchantement, grandissant sans cesse. Même leurs tiges coupées semblaient repoussées... Soudain, une salve de flèche les frôla. Touchant les monstruosités végétales qui s’agitaient de plus belle en redoublant de vivacité. La dernière division de l’armée d’Astharof, venait d’apparaître. Juste à temps, à l’autre bout de l’aile. Le général et le reste de son armée encore en vie se dégagea. Quatre homme gisait à terre. Son second était mort et baignait dans le sang, criblé d’épines. L'un d'entre eux se trainaient agonisant. Les deux autres se débattaient dans les lianes. Mais pour Daëron, il était hors de question d’achever ses souffrances ou de les libérer. Il aurait fallu affronter de nouveau les végétaux. L’armée ne pouvait plus faire marche arrière. C’était trop tard. Mais là encore il comprit qu’il s’agissait de magie…

Soudain, un grognement rauque suivit d’un hurlement interrompirent brutalement ses pensées. L’armée avança rapidement dans la direction du bruit. Kefner poussa un cri perçant. Là, quelques mètres plus loin, se trouvait le cerbère. Le monstre tenait sous son poids, entre ses griffes un jeune homme. Il était couvert de sang. Et sans armes, tentait de lutter avec ses poings contre les trois gueules du monstre. Il hurlait de douleur à chaque lacération sur son torse. Kefner vint à sa hauteur, lui agrippa une jambe et lui arracha. Il hurla de plus belle. Les torches à proximité s’intensifièrent soudainement. Le mur derrière la scène cruelle, qui semblait ne jamais prendre fin, avait été détruit. Il y avait une petite cavité artificielle. Une sorte de petite salle à l’intérieur même du mur…
Un mage pensa Daëron qui se délectait de sa souffrance. Il s’approcha en claudiquant légèrement et écarta les deux chimères avides de chaire fraîche.
« - Ou sont les autres rebelles ? » Questionna Daëron. Le mage ne répondit pas. Il se traînait pitoyablement dans son propre bain de sang. Le jeune homme, même sous la lame du général refusa de répondre. Lassé, le semi-elfe s’écarta. Les deux chimères se jetèrent sur lui. Le cerbère lui assena un violent coup de griffes au visage, lui brisant la mâchoire. Le griffon perfora sa poitrine et lui arracha le cœur qu’il engloutit. Le jeune mage hurla de douleur. Le sang gicla et tout redevint calme. Daëron nota que les plantes, auparavant devenues monstrueuses redevinrent tout à fait normale, Les soldats restés prisonniers les rejoignirent. Les blessés, laissés sur place.
Se devait bien être un mage. Peut être était-ce celui qui avait créé les illusions. E tout cas maintenant, ils étaient fixés. Ils n’étaient plus seuls. Et il semblerait que les rebelles aient préparé une tactique. Ils avaient su que l’armée attaquerait se soir. Il n’y avait plus aucuns doutes pour le général. Il y avait un traite au palais. Karasu… pensa t-il. Il n’avait jamais eu confiance en ce semi-démon, au caractère imprévisible. Il le lui fera payer dés qu’il aura terminé cette mission.

L’armée se remit en marche. Rapidement. Plusieurs fois, Daëron crut se perdre dans ce dédale sombre. Mais finalement, il trouva un escalier. Il l’emprunta. En descendant l’escalier, il entendit un petit mécanisme. Un très léger cliquetis. Il s’immobilisa aussitôt. Les soldats derrière lui en firent de même. Mais il n’y avait toujours aucuns bruits. L’armée tomba de nouveau sur de longues galeries, désertes et sombres. Daëron se méfia. Le cliquetis devait forcément être un mécanisme. Après ce qu’ils avaient enduré, cela ne l’étonnait plus. Et le couloir qui se présentait à eux était bien trop calme…
Il fit passer trois hommes devant et leur ordonna d’avancer sous peine de les tuer lui-même s’ils n’avançaient pas. Obligés, ils firent quelques pas mal assurés. Daëron avait une fois de plus vu juste. A peine eurent-ils fait quelques pas que deux d’entre eux se retrouvèrent empaler sur le mur, le dernier fut carbonisés sur place. Un sourire ironique s’afficha sur le visage du semi-elfe. Il fit passer de nouveau trois hommes devant lui, avec cette fois des instructions précises…

L’armée traversa rapidement le couloir piégé. Certaines flèches d’arbalètes, ricochèrent sur le lourd métal des boucliers. D’autres atteignirent leur cible… Enfin ! Enfin ils atteignirent un nouvel escalier, qui descendait de plus belle. Les guerriers reprirent leur souffle. Daëron compta ses hommes. Sur la soixantaine de soldats, partis du château, plus tôt dans la journée, il n’en restait maintenant qu’un peu plus de la moitié. Environ quarante hommes. Il était prêt à rebrousser chemin. Mais il ne voulait pas décevoir Astharof. Et encore moins faire plaisir à ce traite de Karasu ! Mais il ne savait pas non plus ce qui les attendait à ce troisième étage souterrain. Quels autres pièges les attendaient ? Il concerta ses hommes, les plus aguerris de tous. Ils furent d’accord pour continuer. Car ils ne voulaient pas avoir traversé toutes ses épreuves pour rien. Les rebelles n’étaient pas loin… Ils descendirent les marches lentement mais sûrement…
Le cerbère (insensible aux petites piqures que les flèches lui avaient causé, pris les devant, suivi de Kefner, toujours excités, et surtout très énervé. Il n’avait en rien perdu de son ardeur, malgré sa profonde blessure au flanc, du au végétaux auparavant. Ils furent accueillis chaleureusement par des rebelles, cette fois bien vivants…

Rhyn :

Dans la salle, les serviteurs s'agitaient autour du défunt roi. Rhyn laissait faire les choses. Elle ne s'était pas attendue à de quelconques explications sur ce qui c'était passé. Pourtant, elle en a eu...

« - Asyendil, l’a d’abord touché à l’abdomen, Astharof, a voulu répliquer dans un dernier effort. L’elfe lui a alors tranché la carotide. Malheureusement je suis arrivé trop tard. J’ai préféré rester au côté de mon ami plutôt que de me lancer à sa poursuite. Astharof a expiré son dernier souffle, avant que quiconque ne puisse agir. Voilà ce qui s’est passé. Il n’y a rien à ajouter. Bien entendu, je reprends sa succession. Je désire ardemment tuer son meurtrier ! »

Houla ! le nouveau roi semblait sous tension, vu le ton qu'il employa. En même temps vu la situation cela pouvait se comprendre... Les explications semblaient toute à fait probables. Rhyn n'avait aucune raison de les remettre en cause. En même temps qu'elle y croyait ou pas...Le résultat serait le même, Astharof serait toujours mort et Karasu toujours le nouveau Roi. De ce fait elle ne dit rien et le laissa parler.

« Astharof aura le droit à des funérailles dignes. J’en fais le serment en tant que nouveau roi. Et je jure de tuer Asyendil.»

Quoi de plus normal... Cela aurait pu paraitre étrange qu'il ne compte rien faire pour tuer le régicide... Enfin bref, Rhyn se tut encore une fois et marcha dans la pièce surveillant les faits et gestes des serviteurs. Ils suintaient la peur, pauvres petites choses. La jeune femme s'en amusait. Remarque être entourés par un assassin notoire et une empoisonneuse renommée ne les aidaient surement pas... Ils finirent par partir.... Plus de distraction pour Rhyn, dommage...

Regardant par les fenêtres, Rhyn vit des points lumineux s'agitaient au dehors. Il ne fallait pas oublier que c'était la nuit et de ce fait les gens se promenaient avec des torches... Examinait la vue, c'est alors qu'elle sentit un regard pesé sur elle. Se retournant fessant face à la porte, Rhyn vit un type immense. Plutôt un géant oui c'est le qualificatif qu'on pouvait lui donner... Elle le jaugea du regard, mais ne savait pas quoi en penser... Puis Karasu, lui confia une tache afin de le congédier. Une autre distraction qui partait, décidément...

« - Rhyn, Astharof n’étant plus de ce monde, cela veut dire que tu n’es donc plus à son service. Toutefois, je te laisse la possibilité de rester ici si tu le souhaites. La décision n’appartient qu’à toi. Sur ce, je te laisse. L‘odeur du sang me monte à la tête et je dois retrouver l’assassin au plus vite.»

Oh, voila au moins des paroles qui intéressaient vraiment l'empoisonneuse. Elle était à présent libre, enfin presque, il ne fallait pas oublier le vieux Yoda. Au moins il ne la chassait pas du château. Avoir une place à la cour est une chose importante pour les affaires et les divers contrats. Cependant elle réfléchit à l'avenir... Rester ou partir ? Pour l'instant, elle avait des contrats à honorer sur place... Donc aucune raison de partir. Puis après, elle prendrait le temps de voir venir...
L'odeur du sang ? Hum c'est vrai que cela sentait le sang, mais Rhyn n'en était pas dérangée. Cependant, Rhyn n'avait plus de raison de rester dans cette pièce. Certes elle aurait pu veiller Astharof, mais voila quoi... Elle avait des mixtures sur le feu...

Mais Karasu et Rhyn furent stoppés dans leur élan pour quitter la pièce, par l'arrivée de deux étranges visiteuses. Karasu avait déjà posé les questions... Rhyn n'avait plus rien à dire. Elle aurait pu partir mais décida de rester...Peut être que c'était une nouvelle distraction...

Le visage des nouvelles arrivantes ne lui disait rien, absolument rien, tout simplement car elle ne les avait jamais croisé... Rhyn les jugea du regard... Méfiante comme à son habitude...
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMar 16 Mar - 21:38

Kimi

En entrant dans la salle, Kimi tomba tout de suite sur le cadavre d'Astaharof.
Il avait encore des traces de sang sur lui et son visage était encore crispé par la douleur qu'il avait du endurer au moment de sa mort.
Puis Kimi analysa très vite la situation autour d'elle. Il y avait un homme au regard sombre et mystérieux qu'elle n'eut pas de peine à reconnaître, elle l'avait vu la première fois où elle était arrivée au château. Et un peu plus en arrière une femme très froide de prime a bord mais avec une étincelle de mesquinerie au fond des yeux.
Kimiku se souvint alors qu'Astharof avait envoyé son meilleur assassin ainsi que la plus brillante de ses empoisonneuses à la poursuite de la princesse. En les voyant tout les deux réunis, tout lui parut clair, c'était ces deux là! Maintenant qu'elle savait à qui elle avait à faire, il lui fallait reconstituer à peu près ce qu'il venait de se passer. Les deux personnages semblait calme malgré la mort de leur souverain, savaient- ils si bien cacher leurs émotions ou sa mort ne leur importait-elle peut?
L'assassin avait du sang sur ses vêtements (elle reconnue l'odeur de celui d'Astharof, les démons ont un odorat très développé un peu comme celui des chiens) donc soit il avait vu et peut être même participé à la scène, soit il avait essayé de ranimer le défunt. Tout
n'était pas clair, mais pour le moment tout ce qui compter c'était de s'adapter au plus vite à la situation.

Kimi pensa aussi à l'odeur du sang qui devait monter à la tête de sa protégée, elle
mis alors son bras devant Almendra comme pour l'écarter d'un danger et lui dit tout bas en la regardant droit dans les yeux :

-retourne toi je vais leur parler toi surtout ne regarde pas le cadavre et reste concentrée, ne perd pas ta conscience humaine, courage !

Ensuite Kimi se retourna et s'adressa à l'assassin:

- Je me nomme Kimiku, informatrice du grand roi qui vient de perdre la vie et voici Almendra récemment vampire, elle est mon apprentie et m'a été très utile pour trouver le repère des rebelles. D'ailleurs qui va remplacer votre dirigeant a présent? Ses troupes sont partis au combat, il ne faudrait pas que leur victoire ne servent a rien! Je n'aime pas que mon travail ne porte pas ses fruits. Je me suis présentée j'attends que vous fassiez de même et aussi que vous m'expliquiez ce qui s'est passé ici? »

Elle porta un regard interrogateur aux deux individus ainsi qu'au corps d'Astharof inerte au centre de la pièce.

Almendra :

Kimi ne mit pas longtemps à réagir. Elle mit son bras devant moi puis planta son regard dans le mien en chuchotant.

-Retourne toi je vais leur parler toi surtout ne regarde pas le cadavre et reste concentrée, ne perd pas ta conscience humaine, courage !

Je fis ce qu’elle dit et préféra même quitter la pièce. Je l’entendis se présenter. Une boule d’angoisse s’empara de moi. L’odeur du sang était forte certes mais même s’il me faisait envie, j’avais largement bu aujourd’hui, j’étais rassasiée donc je pouvais me contrôler.
Non l’angoisse venait de l’imprévu, on devait me présenter au roi et celui-ci avait été assassiné. C’était surement une bonne chose certes mais qu’en était-il de ma mission à présent ? Je me sentais également observé, me concentrant sur mes sens, je compris qu’il y avait des espions dans ce château, et il y en avait au moins un qui m’observait. Cela me dérangea, comment dans ce cas là, un individu avait réussi à assassiner le monarque sous les yeux des espions du roi ? Cela était étrange, décidément quelques chose ne tournait pas ronds dans ce château.
Le malaise grandissant, je n’y tiens plus et me mis à marcher à la recherche d’une fenêtre ou ouverture. Trouvant en une, je déployais grand mes ailes et m’envola.
Sitôt dans les airs, le poids que j’avais en moi s’allégea, je me sentis mieux. Diablo m’avait dit que mes loups m’avaient suivi. Connaissant le caractère sauvage de mes compagnons, je sortis de la citée pour la contourner par l’extérieur, les canins devaient surement être à l’orée de la forêt entourant la citée.
Effectivement, je ne mis pas 10 minutes à les trouvez, enfin trouver Canis. A ma vu, le loup me sauta dessus de joie. En le cajolant, je pu observer de nombreuses blessures de griffes et crocs. Il me fut facile à comprendre que les deux loups mâles s’étaient battus, en effet, ils étaient tout deux dominants. Je fus déçu de ne pas voir les autres, tant pis, au moins Canis me restait fidèle. Et j’aurais surement l’occasion quand tout sera fini de les revoir.
Je regardais en direction de la citée, j’allais devoir y retourner et abandonner de nouveau mon carnivore. Pourtant je n’en avais aucune envie, à un moment l’idée à fuir avec Canis, à voler jusqu’à Isgieran et vivre une vie tranquille, après tout pourquoi me suis engagée dans un conflit qui ne me concernait nullement ?
Puis je pensais à Kimi, elle allait s’inquiéter si elle remarquait mon absence. Et Diablo, je risquais de fortement le décevoir alors qu’il me donnait ma chance. Je pensais également à la dame mais ce qui me décida à retourner à mon devoir c’est le souvenir que Drakul me traquait et que seule, je n’avais aucune chance contre lui.
Je refis un gros câlin à Canis puis le cœur en berne, je retournais tristement au château. Par contre, je n’eu pas le courage de retourner près de cette salle. Je me posais donc à la fontaine, là où j’avais rencontré Kimi, espérant qu’elle penserait à me chercher ici.

Mizuki


Mizu resta silencieuse pendant les heures qui précédèrent la bataille. Elle se concentra plutôt à son rôle et à la préparation de ses armes. Elle demanda à Akira son griffon de la rejoindre. Celui-ci resta à ses cotés jusqu’à l’arrivée de l’ennemie.
Au départ, tout se déroula comme prévu : Les hologrammes fonctionnèrent et tuèrent deux hommes avant d’être détruit.
Ensuite, ce fut au tour des plantes et Mizu apprécia ainsi que le reste des rebelles l’efficacité de celles-ci.
Un hurlement les fit sursauter et ils virent avec horreur le mage qui avait été repéré par les deux chimères. Mizu eu les larmes aux yeux en voyant l’acharnement des deux bêtes sur lui. Et elle brula de colère en voyant le grand semi elfe qui semblait être leur chef, leur général d’armée. Aussitôt elle se tourna vers son compagnon :

-Akira, va rejoindre Kean auprès de nos guerriers et détruit ces cruels animaux !

Le griffon cria et s’élança tout excité. Le temps qu’il arrive jusqu’à eux à travers les couloirs, Mizuki eu le temps d’observer et avec plaisir, plusieurs soldat se faire empaler par les flèches, à présent, il ne restait « que » 40 ennemis sur les 60 initial.
Enfin, Akira arriva auprès des rebelles et s’élança à l’assaut avec eux. Le griffon s’avait quelle était sa cible lorsqu’il vit l’autre griffon présentant une profonde blessure.
Les deux Chimères sœur d’espèce s’affrontèrent dans un combat violent, ce fut comme un choc de titans. Elles se lacéraient, se mordaient…Finalement Akira eut l’avantage grâce à la blessure de kefner, elle réussit à lui planter son bec dans sa gorge et lui arracher carotides et trachée. Le sang gicla de partout et avant de rendre l’âme, Kefner réussit à crever un œil à Akira qui hurla de douleur.
Hélas Akira n’eut pas le temps de souffler que le cerbère l’attaqua, s’ensuit de nouveau un dur combat mais aveuglé d’un œil et épuisé du combat précédent, le cerbère réussi à prendre le dessus sur le griffon en lui arrachant la tête.
Mizuki à ce moment là hurla de douleur. La perte de son compagnon de naissance lui fit l’effet d’une amputation et son cœur se transforma en haine. Elle prit les armes et se dirigea en direction du combat bien décidé à tuer la dernière chimère


Dernière édition par Amandier le Jeu 18 Mar - 19:38, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 22:18



Kean

Les soldats étaient postés aux principales entrées du niveau trois. Ils attendaient leur heure. L'heure de s'illustrer face à cet ennemi qui les avait forcé à perdre leur souverain d'antan ainsi que leurs fonctions d'honorables guerriers. Après avoir été parmi les troupes du roi Ghalan, les voila obligeaient de se terrer. Certes le repère était confortable et personne ne les obligeaient à venir. Mais tous étaient mus par la volonté de défendre une société en laquelle ils croyaient et aussi accessoirement sauvé la princesse le symbole de cet idéal. Leur motivation était belle et bien là, défendre une princesse et un royaume. Lourde tache qui peut faire peur, d'ailleurs certains des soldats avaient préféré ne pas se mêler de cette guerre et prendre soin de leur famille en se mettant à l'abri. Mais les rebelles ne leur en voulaient pas. Chacun était libre de son choix et de définir ses propres priorités. Fuir ou combattre, telle est la question. Mais à l'heure actuelle, les soldats présents n'attendaient qu'une chose: le combat. Pour la majorité d'entre eux, la fuite n'était pas envisageable et même d'ailleurs ne fessait pas parti de leur vocabulaire. En l'occurrence c'était le cas pour le leader du jour, Kean. Leader malgré lui, puisqu'il n'avait rien demandé et s'était retrouvé avec la tutelle des guerriers du repère. C'était toujours mieux d'avoir un chef même involontaire que des gens armés sans ordres, livrés à eux même. Car c'était un peu le cas... El diablo mit au point un plan de bataille avec les mages mais aucun des soldats n'étaient au courant de ce plan... Organisation et bataille ne fessait pas forcément bon ménage... Mais le fait est que les soldats attendaient leurs ennemis.

Une fois les hommes dispersés en trois groupes avec leur propre chef, la tension monta d'un cran. Le groupe de Kean était placé dans l'entrée ou débouchés les escaliers principaux. Les oiseaux volaient à l'extérieur et dans le repère. Ainsi les informations circulaient rapidement, c'était d'autant plus pratique que Kean comprenait parfaitement le langage des oiseaux. Grâce aux volatiles, il sut que les soldats d'Astharof avaient encerclé le repère mais c'était regroupé à nouveau avant de rentrer dans le bastion. Ne formant plus qu'un seul ensemble de guerriers, rendant de ce fait les trois groupes de rebelles inutiles, le demi elfe demanda à deux hommes rapides de courir prévenir les autres groupes afin de se rassembler et faire front ensemble. Les deux autres groupes arrivèrent et se fondirent dans celui de Kean. Ce dernier se trouvait encore avec le rôle de chef, mais il n'allait pas le lâcher au moins jusqu'à la mort du dernier ennemi. D'ailleurs il put observer que des compagnons animaliers avaient rejoints leurs rangs. Bonne idée surement une de tom pensait il. Puis il pensa aux chevaux et demanda :

- Es ce que l'un de vous à penser à détacher les montures ?

Un silence vint répondre à leur place. Tom se décida à répondre.

- Non ils sont encore attachés sauf le mien...

Un sourcil se leva, Kean regarda Tom. Ainsi Tom avait pensé à sa propre monture mais pas aux autres... Et on dit après que c'est Kean le solitaire qui ne pense qu'à lui... Enfin bref...Ce n'était qu'une broutille, ou presque. Il préfère ne pas s'attarder sur ce détail et gardait en lui ses remarques...Après tout il n'était pas à ça prêt... Puis bientôt il savait qu'il allait pouvoir extérioriser toutes ses contrariétés.

- Bon il faut un volontaire pour délivrer toutes les pauvres bêtes, inutile de les laisser à la merci des flammes, mais aussi comme butin de guerre. Qui se décide ?

Un jeune partit en courant vers les écuries. Bien. Il ne restait plus qu'à patienter encore un peu. Le spectacle allait bientôt commencer. L'adrénaline montait pour Kean. La peur, non pas la moindre parcelle de peur en lui, pour le moment , peut être qu'elle viendra ou peut être que non. Il fallait attendre encore un peu... Mais pas bien longtemps cependant le combat était proche. La tension des soldats augmentait jusqu'en devenir nocive. L'air devait lourd. La progression de l'ennemi pouvait s'entendre pas les divers cris à la fois des hommes mais aussi des bêtes. Les soldats ne savaient peu de choses de ce qui ce passait au dessus d'eux. Ils entendaient et écoutaient tendus à l'extrême. Kean eut seulement quelques brides des événements des étages supérieurs, grâce aux oiseaux. Il sut qu'un mage était mort. Il apprit que les adversaires étaient tombés dans les pièges du second étage. Surprit quand même d'apprendre que cet étage avait été piégé... Heureusement qu'il n'avait pas envoyé les hommes par là haut.. Sinon il y aurait eu un carnage sans même que les ennemis s'en mêlent.. Charmante perspective n'est pas? Encore une contrariété de plus que l'on pouvait ajouter à la liste. L'humeur de Kean était noire... La colère froide qu'il avait ressenti plus tôt vis à vis de la décision de la princesse et de El Diablo ne s'était pas estompée... Bien au contraire, elle avait gonflée et s'était étendue dans tout son être. L'homme en Kean s'était effacé pour laisser place au guerrier. Sa hache était fièrement posée sur son épaule. Ses machettes étaient bel et bien accrochés dans son dos, mais de manière à être retirer d'un simple geste. Un poignard venait parfaire son équipement. Il n'avait pas besoin de rien d'autre. Pour se protéger, juste son harnois en peau de dragon, Kean ne portait ni cote de maille ni casque, ni bouclier, trouvant cela trop lourd et inconfortable. Parmi les hommes, l'équipement était standard avec protection classique, lames ou arcs selon leurs spécialités . Alors que l'instant approchait, Kean prononça quelques mots :

- Soyez sans pitié car eux ils n'en auront pas. Ah et il nous faut juste un ou deux prisonniers... pas la peine dans faire plus..

Ces quelques mots sortirent d'un ton dur et brutal. En clair, Kean venait de dire aux hommes de laisser peu de survivants...Rien de vraiment étonnant en soi.. Juste une formalité.

Les ennemis finirent par descendre les marches. Pour les précéder, il y avait deux créatures redoutables: le cerbère et le griffon. L'ordre fut vite donné d'essayer d'anéantir ces créatures, mais la tache fut rude. Surtout que les hommes d'Astharof descendaient et venaient en masse. Les archers mirent leur dextérité en pratique. Les flèches volaient dans tout les sens. Malgré leur bouclier parfois les hommes d'Astharof n'arrivaient pas à éviter les flèches meurtrières. La moindre parcelle de peau découverte était visée par les archers. Puis très rapidement, les lames s'entrechoquèrent en même temps que les flèches tombaient. L'affrontement des deux camps donna une pagaille monstre teintée de rouge. Le sang coulait en abondance.

Kean n'était pas en reste. Dès l'arrivée de chimères, il fut étonné mais ravie de pouvoir se mesurer à de telles créatures. Il comprit tout de suite qu’il fallait anéantir ces chimères, car sinon elles allaient faire un véritable carnage. Le griffon de Mizuki vint les aider . Il s’occupa de l’autre griffon . Pendant ce temps, Kean prit deux hommes avec lui pour s’occuper du cerbère. Les autres soldats restaient en position pour s’occuper des ennemis. Le trio avançait rapidement mais avec prudence vers la bête. Kefner était tombé sous l’attaque de Akira. Trop loin, les hommes n’eurent pas le temps d’intervenir afin de sauver Akira des griffes du cerbère. Cependant, la mort de ce dernier fit une excellent diversion pour le trio armé . Kean et les deux hommes se séparèrent. L’un deux resta en arrière, puisque que c’était l’archer. Il arma son arc et décocha deux flèches en même temps, puis visa . Les deux projectiles virent se ficher dans les yeux de la tête centrale. Une des têtes était donc partiellement affaibli, car même sans la vue il restait les crocs. Pendant que l’archer armait d’autres flèches. Kean et son compère s’étaient rapprochés chacun d’un coté, ou plutôt chacun d’une tête. Les flèches touchèrent les autres têtes, plus aussi précisément mais assez pour embêter la créature. Les oiseaux aussi s’en mêlèrent. Perturbant la créature qui ne savait plus où se trouver le réel danger . Kean et l’homme en profitèrent pour planter leurs haches respectives dans la chair du cerbère. Kean avait visé le cou d’une des têtes. Avec force et violence, il réussit à sectionner l’une des têtes de la bête. Le sang coulait à flot. Folle de douleur, la bête se défendait encore vaillamment donnant des coups de griffes et montrant encore plus les crocs. Les trios grâce à un ballet de flèches et de coup de hache parvint à faire tomber le cerbère pour de bon. Kean se chargea personnellement de donner le coup de grâce à la bête, en réussissant à toucher le cœur avec sa hache. Le cerbère s’effondra. La mort de la bête était une bonne chose, Kean était ravi même si ce combat l’avait un peu épuisé. Mais il ne manquait pas d’énergie pour faire couler le sang…
Pendant le combat contre la chimère, les combats d'hommes à hommes faisaient rages. Des corps étaient à terre, des membres étaient éparpillés sur le sol loin de leurs propriétaires. Le sol était rougi par le sang. Le choc entre les rebelles et les soldats d'Astharof était violent et sans pitié. Une fois le monstre mort, Kean rejoignit les rangs de la bataille. Faisant tournoyé sa hache, il trancha de ci ce là des têtes et des membres à portée. Bien sur, il n'était pas invincible et reçu des coups et des coupures mais toujours sans trop de gravité. Enfin il pouvait laisser éclater sa colère noire, cette violence qui s'était emparée de lui. Ses coups ne furent pas du tout retenus. Les forces de ce combat se valaient. Il était dur de savoir qui menait vraiment... Kean aperçu Mizuki arrivait en trombe le regard plein de haine. La perte de son compagnon avait du la marquer, la heurter. Elle aurait aimé tuer elle même le cerbère surement mais c'était trop tard, il n'était plus. Kean lui lança un furtif coup d'œil mais ne put s'attarder plus. Pour la simple raison qu'il voulait rester en vie et dans une bataille, le principe majeur était vigilance constante. Ne jamais relâcher son attention avant que son ennemi soit mort. Ce qui était loin d'être le cas, pour le moment... Les rebelles se défendaient bien et ils arrivaient à prendre le dessus. Mais la victoire n’était pas encore totalement assurée. Kean se sentait bien. Pour lui cette bataille était un peu comme un jeu, oui il s'amusait à couper des têtes ou amputer les gens. Quel charmant garçon il lui fallait peu de choses pour s'amuser... juste sa hache et des ennemis..




Tom

Tom était en train de surveiller une entrée avec sa troupe quand un des rebelles du groupe de Kean vint les prévenir que les ennemis s’étaient à nouveau regroupés, il leur fallait donc se regrouper à leur tour. Ses hommes et lui rejoignirent donc le groupe de Kean, le troisième groupe arrivant également. La tension du combat était là. Tom regardait les gens autour de lui en se disant que c’était surement la dernière fois qu’il voyait certain d’entre eux. Kean posa une question qui mit l’archer mal à l’aise.

- Est ce que l'un de vous à penser à détacher les montures ?

Tom ferma les yeux, mais quel idiot il faisait ! Dans la précipitation de la bataille à venir, il n’avait pensé qu’à son étalon, bigre ! Pourquoi n’avait il pas pensé aux autres ! Cela n’était pas digne de lui. Confus il répondit à Kean :

- Non ils sont encore attachés sauf le mien...

Oui Tom en avait honte. Son collègue haussa un sourcil. S’il s’en sortait après la bataille, il lui en reparlerait peut être…ou pas. C’était un détail qui aurait pu conduire à une dispute ou une discussion en tant normal mais là, ce n’était pas le moment de s’attarder sur l’incident.

- Bon il faut un volontaire pour délivrer toutes les pauvres bêtes, inutile de les laisser à la merci des flammes, mais aussi comme butin de guerre. Qui se décide ?

Naturellement, Tom décida d’assumer et de réparer sa faute en sortant des rangs mais un jeune fringant guerrier le dépassa et partit en courant. Bon tant pis…c’est l’attention qui compte non ?

Tandis que les rebelles se dirigeaient vers le lieu du combat, la tension montait. Tom pensa à sa femme Elysa, peut-être ne la reverra t’il pas. Il espèrerait dans ce cas là, s’il lui arrivait quelque chose qu’un de ses trois enfants prennent soin d’elle. Bizarre comme on pensait à ce genre de chose dans ces cas là. Tom n’était pas vraiment un guerrier de métier mais un chasseur. Il s’était enrôlé dans la résistance à la mort du roi Gualan car il sentait que c’était son devoir. Certes, depuis il avait déjà retourné son arme contre des humains ou elfes du mauvais coté. Il avait même combattu une fois au coté de Kean mais c’était contre une dizaine de personnes et Tom étant un archer, pratiquait le combat à distance. Il n’avait donc jamais vraiment risqué sa vie.
Il se sentait donc assez nerveux, l’adrénaline palpitant dans ses veines. De plus, il avait un mauvais très mauvais pressentiment.
Era sa lynx, le sentant vint se coller contre lui.
Kean sortit Tom de ses pensées en prononçant ses paroles :

- Soyez sans pitié car eux ils n'en auront pas. Ah et il nous faut juste un ou deux prisonniers... pas la peine dans faire plus.

Tom ne fut pas étonné par la nouvelle, il le sentait, cette bataille serait un carnage pour les deux camps. Beaucoup de sang allait couler.
Lorsque les ennemis arrivèrent devant eux avec les deux chimères, l’ordre fut donné de les tuer en premiers.
Tom et les autres archers se mirent en position tandis que les hommes de combat rapproché passèrent devant eux et partirent au corps à corps.
L’arrivée d’Akira le griffon de Mizuki fut accueillie comme une providence. Celui-ci réussit à tuer Kefner mais hélas il fut à son tour achevé par le cerbère.
Tom fit parti des archers qui couvrait Kean et les deux hommes partit à l’assaut du molosse. Son rôle était de tuer tout les soldats ennemis qui pourraient déconcentrer les trois hommes courageux.
Ayant une vision général de la bataille, il vit régulièrement El Diablo apparaitre par ci par là pour évacuer les blessés.
Après plusieurs minutes, il vit la bête s’effondrer donc il sut que le trio avait réussi. Tom autorisa aussitôt à Era d’entrer dans la bataille, Pendant que la lynx bondissait tout crocs et griffes dehors sur les mercenaires, Tom la couvrait en décochant ses flèches.
Tom sauva même la vie de Mizuki en encochant ceux qui la menaçait quand celle-ci déboula comme une furie en fixant le cerbère des yeux sans regarder la bataille autour. Heureusement qu’elle retrouva ses esprits et se mit à combattre également.
En visant un attaquant, Tom sentit soudainement une violente douleur à l’épaule droite qui lui fit lâcher son arc. Il venait de recevoir le poignard d’un ennemi juste sous le trapèze. Il recula vivement se mettre à l’abri, sa lynx Era abandonna le combat et le rejoignis pour le protéger en attendant que El Diablo vienne évacuer son maître afin de le soigner.



Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 22:46



Mizu

Lorsque Mizuki arriva sur les lieux du combat, ses yeux remplit de haine, elle vit le cerbère ou plutôt une grosse masse noire allongée au sol. Elle ne put voir plus de détail car la foule de combattant cachait le cadavre. Ha si, elle vit qu’il ne restait que deux têtes sur la dépouille du cerbère et que celui-ci était couvert de sang et des flèches.
La colère de la demis elfe ne s’était pas apaisée pour autant, au contraire, elle aurait aimé pouvoir se venger elle-même sans se rendre compte que Kean et ses soldats lui avait certainement sauver la vie en tuant le monstre à sa place. Tremblant toujours de rage elle avisait la bataille avant d’attaquer, elle croisa le regard de Kean un bref instant. Faisant attention aux moindres mouvements des ennemies, elle dût riposter lorsqu’un homme arriva sur elle avec une épée, parant avec son sabre, elle tournoya puis après quelques coups sabre contre sabre, elle réussi à planter sa lame dans le cœur du mercenaire.
Le cœur froid, la rage brulant tout son être, Mizuki était méconnaissable. Elle semblait être une deuxième Kean, se défoulant à tuer le plus d’ennemis possible.
Heureusement elle avait fait le plein de Shuriken, ce qui lui laisser le loisir de les lancers sur les attaquants, visant la tête, le cou et la poitrine. Lorsqu’un des soldats d’astharof s’approchait trop prêt, il goutait à un combat contre son sabre.
Après avoir achever un des guerriers ennemi, elle leva un moment donné la tête et vit juste à temps qu’un mercenaire arrivait par derrière Kean l’épée levé alors que ce dernier était en plein combat avec un soldat gradés, hache contre épée. Mizuki eu donc le réflexe de lancer un de ses précieux poignards qui alla se figer dans la gorge de l’attaquant dans un gargouillis. Kean au même moment acheva celui en face de lui et se retourna brutalement prêt à frapper l’autre attaquant et vit le cadavre derrière lui, il regarda rapidement en direction de Mizu qui lui fit un hochement de tête et repartit aussitôt au combat.


Karasu :

L’assassin écouta patiemment la jeune femme à la chevelure flamboyante. « Informatrice du grand roi ? » Se devait être-elle, le sujet d’Astharof dans ses lettres. La jeune femme au dragon. Voilà ce qui le satisfit un peu plus que le peu d’indications qu’elle avait donné. En revanche, il ne prêta guère d’attention à Almendra, restée bien en retrait de la scène. Il ne fut point surpris lorsque celle-ci quitta rapidement la pièce par la voix des airs. Il avait bien remarqué son mal être dû au sang. Un vampire. Elle avait la même odeur que le Prince Drakul. Un effluve suave d’hémoglobine mêlée à sa propre odeur, un parfum très alléchant…

Rhyn, impassible ne disait rien non plus. Elle écoutait. « Je me suis présenter j'attends que vous fassiez de même et aussi que vous m'expliquiez se qui c'est passer ici ? » Karasu la fixa froidement. Il n’avait pas envie de se relancer dans des explications fastidieuses. Il soupira et céda toutefois à sa demande, charmé malgré lui par sa captivante beauté.
« - Je suis Karasu Kuraï. Si vous êtes ce que vous prétendez être, vous devez savoir que je suis un mercenaire, un assassin par spécialité… » Dit-il avec un large sourire machiavélique.
Rhyn se présenta rapidement à son tour. Prenant soin de bien choisir ses mots.
Puis Ezéchiel reprit sur un ton désinvolte et détaché. « Astharof est mort, tué par un dangereux prisonnier qui s’est échappé. Je suis arrivé trop tard et je n’ai rien pu faire. Étant le plus proche d’Astharof que quiconque présent dans ce château, je suis bien évidement au courant de ses troupes parties combattre la rébellion. D’ailleurs si son assassin a réussi à nous échapper, je crains fort qu’il ne soit parti les rejoindre. En pure perte je l’espère grâce au général… » [Mais Daëron est un incapable] Pensa t-il. « Je reprends sa succession, pour quelques temps » [Jusqu’à ce que j’acquière moi-même les pouvoirs de la princesse !] Vous pouvez rester ici Kimiku. Je serais enchanté de faire plus ample connaissance avec vous. Mais sur ce, mesdames, je préfère vous laisser. J’aimerais retrouver au plus vite le prisonnier et m’enquérir des nouvelles de la bataille. » Il les salua plus par politesse que par courtoisie. (Il n’avait vraiment la tête à ça en un moment pareil.)

Il se dirigea rapidement vers la sortie. Kimiku s’écarta et le laissa passer. Il s’éloigna du bureau. Dans le couloir, il remarqua que ses vêtements étaient couverts de sang. Il pesta. Il avait pourtant fait attention… Il décida d’aller dans ses appartements privé et se changea en quatrième vitesse. Se n’est qu’en sortant qu’il croisa un garde.
« - Maî…Maître… Mon..Monseigneur » Haleta t-il. « Vot’.. Vot’e loup, nou… nous l’av..vons ret..ouvé ! »
« - Ou ça ? » Répondit froidement l’assassin.
« - A..a…l’étage …in…inférieur… A..a… »

Karasu partit sans attendre le pauvre officier qui était à bout de souffle et, qui du courir derrière lui pour le rattraper. Ezechiel redescendit l’escalier. Puis il prit la deuxième aile à sa droite. Les serviteurs et les soldats le saluèrent à son passage. L’assassin jubilait de plaisir. La nouvelle s’était répandue aussi vite que du feu au contact de poudre. Pour l’instant ils semblaient l’accepté comme souverain. Par peur certes mais c’était déjà un début. De plus le démon savait pertinemment que la peur était un excellent moyen de pression et l’arme la plus redoutable pour tout les "seigneurs-usurpateurs".

Après un énième détour, il surprit un attroupement. La plupart des soldats regardaient étonné à l’intérieur de la chambre. Tous s’écartèrent en voyant approcher l’assassin. Le semi-démon sentit leur crainte. Il s’en moqua et entra. A peine eut t-il fait quelques pas, qu’il fut projeter en arrière manquant de peu de perdre l’équilibre. Il repoussa l’énorme canidé noir, qui était toujours surexcité. Yévil longea alors nerveusement un des murs. Intrigué son maître se rapprocha, l’écarta et tâtonna la paroi.
« - Il y a un passage à cet endroit précis. Le son est différent, plus creux. Trouvez-le-moi ! » Ordonna t-il à ses hommes.
« - Oui, mon Seigneur ! » Certains s’exécutèrent.
« - Mon seigneur, on vient de m’informer qu’un groupe de soldat en ville à arrêté bon nombre de prisonniers hommes, femmes et enfants. »
« - Comment ça bon nombre de prisonnier ? »
Le soldat parut gêner. Il semblait danser, ne tenant pas en place, ne sachant quelle position adaptée. Il manipulait nerveusement sa lance et afficha une mine entre déconfite et piteuse. Karasu restait impassible et n’était point peiné par son malaise.
« - Euh… Et bien il semblerait que la plupart des cellules aient été ouvertes et que les prisonniers se soient malencontreusement évadés. » Ses derniers mots avaient été à peine audible. L’assassin sentit sa colère montée. Décidément, il n’était entouré que d’incapables. Comment Astharof avait-il pu réussir jusque là ? Il s’approcha de l’officier. Celui-ci recula. Karasu le dépassa. Le jeune soldat se détendit un peu. Grave erreur. L’assassin le prit à la gorge et le plaqua avec force contre l’un des battants (resté fermé) de la porte. Malgré le fait qu’il ait toujours un bras dans le plâtre, cela ne semblait aucunement le gêner. Ses doigts s’enfonçaient profondément dans sa gorge. Sa victime grimaça et tenta de le faire lâcher prise. Il suffoquait sous sa poigne.
« - Et par hasard, y aurait-il un elfe ? Le prisonnier enfermé il ya peu ? » Demanda le roi mielleusement.
« - Non, non Monseigneur… » Souffla sa victime les yeux écarquillés, au bord de l’évanouissement. L’assassin le lâcha subitement. Le pauvre soldat s’écroula à terre en toussant et en respirant bruyamment. Il était rouge et un hématome violacé apparut dans son cou.
« - Ramènes les prisonniers dans leur cellule et assures toi que les portes soient bien verrouillées. Si tu échoues, je te tuerais. Rassures-toi je ne t’oublierais pas. »
« - Oui Monseigneur. Je ne vous décevrais pas. »

Satisfait l’assassin se retourna.
« - Préparez-mon cheval immédiatement ! » Un commis s’inclina et partit en courant.
« Yévil viens ! » L’assassin partit chercher ses armes avant de descendre vers les écuries.




La Dame

Amalberga s'occupait de conduire des rebelles au sein du repère secondaire. Les chariots venaient juste de franchir le passage sous la cascade. Un nombre réduit de femmes était descendu des chariots afin de conduire les chevaux par les rennes. L’obscurité du lieu les inquiétait un peu. Sentant cette inquiétude, l'elfe leur envoya une onde de douceur rassurante. Puis avec des bouts de bois et des pierres de feux, elle fabriqua des torches, cinq pour être précis. Parce que bien qu'elle pouvait voir dans la nuit ce n'était pas le cas de tous.
« Allons y. Prenez une torche et suivez moi... La fin du chemin est proche...»
La marche débuta. L'allure était assez lente. L'étroitesse des couloirs ne facilitaient pas une progression rapide. Mais mieux valait y aller doucement pour éviter la casse. La Dame avait pris de l'avance afin de dégager le passage. Elle eut la certitude qu'ils étaient entrés dans le labyrinthe lors du premier carrefour. Il y avait cinq chemins probables... L'elfe se souvint de la carte et des indications de Pierre. Puis elle choisit la deuxième route à sa droite. Pour éviter tout erreur du convoi, d'une formule simple et d'un geste, elle fit apparaitre des parois de glace sur les autres chemins possibles. Ces parois ne tiendront pas longtemps, juste le temps pour que les cinq chariots passent sans encombre. Amalberga procéda ainsi pour les autres carrefours. La progression bien que lente était bonne. L'elfe était satisfaite. De toute manière, elle ne pouvait faire plus vite. La moindre erreur pourrait être redoutable. Les bruits qu'elle pouvait entendre dans certains couloirs confirmait ses craintes.

Pendant que l'elfe progressait dans le labyrinthe, le dragon bleu Zéphyr était dehors surveillant les alentours. Il s'amusait à voler, changeant d'altitude, se cachant dans les nuages. Il cherchait au passage une proie. Le dragon avait un petit creux. Puis rien de telle que la chasse pour s'occuper. Cependant, sa partie de chasse fut troublé. Ses sens lui prévenaient que quelque chose approchée... Sur ses gardes, il se camoufla un peu derrière un nuage. Puis il vit un dragon noir s'approchait. Zéphyr était content mais néanmoins méfiant. C'était la première fois qu'il voyait un autre dragon. Ce dragon n'était autre que Ouriou, le dragon de Kimiku.

Dès qu'il le vit, Zéphyr en informa la Dame par leur lien de penser.. « Un dragon approche. » Malgré son excitation de voir un autre que lui, il avait pesé ses mots. Cela montrait qu'il avait un peu muri. Il y a de cela quelques temps, il aurait hurler dans la pensée de la Dame. Mais ce soir non, il se contrôlait. Cependant, Amalberga n'eut aucun de mal à ressentir l'excitation du dragon qui était tout avant une rencontre dragonique.

« Fais moi voir ce dragon ? » L'elfe ferma les yeux et entra un peu plus dans l'esprit de Zéphyr afin de voir à travers ses yeux. Le dragon laissa faire et regarda le dragon se rapprochait. Zéphyr s'était posé et attendait. Ses pattes et ses ailes étaient prêtes à donner une impulsion et à battre pour s'envoler en cas de danger. La Dame observa le dragon mais ne vit rien d'anormal ou qui pourrait lui donner une indication sur sa vie ou son maitre.
« Ce dragon est plus âgé. Il ne doit pas être ici par hasard. Prends garde ! » « Évidement ! » La Dame dut rouvrir les yeux car des pas approchaient. Le convoi l'avait rejoins. Elle devait continuer à le conduire jusqu'au bout et faire attention aux divers obstacles. La dame continua sa progression dans le labyrinthe tout en étant Attentive aux remarques et sensations de dragon. Le labyrinthe touchait bientôt à sa fin...

Ouriou se posa à quelques mètres de Zéphyr. Les deux dragons se jaugèrent, restant méfiant l'un de l'autre. Un silence s'installa. Zéphyr ne le brisa, jugeant que c'était au dragon noir de parler en premier, puisqu'il venait d'arriver. Ouriou salua Zéphyr puis ce dernier fit de même. Puis Ouriou se décida à parler.

« Je me nomme Ouriou ma maîtresse Kimiku m'a envoyé ici afin de vous aidez à mettre les rebelles à l'abri.
- Enchanté Ouriou, moi c'est Zéphyr ! Les rebelles sont à l'abri. Dame Amalberga conduit les rebelles dans les derniers mètres qui les séparent du repère. Je surveille les extérieurs. As tu vu quelque chose d'étranges dans les alentours ?

-J'arrive donc trop tard...Rien à signaler.

- En effet... Ce n'est rien, l'intention était là. »
Les dragons parlèrent de chose et d'autres sans importance. Ils faisaient connaissance.

Quelques mètres sous terre, le convoi mené par la Dame sortit enfin du labyrinthe. Les portes du repères étaient devant eux. De lourdes grandes portes leur barraient le passage. Se concentrant, l'elfe murmura une formule elfique. Un chemin doré embrasa la porte ou plutôt le sceau la protégeant. Amalberga n'eut qu'à pousser légèrement les battants pour que le mécanisme de la porte fonctionne. La porte s'ouvrit devant une salle immense avec plusieurs couloirs la desservant. Un endroit qui faisait penser aux cavernes des nains. La Dame s'adressa une nouvelle fois aux personnes du convoi.

« Voila, Nous sommes arrivés. Vous êtes en sécurité pour le moment. Déchargez les chariots. La bataille a du faire de nombreux blessés. Préparons une salle afin de les accueillir . »

Amalberga n'avait pas oublié la bataille qui se déroulait dans le repère précédent. Elle était inquiété pour la princesse, son ami Kean et ses connaissances. Une légère poussière trônait sur le sol. Elle fit souffler une légère brise pour le nettoyer. Afin que l'atmosphère soit plus saine.

L'elfe s'avançait dans ce repère qu'elle ne connaissait pas. Amalberga organisa un coin infirmerie en dirigeant les femmes. Des lits furent déposés. Les femmes s'affairaient au fur et à mesure tout en déballant leurs affaires.
La dame aidait aussi… Maintenant elles attendaient plus que les leurs restaient pour combattre. Une attente angoissante...


Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 22:52



Rhyn


L'empoisonneuse regardait les deux arrivantes. Évidemment qu'elle était calme. Même si la mort d'Astharof l'attristait un peu, elle n'allait pas pleureur à chaudes larmes, ce n'était tellement pas elle... Puis elle écouta Kimiku qui apparemment était l'informatrice du grand roi. Bien, cette information ne formalisa pas Rhyn. Après tout elle connaissait pas tout les gens qui étaient au service du roi. Un sourcil se leva quand elle eut dit que la vampire était son apprentie... Cette information la laissait perplexe. Depuis quand les vampires sont les apprenties d'humains... même si elle avait un doute sur la nature totalement humaine de Kim. Mais elle n'avait aucun moyen de le vérifier à l'heure actuelle et elle se voyait mal lui demander. Même si cette vampire avait l'air très jeune.. au point qu'elle du partir à la vue du sang. Peut être avait elle du mal à se contrôler. . En tout cas cette histoire d'apprentie interrogeait Rhyn. Pour ce qu'elle savait des vampires, ils grandissent et se forment entre eux.. Rhyn se dit qu'elle demanderait un point de précision à Drakul. Après tout si ils devaient collaborer tout les deux, ils pourraient se passer des informations... Oui elle nota cette question au coin de sa tête et continua d'écouter Kim. Rhyn la trouva un poil trop..arrogante. Mais bon ce n'était qu'un détail. Au moins elle se posait les bonnes questions. A la fin de la tirade de Kim, le silence revint dans la salle.
Rhyn ne prit pas la peine de briser le silence. Jugeant que c'était au futur roi de se lancer. Ce qu'il fit en se présentant. Rhyn fit de même : « Rhyn Maître guérisseur et empoisonneur. »
Présentation on ne peut plus brèves mais l'essentiel était dit. Rhyn écouta à nouveau les explications d'Ezéchiel. Puis ce dernier partit laissant Kimiku et Rhyn seule en face à face dans un silence. Rhyn n'avait rien à dire de plus à Kimiku. D'une part elle ne la connaissait pas vraiment et d'autre part elle ne pouvait pas vraiment lui faire par des doutes qui l'assaillent vis à vis d'elle. La méfiance de Rhyn était à son paroxysme. Une personne passa par l'entrebâillement de la porte qui avait donc été laissé ouverte. C'était le mage Umbre. Il eut un sourire en voyant Rhyn mais fut surpris de voir Kimiku.
« Mesdames, quel plaisir de voir de telles beautés. Une horrible rumeur m'est parvenue. Le roi a t’il été assassiné? »
Rhyn salua le mage, bien qu'elle l'avait vu quelques heures plutôt. La rumeur de la mort d'Astharof s'était donc répandue, au point de faire sortir le mage de ses appartements.

« C'est exacte. Mage Umbre je vous présente Kimiku Informatrice de notre feu roi. Kimiku voici Umbre un des mages de ce château."
Rhyn avait fait les présentations par politesse. Puis se disant que le mage avait peut être entendu parler de Kimiku. Ce dernier fit une baise main à Kimiku. Puis tout sourire il dit:
« Je rencontre enfin la femme au dragon mangeur d'hommes. » Les deux femmes furent surprise. Rhyn par le fait d'entendre parlait d'un dragon et Kim par le fait que cet homme savait pour Ouriou. Content de son effet, il continua.
« En effet, j'ai eu l'occasion d'assister au spectacle, lorsque votre dragon a englouti ce père avec ses deux filles. Un spectacle fascinant. C'est dommage ma chère Rhyn que vous étiez absente à ce moment là, sinon je suis sur que cela vous aurez plu. »
Rhyn écouta attentivement. En effet, elle aurait aimé être là non pas pour voir l'exécution en particulier, mais pour voir le dragon. Un animal si rare et fascinant. En plus divers parties de leurs corps font de merveilleux et puissants ingrédients... Cette Kimiku était encore plus étrange..
Le mage alla voir le corps du roi déposé sur le lit, tournant le dos à Kimiku. Il regarda le corps avec un attrait particulier, attrait que Rhyn remarqua. Elle s'en étonna se demandant la véritable raison de la présence du mage. Mais Umbre revint près des jeunes femmes, ne manquant pas de faire son sourire charmeur. Non il n'était pas insensible aux beautés féminines de cette pièce. D'un ton doux et calme, il prit à nouveau la parole.
« Chère Kimiku, j'ai été comblé d'enfin vous rencontrez. J'espère que nos pas se croiseront à nouveau. Mademoiselle Rhyn, j'aimerai m'entretenir avec vous si cela ne vous dérange pas. »

Rhyn réfléchissait un instant.

« Bien, j’arrive. » Le mage salua une dernière fois Kimi et sortit. Rhyn s'adressa à Kimiku. « Je vous laisse vous recueillir. Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir. J'espère pouvoir voir ce fameux dragon. Si vous avez besoin de mes services, allez dans le quartier des apothicaires. Bonsoir Kimiku. »

Rhyn avait été normalement polie ne faisant rien de plus ni de moins et évidement ne montrant rien de ce qu'elle pensait comme à son habitude. Kimiku l'intriguait et elle s'en méfiait. La salua d'un signe de tête, elle sortit à son tour de la pièce laissant Kimiku seule avec le corps du roi. Deux serviteurs attendaient à l'entrée de salle. Rhyn les vit et leur donna des consignes, bien qu’elle ne soit pas la maitresse du château, mais elle y avait acquitté un certain respect et une certaine peur parmi les gens de la forteresse.
« Attendez que la femme soit partie, après nettoyer la pièce et veillez sur le corps. »

Puis les pas de Rhyn l'éloignèrent du bureau. Elle alla rejoindre Umbre dans le couloir. Ils marchèrent un moment en silence. Umbre le brisa du voix basse à la manière d'un ton de confident, afin que personne ne puisse les entendre:
« A votre avis, à quel type de funérailles aura droit Astharof ?
- A des funérailles dignes d'un roi, pourquoi ? » La question avait surpris Rhyn.
« - Non j'espère simplement que ce cher Karasu va opter pour une inhumation au lieu de la crémation.
- Pourtant la crémation est courante pour des rois. En quoi cela vous gênerez t'il ? » Rhyn ne comprenait pas où voulait en venir le mage. Pourquoi a t'il de tel détail en tête ? Elle tenta de trouver la réponse, puisque le mage ne lui avait pas répondu. Puis elle se souvint de la convoitise qu'il y avait dans le regard d'Umbre quand il a vu le cadavre, ajouté à cela son lien avec la magie noire.. « Ne me dites pas que vous avez l'intention de tenter une de vos expérience sur le corps d'Astharof ?
- Je ne vous le dis pas, si vous y tenez. Mais avouez qu'il y a rarement eu un corps d'aussi haut rang et de digne dans ce château. Puis que penserez nos ennemis de voir leur adversaire revenir des morts.
- Ils seraient surement effrayés comme la plus part des gens de ce château. Mais je doute que cela soit une bonne idée et vous risquez de rencontrer l'opposition de Karasu.
- Evidement, je pense que ce cher Karasu verrez d'un mauvais œil le retour à la vie d'Astharof. Mais ce n'est rien qu'un projet...qui n'aboutira surement pas.. »Le mage se tut, réfléchissant à ce fameux projet et à la manière dont il pouvait s'y prendre. Rhyn le regarda du coin de l’œil, mais ne dit rien de plus. L'empoisonneuse et le mage marchaient d'un pas lent, en silence. Tout les deux étaient perdus dans leurs pensées. Une rumeur vint à leur oreilles. La rumeur de l’évasion des prisonniers. Le mage commenta cette nouvelle à sa manière.
« Je sens que ce château va devenir de plus en plus intéressants. La chance que nous avons d’être ici. Nous assistons aux événements qui détermineront notre avenir. Je trouve cela grisant. Même si c’est triste pour ce pauvre Astharof, mais avec sa mort , je pense que les choses vont s’accélérer. La preuve avec cette demi démone possédant un dragon qui m’a été présenté. C’est extrement intéressant… »
Le mage continua mais Rhyn ne l’écoutait plus. Elle s’était arrêtée à « demi-démone ». D’ailleurs elle interrompit le mage pour avoir plus ample précision.
« Excusez moi mais vous voulez dire que Kimiku est une demi démone ?
- En effet, à force de côtoyer des demis démons, je commence à les reconnaitre facilement. Son aura est la même que celle de Karasu.
- Je vois. Et de quel couleur est son dragon et où peut il être ?
- Son dragon est noir comme la nuit. J’ignore où il se trouve, en tout cas je ne l’ai pas vu récemment. Cette Kimiku semble vous intéressez, mais il faut avouer qu’elle est intrigante.
- C’est vrai et j’aime savoir à qui j’ai à faire…
- Réaction normal en cette période étrange… Je vous laisse ma chère Rhyn. Prenez garde à vous. » Le mage baissa la main de Rhyn, puis partit. Cette dernière le salua, elle tourna la tête pour voir où il partait. Mais il avait disparu comme par magie.
Seule, Rhyn accéléra le pas vers ses quartiers. Arrivée chez elle, elle s’occupa des préparations qui mijotaient, rajoutant des ingrédients ou vidant les liquides dans divers récipients. Tout en s’affairant, elle réfléchissait aux derniers évènements et il y avait de quoi entre la mort du roi, la prise de pouvoir de Karasu, sa rencontre avec une demi démone ainsi que la jeune vampire, les projets du mage…Que de chose à penser et à analyser.


Au bout d'un petit moment, Rhyn avait bien avancé dans ses préparations. Elle décida de s'accorder une pause. La nuit était encore présente. Se dirigeant vers la porte menant au jardin, elle prit une légère cape noire, puis elle sortir verrouillant derrière elle. L'empoisonneuse quitta la parti des plantes médicinales, pour aller sur les jardins communs. Rhyn fit quelques pas et s'arrêta sur un banc. Prenant Fitz entre ses mains, Rhyn observa le ciel....


Almendra :

J’attendais à la fontaine ce qui me sembla des heures, mais que faisait donc Kimi ? Elle me cherchait peut être ? Mais alors pourquoi ne pas penser à aller dans le jardin ? Et cet homme au regard si glacial qui me faisait si peur, je ne pouvais pas entrer dans le château, je le sentais il était dangereux et en plus à l’odeur je sentais qu’il n’était pas entièrement humain. Je me mis donc en tête de faire le tour des jardins du château à pieds mais mes ailes toujours sorties et repliées sur mon dos. Elles étaient tellement grandes qu’elles trainaient par terre mais bon tant pis, je faisais avec.

En marchant, je finis par tomber sur une jeune femme assise sur un banc, elle était vêtue d’une petite cape noire, en m’approchant un peu je la reconnu, c’était la femme qui était dans cette salle avec l’homme au regard froid. J’aurais passé mon chemin en l’évitant si je n’avais pas vu son serpent. Celui-ci m’intrigua, j’aimais bien les serpents, je les trouvais gracieux, élégants mais peu d’humain les appréciais.

Ne voulant pas surprendra la femme, je m’appliquais à faire du bruit en marchant en s’approchant d’elle (en tant normal, quand je marchais personne m’entendais car j’avais la démarche souple du prédateur en chasse).
Arrivée à sa hauteur je lui souris :

-Bonsoir, je suis Almendra, on s’est vu tout à l’heure dans la salle où… (je voulais dire où il y avait le cadavre mais ça ne le faisait pas, ne sachant quoi dire je dis ceci)…enfin vous savez quoi.
Vous avez un joli serpent là, qu’est ce que c’est comme espèce, je ne connais pas cette sorte ?

L’animal sert souvent de lien dans ce genre de situation.


Rhyn

Rhyn était sortie pour prendre l'air. Elle avait choisi les jardins pour le calme et la tranquillité des lieux. Elle avait jaugé que les couloirs auraient été trop agité à cause des évènements de la nuit et il lui fallait du calme. Elle n'avait pas envie d'être observer, d'être abordé, d'être sociable, bien que rien ne l'obligeait à l'être...évidement. Rhyn ne voulait voir personne, ne pas être dérangé par quiconque. Puis cette nuit était faite pour regarder les étoiles. Puis elle avait décidé de regarder les astres.

Les lumières immobiles du ciel noir apportaient du calme et de la sérénité à l'empoisonneuse. Bien qu'elle n'était pas énervée. Mais les évènements qui venaient se passer lui donnaient à penser ! Ce n'était pas peu de chose de perdre son principal employeur d'avoir devant soi une chance d'être indépendante. Enfin une semi indépendance car une guérisseuse était toujours redevable vis à vis de l'ordre des guérisseurs et surtout du grand maître. Puis pour vivre Rhyn aura toujours besoin de commanditaires afin de pouvoir exercer son art et être payer en retour ! sa fortune n'était pas assez conséquente pour se permettre l'oisiveté ! Puis son travail lui procurait un certain plaisir.


Assisse là, Rhyn caressait Fitz. Le serpent s'enroulait autour de ces mains, passant d'un poignet à un autre. Le silence du lieu fut troublé par des bruits de pas. C'était la jeune vampire qui venait vers elle. Intéressant. C'était une créature qu'elle ne connaissait pas. D'ailleurs elle l'intriguait un peu.

-Bonsoir, je suis Almendra, on s’est vu tout à l’heure dans la salle où… …enfin vous savez quoi. Vous avez un joli serpent là, qu’est ce que c’est comme espèce, je ne connais pas cette sorte ?

Rhyn écouta sans bouger d'un cil. Tiens, elle semblait s'intéresser au serpent. Ce n'était pas courant que des gens portent un intérêt pour Fitz. Le serpent effrayait les gens, plus qu'ils fascinait... Mais bon après tout pourquoi pas...

" Bonsoir. Je suis Rhyn, maitre guérisseur. Je me rappelle de la courte entrevue dans la chambre de notre feu roi. D'ailleurs vous êtes parti précipitamment. Tout va bien ? C'est un serpent tigre, une espèce assez rare... Les serpent vous intéressent ? "

Voila le tout avait était dit d'une voix calme et sereine. Rhyn ne cherchait pas forcément à être amie amie avec Almendra, mais elle aimerait en savoir plus sur elle. D'ailleurs , elle lança la conversation afin d'avoir plus de temps pour l'étudier de près.

" Es ce la première fois que vous venez ici ?"

Bien que le visage était impassible, le ton était bienveillant. Le serpent avait glissé des mains de Rhyn pour aller s'enrouler autour de son cou, telle une parure.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 23:32



Almendra :


La jeune femme se présenta à son tour :

" Bonsoir. Je suis Rhyn, maitre guérisseur. Je me rappelle de la courte entrevue dans la chambre de notre feu roi. D'ailleurs vous êtes parti précipitamment. Tout va bien ? C'est un serpent tigre, une espèce assez rare... Les serpent vous intéressent ? "

Maitre guérisseurs, wouah ! J’avais de la sympathie pour ces gens là. En effet, ils dévouaient leurs vies à soigner les gens. Je les admirais aussi car ils avaient la science du savoir du pouvoir des plantes. Ils savaient lesquelles soignaient, celles qui étaient comestibles, celles qu’il ne fallait surtout pas manger car empoisonnées.
Voilà donc le pourquoi de sa présence dans cette salle lugubre. Je me détendis, elle représentait donc pas un danger pour moi.
Je répondis à ses questions avec un grand sourire. Je devais bien sure faire semblant d’être un méchant vampire mais que voulez vous, chassez le naturel et il revient au galop. Difficile de perdre son innocence.

« Ne vous inquiétez pas, je vais bien (je ne pouvais pas lui dire que l’homme au regard glacial et les présences d’espion autours m’avait mis mal à l’aise, je serais passée pour une lache et valez mieux pas pour cette mission, alors je répondis ce qu’elle s’attendait surement à entendre) Comme vous le voyez je suis un vampire, l’odeur de tout se sang m’a soudainement excité et pour éviter de me jeter sur n’importe qui, j’ai préféré quitter la pièce afin d’aller me nourrir. »

Maintenant passons au sujet suivant :

« oui j’aime bien les serpents, j’aime les animaux qui sont en général mal aimé des hommes : serpents, loup, chauve souris… »

Rhyn me posa par la suite une question piège :

" Es ce la première fois que vous venez ici ?"

Que devais-je lui répondre, qu’avait dit Kimi après mon départ. Je sais que j’étais sensé avoir dit à Kimi où se cachais les rebelles mais je pouvais très bien lui avoir dit n’importe où. Sachant mal mentir, je préférais dire le moins de mensonge possible, juste de la déformation de vérité. Le serpent de Rhyn s’était enroulé autour de son cou comme un collier, c’était original, ceci me fit sourire.

« Oui, c’est la première fois, Kimiku m’a emmené ici pour me présenter au roi, hélas, je suis arrivée trop tard et au mauvais moment il me semble. »

Je me demandais si Kimi ne m’avait pas oublié. Elle en mettait du temps !


Daëron :

Le combat commença. Les corps se heurtèrent. Les lames s’entrechoquèrent dans une discordante symphonie métallique. Le général était empli de haine et y mit toute son ardeur lorsque le premier de ses adversaires tomba sous ses coups. Ses hommes passèrent devant lui. Il put ainsi souffler et étudier quelques un des rebelles. En retrait, il s’aperçut du combat des deux chimères, qui faisait rage au fond du repère. Les deux créatures semblaient d’égale force et quand bien même elles étaient de la même espèce. Leur haine, l’une envers l’autre était palpable. En fin de compte, Kefner, tomba sous les attaques du second griffon. Avant de mourir, il lui creva un œil. Et celui-ci n’eut pas le temps de souffler. Le cerbère se jeta sur lui. Daëron s’esclaffa. Il jubilait de plaisir, comme un gosse qui regardait un spectacle de marionnettes. Le griffon mourut et c’est alors qu’une jeune fille, une jeune semie-elfe hurla de douleur. Le général recula encore, à l’abri des escaliers pour la regarder d’un peu plus près. Il ne l’avait pas encore remarqué. Cependant, elle semblait avoir été proche du griffon. Elle semblait surtout déterminée à mettre fin à la vie du cerbère.

« Un acte insensé » Pensa le commandant. Il la trouvait si jeune. Et le cerbère était bien plus fort qu’elle. Or un groupe d’homme armé s’avança vers le monstre. Il plissa les yeux pour mieux les observer. Il s’aperçut alors que la plupart d’entre eux portaient des armes spécifiques. Peu courante et plus personnelles… Il y avait là un semi-elfe. Comme lui, qui tenait une lourde hache dont la lame était déjà fort imprégnée de sang. Un humain l’accompagnait également suivi de près par un lynx. Daëron ne douta pas un instant de plus qu’il s’agissait d’hommes importants. Leurs techniques de combat étaient singulières et ils avaient un rapport privilégié avec des animaux. Chose qui n’était pas commune à tous le monde… En plus de ça, ils avaient une certaine prestance. Il en était de même pour la jeune fille, qu’il avait vu précédemment… En y pensant, d’ailleurs, il avait une autre mission à accomplir que tuer les rebelles. Il devait retrouver la princesse. Astharof ne lui pardonnerait s’il la laissait s’échapper. Il ne voulait et surtout ne devait pas le décevoir…
Le sang coulait à flot. L’odeur pestilentielle des cadavres et de l’hémoglobine emplissaient suavement le repère. Les corps tombaient un à un et s’amoncelaient petit à petit. On ne distinguait même plus le sol par endroit. Cela sentait le roussi pour l’armée. Ceux qui n’étaient pas encore mort étaient piétinés par les combattants. En effet, après un rapide coup d’œil, il remarqua qu’il y avait de moins en moins de soldats debout. Le cerbère tomba lui aussi, criblé de flèche. Le barbare à la hache avait mis fin à ses jours, sans aucune pitié. La princesse n’était pas ici. Le général décida de quitter l’endroit, et d’aller la chercher plus en surface… Même s’il ne voulait se l’avouer, il était lâche et préférait déserter que mourir ici.

Il se baissa et avec précaution sortit de sa cachette. Il ramassa un bouclier. Cela pourrait lui servir… Puis il fit volte-face et s’apprêta à remonter l’escalier lorsque le semi-elfe l’aperçut. Le général arracha une arbalète à l’un de ses soldats mort, à proximité de lui. Il encocha la flèche et tira rapidement, sans véritablement viser. Il voulait fuir au plus vite et désirait simplement ralentir le barbare. Chose faite. La flèche l’atteignit près du genou. Le général disparut aussitôt laissant son adversaire vaciller sous la douleur.




Yukina :

La jeune elfe, restait sagement près de Pierre. Tout deux se tenaient immobile et silencieux. Les hommes d’Astharof étaient rentrés dans le repère. El Diablo l’avait téléportée à l’extérieur, une fois que tous les soldats étaient rentrés. Puis il avait fermé la porte derrière eux, pour les empêcher de revenir en arrière. La princesse et lui étaient nerveux. Et il y avait de quoi. Sous leur pied, il sentait les vibrations émises par des combats. Sans doute les hommes d’Astharof étaient tombés dans le premier piège. Les illusions d’optiques, créent par Leilou et Rayan. Les soldats devaient se battre contre des pantins articulés. Yukina aurait bien voulu assistée à ses prodiges magiques. Et elle regrettait un peu d’être sous la constante observation d’El Diablo. Mais toutefois, elle comprenait ce qu’elle représentait pour tous les rebelles et le peuple. Elle avait eu elle aussi l’impression parfois d’être un pantin, que l’on articule dans une guerre qui immatérielle et dont elle ne décidait rien. D’un côté, elle était l’espoir. De l’autre un joyau au service du pouvoir (pour le plus puissant !)

Yukina se sentait observée étrangement. Elle ne voyait pourtant rien mais tout de même. Cette sensation persistait depuis que Pierre les avait téléportés hors du repère. Elle chassa machinalement ses pensées angoissantes et reporta son intention sur El Diablo. Le démon était à genou et écoutait, sentait, réfléchissait. Son visage était fermé, marqué par l’anxiété. Suivant elle aussi ses sens, elle s’aperçut que les grondements s’apaisaient peu à peu. Pierre le sentait lui aussi. Leilou et Rayan avait fini d’invoquer leur quotas respectif de marionnettes.
« Je crois que la première partie de mon plan s’est achevée. Je dois désormais téléporter Leilou et Rayan dans le second repère et vous devez m’accompagner princesse comme il était convenu. » Intervint le démon et se tournant légèrement vers elle. Yukina hocha juste la tête en guise de réponse. Il s’approcha alors d’elle, posa une main sur son épaule en une fraction de seconde la téléporta. Lorsque la princesse rouvrit les yeux, elle ne fut pas étonnée de se retrouver à nouveau dans le repère, non loin de l’entrée. Elle fermait toujours les yeux lorsque Pierre la transportait, elle avait moins de vertiges comme cela. Elle le chercha rapidement des yeux. Il était avec Leilou et son frère qui était sortis de leur cachette. Discrètement, elle écouta leurs paroles. Leur stratégie avait fonctionnée à merveille. L’armée s’était battu contre des pantins. Mais expérimentés, seulement quelques hommes étaient tombés. Ils avançaient dans le repère et ne tarderaient pas à tomber sous les pièges tendus par Milio. Rayan affirma qu’il avait vu deux chimères. Un griffon et un cerbère. El Diablo grimaça. Cela pourrait compliquer les choses. Puis il lui fit signe. Yukina se rapprocha en comprenant son geste. Elle eut à peine le temps de fermer les yeux qu’ils se téléportèrent.

Le second repère… Leilou s’écarta et pouf ! Premier repère… La jeune princesse avait mal cœur. Les transitions de Pierre étaient si rapides, qu’elle n’avait pas le temps de reprendre contact avec la réalité. Rayan se présenta à son tour et le chef des rebelles refit la même opération. Premier repère. Second. Premier… A l’arrivée, l’elfe manqua de trébucher sur un corps. El Diablo la rattrapa à temps.
« - Ne vous en faites pas, vous aurez l’habitude de tous ces voyages à force » Dit-il pour la rassurer. Elle lui sourit pour ne pas regarder le sang et le cadavre. En fait El Diablo s’était téléporté près de l’entrée, vers une assez grande salle. Là où s’était déroulé le premier combat. Il désirait voir le nombre de soldat que les marionnettes des deux mages avaient tué. Il y dénombra trois corps. Maigre butin si l’on ose dire… Le sang n’affectait aucun des deux protagonistes. Yukina avait fini par arrêter d’avoir des états d’âme en de telles circonstances. Elle allait poser une question, lorsque Pierre leva la main subitement pour la prier d’être silencieuse. Le démon était de nouveau tendu. La princesse se concentra alors dans la direction qu’il fixait. Elle entendit des gémissements, des grondements aussi et… un cri ! Celui de la peur, celui de quelqu’un qui agonisait. Le silence. Des pas, lourds, décisifs, ceux de l’armée qui se remettaient en route, vers le second étage…

Pierre se tourna vers elle.
« Dépêchez-vous ! » Il l’agrippa et se téléporta avec elle. Pouf ! Elle, se cacha les yeux. La scène était horrible. Elle recula et sentant le mur derrière elle, regretta amèrement de n’avoir pas le pouvoir de les traverser. Pierre s’était agenouillé près du corps décharné de Milio. Il baissa ses paupières respectueusement. Le mage était dans un tel état qu’il était presque méconnaissable. Les deux chimères ne l’avaient pas épargné. Le démon en était affecté. Yukina le ressentait et même pour ceux qui ne savaient lire dans le cœur, il suffisait de lire sur son visage, beaucoup de tristesse. Le silence lui parut bien long en cet instant, presque inquiétant. Mais Pierre finit par le rompre.
« -Je dois téléporter Milio au second repère. Je ne peux le laisser ici. »
« - Je comprend parfaitement. Faites. Je ne bougerais pas d’ici et l’armée s’est éloignée. Je ne crains rien. »

El Diablo acquiesça, sans vraiment la regarder. La princesse décela deux petites larmes au coin de ses yeux. Elle n'en ajouta pas plus et laissa le démon partir. Il revint quelques minutes plus tard. Yukina s’était écartée du bain de sang. Elle était appuyée contre le mur et se cachait le visage. Elle n’entendit pas le démon revenir. Aussi elle sursauta lorsqu’il la toucha.
« - Je suis désolé, je ne voulais… »
« - Ce n’est rien. Je… » Elle laissa sa phrase en suspens. Les mots étaient trop durs à prononcer. Il revenait sans cesse à elle. Cette simple phrase la hantait. Je suis coupable de ce qui arrive…
El Diablo la dévisageait inquiet, anxieux, elle n’aurait su dire ses véritables pensées. Mais tout à coup, le démon reçut un message télépathique. Ses yeux s’agrandirent de stupeur et de crainte mêlée.
« - De quoi s’agit-il ? »

Il mit un temps à lui répondre, tant la nouvelle devait être lourde.
« Ryoku vient de me prévenir, que les soldats sont arrivés au troisième niveau. Ils ont franchi plus vite que je ne l’avais prévu le couloir piégé de tous les mécanismes. Ryoku nous attendait. Mais il n’a pas eu le temps de créer ses sortilèges. L’armée se bat d’or et déjà avec les rebelles. Il semble y avoir de nombreuses victimes. Je dois en transporter le plus possible au second repère. Les plans viennent de changer. Puisque je ne peux transporter plus de deux personnes. Vous princesse, et j’en suis navré me ralentirez. Je ne peux vous exposer à plus de danger. Je dois vous transporter dans le second repère dés maintenant. » Pour appuyer ses paroles, il s’approcha pour la téléporter. Mais celle-ci recula interloquée.
« - Non, c’est impossible ! » Murmura t-elle.

Pierre se rapprocha de plus belle, près à l’agripper et à la contraindre de le suivre si nécessaire. Mais brusquement, une flèche le frôla, lui entaillant la joue. Il se retourna brusquement et para juste à temps un coup d’épée fatale avec sa dague. Son adversaire souriait avide, heureux. C’était un semi-elfe, dans la force de l’âge. Les armoiries d’Astharof, sur son heaume et son blason brillaient avec éclat sous la lumière des torches. Ses yeux ambrés ne quittaient pas Yukina des yeux…
« Donnes-moi l’elfe et je t’épargnerais vermine » Souffla t-il à El Diablo.
« - Jamais ! » Hurla celui-ci avant de charger. Le général, para le coup avec aisance. Bien que blessé. La petite pose, qu’il avait eu auparavant lui avait permis de reprendre des forces. Il se mouvait avec aisance, faisant toujours face à son adversaire. Le démon se téléportait régulièrement, pour tenter de le prendre par surprise mais à chaque fois, le semi-elfe parait ses coups et ripostait. C’est comme s’il savait à l’avance où il réapparaitrait. Peut être avait-il des prédispositions dues à sa race. Pierre s’épuisait. Yukina le voyait bien. La princesse avait bandé son arc mais tout se déplaçait vite. Elle ne pouvait tirer sans risquer de blesser le démon. Daëron s’amusait avec lui. Le démon était une sorte de distraction…

Puis il décida de mettre fin de ce jeu. Il devait partir avec sa captive… Pierre disparut. Le semi-elfe resserra sa prise sur son épée. Il le surprit un peu avant qu’il ne réapparaisse. Para le coup de sa dague avec son bouclier. L’arme crissa sur le métal. Soudain, il porta un coup avec son épée. La lame trancha la chaire d’El Diablo, broya les os de son épaule et déchira les vaisseaux. Le sang gicla. Pierre hurla et lâcha sa dague. Yukina était choquée. Aucun son ne sortit de sa bouche. Son arc tomba à terre. Elle était comme pétrifiée. Sans attendre, le général fit un large mouvement et du plat de son arme, brisa l’une des jambes du démon. Celui-ci s’effondra. Son adversaire fit volte face, laissant le démon agoniser. Il s’approcha rapidement de la princesse, la menaçant de son épée. La jeune elfe sortit subitement de sa torpeur, en sentant la pointe métallique de l’épée contre sa poitrine. Pierre ne bougeait plus. Elle dégaina son poignard, qui semblait misérable face à l’épée de Daëron. Elle recula, recula. Mais le général avançait encore plus vite… Arrivée au bout du couloir, elle partit en courant, effrayée à l‘idée de se battre contre lui. Horrifiée par ce qu’il venait de faire à son ami. Elle courait, les yeux remplient de larmes. Entendant les pas du semi-elfe, juste derrière elle. Plus vite, plus vite ! Elle sentait presque son souffle dans sa nuque. Son cœur allait exploser. Ses jambes ne la soutenaient plus. Elle ne savait plus comment elle courait encore. Une partie d’elle-même avait renoncé à la fuite mais pourtant l’autre persistait. La sortie. La trappe. Dans les bois, elle aurait peut être une chance de s’enfuir…
Hors elle était si loin. Un couloir, un détour. Encore un couloir. Sans fin. Daëron était toujours sur ses traces. Le sol semblait trembler à chacun de ses pas. L’avantage qu’elle avait était qu’il était blessé à la jambe. Sa blessure, le ralentissait un peu. Mais il était là, si près, trop près…

La trappe ! Elle l’apercevait mais elle ne pourrait l’atteindre à temps… Non, il fallait redoubler d’effort. Ne pas abandonné. C’est ce que son père aurait voulu. Qu’elle n’abandonne pas. A bout de force et au bord de l’évanouissement, elle accéléra, puisant dans ses dernières ressources. La trappe ! Elle toucha enfin la poignée. Dans un dernier effort, elle la poussa. La lumière pâle du petit matin, l’éblouit. Le semi-elfe était à quelques mètres derrière elle. Elle s’extirpa du repère et courut droit devant elle. Daëron la suivait, infatigable. Elle commençait à avoir des crampes et un poing de côté. Sa respiration devenait difficile. Ses poumons étaient en feu. Les branches lui griffaient les bras, les ronces lui entaillaient les jambes. Elle tourna la tête sur le côté pour juger de la distance qui les séparait. Son angoisse augmenta. Lui aussi avait accéléré.
Soudain, elle trébucha et roula sur le côté. Elle laissa échapper son poignard. Reprenant conscience de ce qui venait de lui arriver, elle se releva mais retomba toute de suite. Elle grimaça de douleur. Sa cheville lui faisait atrocement male. Elle ne pouvait s’appuyer dessus. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Daëron était au dessus d’elle et lui pointait son épée sur sa gorge. Il boitait énormément cette fois. Sa blessure à sa cuisse saignait abondamment.
« - Tu vas me le payer sale garce ! » Jura t-il.

Furieux, il leva son épée, prêt à lui assener un violent coup, pour la punir. Yukina surprit sont geste et ferma les yeux. Elle se mordit la lèvre pour ne pas hurler lorsqu’elle sentira la douleur.
La lame fendilla l’air en le faisant siffler. Le sang gicla et un léger gargouillis se fit entendre. Un hurlement, de douleur, transperça le silence matinal de la forêt comme une flèche en plein cœur.
Daëron tomba à genoux, en tenant son moignon dégoulinant de sang de son autre main encore valide.
« - Vas t’en ! Dépêche toi avant que je ne te coupe l’autre bras ! »
Le général regarda son adversaire avec effrois. Il était dans un état pitoyable. Mais encore assez lucide pour prendre la bonne décision, se releva en vacillant et partit le plus vite possible en titubant. Gémissant comme un porc...
Yukina n’avait pas ouvert les yeux. Elle n’avait pas desserré la mâchoire.
« -Ne crains rien maintenant. Il ne t’arrivera plus rien. Fais-moi confiance. » Dit-il en l’enserrant tendrement. La jeune elfe se détendit en entendant sa voix douce et rassurante. Un sourire illumina sur son visage en sentant son odeur. Elle l’enserra elle aussi avec affection et ouvrit doucement les yeux, comme pour sortir d’un mauvais rêve. Et brusquement, il la souleva et la porta délicatement plus loin. Il la déposa doucement contre un arbre.
« - Pourquoi es-tu ici ? Ne devrais-tu pas être en sécurité comme je te l’avais demandé ? » Questionna t-il en haussant cette fois le ton.
« - Asyendil… Je… Si… Mais… »

Pendant que son oncle bandait son entorse et soignait ses écorchures, elle entreprit de tout lui raconter… Le plus vite possible car le temps était tout de même compté.


Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 23:44



Kean

Le combat fessait rage. Le sang avait tapissé le sol et les murs de la pièce où les affrontements se déroulaient. Kean le demi elfe était aussi taché du sang. Plus souvent celui des ennemis que son propre sang. Quelques blessures parcouraient ses membres surtout ses bras mais rien qui l'emperchait de combattre bien au contraire. Cela alimentait sa hargne, sa rage, son envie sanguinaire.

Le bruit mat des lames raisonnait accompagnant les cris d'agonie des guerriers. Durant un combat, Mizuki débarrassa Kean d'un lâche qui voulait l'attaquer par l'arrière. Il lui en fut reconnaissant, mais ne le signifia que d'un signe de tête, trop occupé à terrassé l'ennemi et surtout à chercher leur chef. Car c'était sur ces soldats n'étaient pas venus sans supérieur. Non ils étaient sous des ordres, de vrais petits pantins obéissants. Kean aperçu ce qui semblait être le général. Un demi elfe comme lui, mais ce dernier semblait prendre la fuite. Laissant ses hommes se battre seul. Le Lâche. Kean eut encore plus de mépris pour lui.

Le semi elfe courra vers le général adversaire. Ce dernier prit une arbalète et visa en direction de Kean. En pleine course, la flèche toucha la jambe droite de Kean, légèrement au dessus du genou. La douleur se fit sentir sans attendre, obligeant Kean à ralentir mais il ne s'arrêta pas. L'adrénaline du combat le fit tenir debout. Il ne courait plus mais continuait de marcher. Malgré la douleur atroce, il continuait car sa motivation était encore plus grande. Il voulait retrouver ce lâche pour lui faire la peau, pour l'étriper, pour... Enfin bref l'exterminer. Puis il n'avait pas oublié la Princesse. Cela devait être l'objectif de ce lâche. Ainsi il continuait à avancer tant bien que mal. Mais la tache était de plus en plus dure. Surtout que des ennemis en profitèrent pour s'attaquer à lui. Mais sa hache était tenue par une main vaillante et experte. Kean résista aux quelques assauts. La douleur commençait à se répandre dans toute sa jambe. Il sentait le liquide chaud coulé le long de sa jambe.

Au bas des escaliers, Kean ne pensa pas à s'arrêter pour souffler ou se modérer. Non, malgré une flèche plantait dans sa jambe, Kean était déterminé. Prenant sur lui, aidé de l'adrénaline et tentant d'oublier la douleur, il monta plusieurs marches d'affilées serrant les dents. Mais la douleur devint si intense qu'il s'arrêta net. Malgré la souffrance, il entendit le soldat adverse derrière lui. Ainsi Shaolan se retourna rapidement, sa hache coupa nette l'adversaire au niveau de son cou. L'épée de l'ennemi tomba sur le sol, ainsi que le corps. Ce mouvement vif avait perturbé l'équilibre de Kean. La tête commença à lui tourner. Au milieu des escaliers, Kean Shaolan s'assit brutalement, s'appuyant sur sa hache. Il ne pouvait fléchir sa jambe droite, endolori par la blessure.

Serrant les dents, en plus, Kean eut l'idée d'enlever la flèche de sa jambe. Une idée qui se révéla pas très judicieuse. Parce que la flèche avait touché une artère, l'artère fémoral, une des principales artères du corps. Quand la flèche était à l'intérieur, cela empêchait le sang de trop s'écouler. Même si la perte sanguine existait. Mais là en enlevant la flèche, d'un part la douleur fut atroce et d'autre part plus rien ne faisait obstacle à l'hémorragie. Le sang coula avec encore plus d'abondance. Kean se rendit compte de son erreur mais il était trop tard. Il appuya de sa main libre sur la blessure tentant de contrôler la perte de sang. Mais déjà, sa vue commençait à se troubler. Mais il luttait. Il ne savait plus si le combat était fini ou pas. Il jeta un regard sur la salle, mais il n'était pas en état pour observer les lieux. Intérieurement, il souffrait certes, mais il enrageait contre ce lache et contre lui même. Alors qu'il se vidait de son sang, il ne savait pas si la Princesse était belle et bien en sécurité. Kean l'espérait de tout son cœur et de toute son âme. Mais à l'heure actuelle, il ne pouvait rien faire d'autre.

Une main tenait sa hache, l'autre appuyait sur la plaie, en plein milieu des marches. Il vit des silhouettes approchées. Il ne réagit pas car il avait vu aussi le Lynx. Ainsi Tom venait vers lui. Furtivement, il vit que l'archer était lui aussi blessé. Mizu semblait aussi être là. Décidément cette bataille ne laissera indemne personne...

Kean articulait quelques mots.

"La Princesse, il faut la sauver. Que ceux qui tiennent encore debout aille vers elle. Ne vous occupez pas des blessés... La Princesse.."

Kean ne savait pas si il avait une chance de s'en tirer ou non mais de toute manière, la princesse était à l'heure actuelle beaucoup plus importante que sa survie. L'adrénaline commençait à s'estomper. La fatigue du combat se fessait sentir. En y ajoutant la douleur, cela faisait beaucoup trop même pour un semi elfe. Il s'appuya son dos contre les marches, luttant contre la douleur et la fatigue. Flirtant avec la perte de conscience, Kean appuya avec les forces qui lui restaient sur la plaie, où le sang continuait à s'écouler. Sombrant de temps à autre dans les limbes de l'inconscience.




Tom

Assis contre le mur avec Era à ses cotés, Tom attendait qu’on vienne l’évacuer. En attendant il compressait comme il pouvait sa blessure pour arrêter l’hémorragie. Il vit au loin un semi elfe qui avait l’air d’être hautement gradé partir du champ de batailles et monter les escaliers dans les couloirs. C’était un risque prévu, il espérait que quelqu’un l’arrête. Tom fut d’abord soulagé quand il vit Kean se lancer à sa poursuite mais son regard se remplis d’effroi lorsqu’il vit le rebelle tomber après s’être reçu une flèche. Et dire qu’il ne pouvait rien faire, son bras étant devenu inutilisable, cela le faisait rager.
De longues minutes passèrent et toujours pas de démon bleu qui apparaissait. Tom plissa les yeux et tenta de l’apercevoir mais aucun signe de Pierre. Tom sentis que ce n’était pas normal, il était surement arrivé quelque chose au chef des rebelles.
Les derniers ennemies furent tués, le champ de bataille était devenu un charnier. Ils avaient réussi à vaincre l’ennemi mais à quel prix ! En rebelle, il ne restait que lui, Mizuki, Kean, deux autres soldats et les un des mages de Diablo : Ryoku.
Tom au pris d’un grand effort se leva puis alla rejoindre Kean dans les escaliers, Les autres rebelles en firent autant.
Arrivés près de Kean, le semi elfe parla d’une voix qui semblait être au prix d’un grand effort :

- La Princesse, il faut la sauver. Que ceux qui tiennent encore debout aille vers elle. Ne vous occupez pas des blessés... La Princesse…"


Il semblait atrocement souffrir de sa blessure. Tom s’assit à ses cotés, quitte à mourir, mourrons ensemble.

Mizuki, répondit aussitôt à Kean :

-J’y vais.

Les deux autres soldats dont le nom échappait à Tom partirent avec elle. Tom s’adressa à sa lynx.

-Era suit là.

Le félin, regarda son maitre avec des yeux triste mais devant l’insistance de l’archer, elle céda et rejoignis en courant Mizu et les deux autres rebelles.

Ryoku qui était aussi épuisé que tout le monde, arracha des vêtements à des cadavres puis les stérilisa avec une sorte de feu bleu qui lui sortait des paumes. Il s’approcha tout d’abord de Kean qui était dans les escaliers et avait l’air à moitié conscient.

Tom le vis poser sa main au dessus du genou du chasseur en récitant des incantations magiques. La plaie se referma sous les yeux de l’archer. Puis le mage lui fit tout de même un bandage au cas où. Kean avait l’air de dormir, il avait surement perdu connaissance avec tout le sang qu’il avait perdu.

Ryoku se tourna vers Tom et lui dit sur un ton las :

-J’ai arrêté l’hémorragie mais je ne peux pas garantir qu’il s’en sorte, il a perdu beaucoup de sang. Il me reste tout juste de la force pour stopper ton hémorragie. (Il posa ses mains au dessus de la blessure de l’Hermite en même temps qu’il parlait). J’espère que Diablo et la princesse sont indemnes, je ne pourrais pas les soigner… (Puis il posa aussi un bandage pour Tom).

Après cet effort, le mage s’assit également contre le mur et ferma les yeux. Tom se fit la réflexion qu’ils formaient un drôle de trio ainsi tout les trois à bout de force. Ses pensées allèrent ensuite envers la princesse et Diablo, craignant pour leur sécurité.



Mizuki

Après avoir transpercé de son sabre, un des soldats ennemis, Mizu para pour un nouveau combat. Or elle ne vit plus aucun ennemi debout, tous étaient au sol. Elle vit que Tom et Kean étaient blessé mais en vie. Il y avait aussi deux rebelles Ben et Sahid qui avait également survécu, c’était des soldats de métiers qui les avaient rejoints à la mort de notre bien aimé Roi Ghalan. Ryoku arriva sur les lieux de la bataille. Mizu et les autres soldats, traversèrent en long et large la bataille pour achevé les éventuels blessés ennemies et voir si il n’y avait pas d’autres blessés rebelles. Voir les visages familiers mort fut une dure épreuve. Lorsqu’ils eurent finis, ils rejoignirent Tom, Kean et Ryoku.
Kean leur parla :

- La Princesse, il faut la sauver. Que ceux qui tiennent encore debout aille vers elle. Ne vous occupez pas des blessés... La Princesse…"

La princesse, oui c’était la priorité, étant le second de Diablo s’est tout naturellement qu’elle répondit :

-j’y vais

Puis elle partit dans les couloirs suivit par Ben et Sahid. Deux minutes après, elle vit la lynx de Tom à ses cotés. Bien, elle pourrait être utile.

Mizuki et ses acolytes procurèrent le repère à l’affut du moindre danger, mais partout où ils passèrent, ils ne virent que des cadavres, nulle trace de fourrure bleu ou d’oreille pointu.
Finalement, ils trouvèrent Diablo. Mizuki poussa un cri d’effrois, elle s’agenouilla à coté et vit qu’il respirait faiblement.

-Il doit être immédiatement soigné ! cria-t-elle.

Des pas retentirent à ce moment là , la lynx et les deux soldats se mirent en garde puis reconnurent Asyendil.
Mizuki fut étonné de le voir mais ravie. Remettant ses questions à plus tard, elle lui indiqua des yeux Diablo.
L’elfe s’empressa de s’agenouiller auprès du démon puis lui soigna ses blessures mais malgré les soins Diablo ne se réveilla pas, sa respiration restait très faible. Il était plongé dans un profond coma.
Mizuki du faire un gros effort pour mettre ses émotions de coté et repenser à Yukina.

-Asyendil, toi qui viens de l’extérieur, as-tu croisé la princesse Yukina ? Elle a disparu et nous sommes très inquiet.
Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeVen 26 Mar - 0:16

Asyendil :

L’elfe avait essayé de soigner El Diablo, mais rien n’y fit. Il ne se réveillait pas. Peut être jamais. Sans doute du au choc. Il s’en voulait de n’être pas rentré plutôt. Il serait encore probablement en vie. Yukina lui avait raconté très sommairement ce qui lui était arrivé. Mais c’est en le voyant, et en apercevant le corps désarticulé et baigné de sang de Milio, qu’il réalisa vraiment la situation dans laquelle ils se trouvaient.

«- Asyendil, toi qui viens de l’extérieur, as-tu croisé la princesse Yukina ? Elle a disparu et nous sommes très inquiets » Questionna Mizuki.
L’elfe se releva et se tourna vers elle. Il lui répondit par un léger sifflement. Le silence revint. Mizuki était étonné. Asyendil était devenu impassible. Tendu. Triste. Puis peu à peu, la semi-elfe entendit des pas. Un son régulier, mat. Une licorne à la robe immaculée apparut enfin. La chimère devait courber encolure pour que sa longue corne ne touche la voûte plafonnière du repère.
« - Mizuki ! J'avais tant espéré te revoir saine et sauve ! Et les autres où sont-ils ? » S’exclama Yukina. Tout en la pressant de question, elle se laissa glisser le long de l’antérieur gauche d’Horcönshiela, tout en s’appuyant sur son garrot.
« - Kean, Tom et Ryoku sont au troisième niveau. Ils sont blessés. Il y a beaucoup de victimes… »
« - Nous devons partir. » Intervint fermement Asyendil.
Mizuki, Yukina et les deux autres rebelles, le regardèrent perplexe. « Le général d’Astharof s’est enfui. Mais rassurez-vous, dans son état, je ne pense qu’il va revenir de suite avec une nouvelle armée. Non. » Son visage s’assombrit. « Ce qui m’inquiète, ou plutôt celui, c’est Karasu Kuraï. Je me suis échappé de la forteresse. Et nulle ne doute qu’il ait envoyé des hommes pour me tuer à mon tour… » L’image d’Astharof apparut fugacement dans son esprit. Il la chassa et poursuivit en restant toujours vague. « Je crains que des mercenaires, ou le Corbeau lui-même, ne viennent jusqu’ici. Mizuki, peux-tu m’emmener vers Kean et Ryoku. Je ne connais pas très bien ce repère. Trop d’années se sont écoulées depuis la dernière fois…»« - Je préfèrerais rester ici, si vous voulez bien. » Demanda Yukina.
« - Hum, d’accord mais sois prudente. Horcönshiela, restes avec elle. Préviens-moi, s’il y a le moindre danger. Silph, viens avec moi. » Yukina lui tendit son épée, qu’elle n’avait pas quitté malgré la lourdeur de l’arme.

Il l’en remercia et se retourna vers Mizuki, attendant sa réaction.


Karasu :

L’assassin était d’une humeur joyeuse malgré la sombre nuit qu’il avait passé. Asyendil n’était qu’une simple brume contrairement à ce qu’il voulait faire paraître. Le froid de la nuit, lui piquait les joues. Cela lui faisait du bien, l’exaltait. Yévil humait les odeurs. Il avait rapidement senti celle du fuyard. Karasu, trottinait derrière lui. La ville était agitée. Des groupes armés la patrouillaient. Ils fouillaient la plupart des maisons, terrorisant les habitants. Parfois un cri, celui de jeune femme ou d’enfant dans la plupart des cas. Cela était sans doute lié, aux sévices que pouvait leur infliger les soldats… Le martèlement des sabots d’Hastil sur les pavés gris résonnait macabrement dans cette cité muée par la peur. L’assassin atteignit rapidement la forêt. La piste de l’elfe était facile à suivre. Le roi espérait que celui-ci le mène au repère. En fait, il désirait retrouver Yukina. Car depuis, qu’il avait passé plus d’un moi à la traquer, l’idée d’acquérir plus de pouvoir avait fini par germer en son esprit. Et pas plus tard que cette nuit, l’idée de prendre la place d’Astharof et de devenir lui-même maître du royaume, du monde avait éclos…

Le ciel se parait des couleurs de l’aurore. Un liserai rouge, flamboyant… Annonciateur d’une nuit souillée par le sang. Le loup était de plus en plus frénétique. Hastil était nerveux, excité. Cela faisait moins d’une heure qu’il chevauchait lorsqu’il tomba sur une piste. Une ancienne voirie, recouverte de mousse et cernée de buissons. Yévil s’arrêta, le loup semblait avoir plus de mal à retrouver l’odeur. Il changeait constamment de direction. Karasu n’en comprenait pas la cause. Il n’y avait pas de traces.

Soudain, le loup s’immobilisa nette, Hastil recula, paniqué. Une ombre surgit devant lui. Il sourit en la reconnaissant. Elle s’avança doucement et agrippa la bride de l’étalon. Celui-ci piaffa et s’agita. Le loup se montra agressif et méfiant.
« - Que fais-tu ici ? » questionna froidement Karasu en mettant pied à terre.
« - La nuit était si belle… » Lui répondit-elle calmement. Le roi la regarda froidement exaspéré par sa réponse. Elle se rapprocha, colla son corps froid contre le sien brûlant. Puis effleura ses lèvres et vint murmurer à son oreille. « Tu aurais du être là, cette nuit, j’ai vu des choses merveilleuses… »
« - Quoi donc ? » Souffla Karasu en l’embrassant dans le cou.
« - Un convoi. De femmes et quelques enfants… » Murmura t-elle en l’enserrant.
« - D’où venaient-ils ? »
« - Plus au nord. Mais cette route ne te rappelles rien ? »
Ezéchiel s’écarta de son étreinte. Il fixa la voie.
« - La cascade d’Yseul ? » finit-il par répondre.
Shalimar acquiesça, déçu de n’avoir pu approfondir ses talents de séduction.
« - Les femmes étaient armées. Je n’ai pas osé intervenir. Il y avait un dragon. D’un bleu intense. Une jeune femme le montait. Ses pouvoirs lui ont permis d’effacer les traces, mais pas les odeurs. Ton loup est perdu car il en s’en trop d’un coup. Ta piste est perdue. Je pense que tu devrais retourner au château. Ton peuple à besoin de toi…»
« - Comment… »
« - J’ai de nombreux espions… Peut être que je te le dirais un jour. Ce soir lorsque nous serons seuls, toi et moi…» Le coupa t-elle, malicieuse.
Karasu remonta en selle.
« - Mènes ton enquête à propos de ce convois. Remonte la piste et préviens-moi si tu as des informations. » Lui répondit-il, froidement.

Sans attendre la réponse, il talonna Hastil qui parti au galop dans les bois, en direction de la forteresse.


Kimi

« Karasu Kuraï …vraiment … donc voici le meilleur assassin d’Astharof » Kimi était pensive elle avait déjà aperçu cette homme mais trop brièvement pour le juger. Bien sûr elle avait entendu parler de lui, mais n’avait pas pu tirer beaucoup d’informations de ces interlocuteurs, ceux-ci étant bien trop terrifiés pour révéler quoique ce soit. Sa réputation avait fait de lui une personne mystérieusement dangereuse. Maintenant que l’usurpateur était mort on aurait pu croire que tout finirait par rentrer dans l’ordre mais Kimi savait bien que c’était loin d’être le cas. Karasu allait reprendre le flambeau et quelque chose en elle lui disait qu’il était bien plus redoutable qu’Astharof. Lui serait plus dur à manipuler il semblait avoir beaucoup moins de points faibles ou peut être tout simplement mieux dissimulés. Kimi compris sa nouvelle mission elle devait en savoir un peu plus sur ce personnage et se rapprocher le plus possible de lui, instauré une confiance comme elle avait déjà fait avec Astharof pour écarter la méfiance sans cela elle serait vite démasquer.

Karasu après cette brève présentation sortit, passant à coté d’elle quand soudain Kimi ressentit un frisson courant le long de son dos, un sentiment empli tout son âme, elle semblait connaitre cette sensation de connexion mais en même temps ne parvenait pas à déterminer à quel moment de sa vie elle avait déjà ressenti une telle pression intérieur. Comme si son être voulait lui rappeler quelque chose, un souvenir probablement mais elle ne parvenait pas à s’en saisir. Ce n’était pas le moment de perdre de vue le but de sa présence en ces lieux, elle mit donc cette sensation bizarre de coté pour se concentrer sur un nouvel arrivant dans la pièce. Rhyn les présenta il paressait bien éduquer de bonne famille mais avait au fond des yeux une lueur de ruse mesquine. Kimi lui sourit en s‘inclinant par politesse réponse à sa bise. Elle avait fait exprès de s’incliner même si c’était très légèrement, elle voulait avec cette attitude montrer à ces deux personnages qu’ils n’avaient pas à se méfier d’elle mais elle vit bien vite que ce fût sans succès quand le mage convia Rhyn en privé. La confiance allait être assez compliquée à obtenir. Alors comme ça la réputation d’Ouriou avait fait le tour du château «le dragon mangeur d’homme» Kimi eu un sourire intérieur mais ne laissa rien paraitre elle resta froide et impassible et avant leur départ ajouta:

«- Heureuse aussi d’avoir fait votre connaissance. Je suis sur qu’Ouriou sera ravi de vous rencontrer à son tour si il ne meurt pas de faim à ce moment (elle feinta un petit sourire mesquin) Et merci pour votre invitation Rhyn effectivement j’aurais peut être besoin de vos services quand vous aurez le temps bien sûr. Sur ce je vais me recueillir et vous reverrez donc certainement plus tard en revoir. (Elle s’inclina et retourna prés du corps) »

Après que le mage et Rhyn aient quitté la pièce elle se mit à inspecter les lieux Elle remarqua tout de suite l’absence d’Almendra, qui s’était sans doute éloignée, motivée à éviter l’odeur du sang qui régnait en maitre ici, effectivement Astharof baignait dans le liquide rougeoyant qui était sorti abondamment de sa blessure. Kimi examina la plaie plus en détail remarquant qu’elle était fine comme une coupure mais très profond sans nul doute causé par un poignard. Karasu avait sa chemise plein de sans en quittant la pièce preuve qu’il avait essayé de le ranimer… mais pourtant il disait être arrivé trop tard. Tout ça était tout de même assez bizarre. Elle examina encore un peu les lieux mais ne trouva pas d’indices corroborant une version bien précise de ce qui s’était réellement passé. Elle décida donc de repartir et se mettre à la recherche d’Almendra. La jeune vampire ne connaissait pas le château donc le seul endroit où Kimi pensait la retrouver fût les jardins 1er lieu de leur rencontre mais en chemin elle se rendit compte de la pagaille qui semblait régner dans le château. Elle arrêta donc un soldat de plus haut rang possible et lui demanda ce qu’il se passait:

« - L’évasion d’un seul prisonnier fait beaucoup de remue-ménage, la mort du roi est une bien funeste nouvelle mais ne requiert pas tout cette pagaille générale que se passe t il donc?

- Un seul prisonnier… non mademoiselle malheureusement toutes les vermines des cachots se sont enfuis. Ce maudit elfe nous cause bien des tracas en plus de son meurtre, il couvre son évasion en se servant de celle des autres. Croyez moi si je le trouve je lui ferais payer!! Je le tuerais moi-même je le viderais de son sang comme le porc qu’il est!!!

-Je comprends votre rage mais si vous faites cela Karasu vous le fera payer je suis sur qu’il tiens a punir de mille souffrance le meurtrier de son souverain ET AMI de ses propres mains et devant le peuple pour l’exemple. Si j’ai un conseil pour vous, si vous le trouvez avant les autres, enfermez le et faites moi appeler, je peux faire en sorte que les tortures que vous lui infligerez ne soit pas visible quand vous le rendrez à Karasu comme ça vous aurez votre vengeance ni vu ni connu. Mais ne lui faites rien temps que je ne suis pas à vos cotés car je dois voir les tortures pour les rendre invisible aux autres et je vous avouerai que j’en obtiendrai une satisfaction personnelle et un profond plaisir à voir le meurtrier de notre souverain, souffrir des tortures les plus atroces je pourrais même vous donner de la technique si cela vous intéresse (elle eut un sourire tellement mesquin, qu’elle vit la peur dans les yeux du soldat monter d’un seul coup elle avait réussit son coup)

-Oui vous avez raison je pense que le corbeau voudra châtier l’elfe lui-même et votre offre est pour moi un honneur, me donner l’occasion de le punir moi-même avant tout le monde… je vous en remercie, ma vengeance sera plein grâce a vous. Je vous ferais appeler des que je l’aurais retrouvé en attendant je vous souhaite une bonne journée si on peu encore la qualifier ainsi après cette funeste nouvelle. »

Il s’inclina, Kimi lui fit un signe de tète puis ils reprirent leur chemin respectif.

« Alors comme ça c’était l’ami de Pierre qui avait réussi un si beau coup c’était vraiment impressionnant  mais avec tout ce monde à sa cherche il n’a pas beaucoup de chance de s’évader. Il faudrait que je le trouve avant l’assassin ou les soldats, au moins celui à qui je viens de parler cherchera pour moi. Je pourrais sans doute lui apporter une aide précieuse pour s’échapper d’ici  en vie»

Kimi passa donc un très long moment à rechercher l’elfe mais en vain elle décida donc à contre cœur de cesser ses recherches et aller rejoindre Almendra qui devait s’inquiéter.

Après tout si les soldats retrouvaient le fugitif elle serait prévenue par le soldat habillement manipulé. Elle se dirigea vers les jardins et aperçut sa jeune apprentie discuter avec … Rhyn.

« Humm voyons comment se débrouille la petite vampire sans être à mes cotés » elle se faufila sans aucun bruit comme une ombre, derrière un buisson assez prêt pour entendre la conversation. Elle entendit Rhyn poser ses questions déstabilisantes à Almendra comme elle s’y attendait et celle-ci malgré de petites hésitations avait bien répondu en gardant un sang froid assez impressionnant. Mais s’en était assez il ne fallait quant même pas tenté le diable… Kimi prit un air décontracté et avança vers eux veillant à ne pas montrer qu’elle sortait d'une cachette mais du château et pris la parole:

« Tiens je pensais qu’on se reverrait mais si tôt j’en suis honorée. Mais le château est petit donc cela ne m’étonne guère et je constate que vous avez donc fait plus ample connaissance avec mon apprenti. Almendra tu as eu une bonne réaction en t’éloignant, je ne pense pas qu’ils auraient appréciés que tu vides notre feu souverain du peu de sang qui lui restait. Voila la raison pour laquelle j’aurais besoin de vos services Rhyn. Almendra est une jeune vampire qui a était rejetée par les siens je l’ai donc pris sous mon aile, elle a des capacités qui m’intéressent. Mais du fait de son jeune âge elle est dans l’incapacité quasi total de retenir son envie de sang hors comme vous avez pu le constater ça s’avère parfois assez ennuyeux. Au cours de mes nombreux voyages j’ai connu un grand herboriste qui m'a enseigné quelques petites notions et il m’a parlé d’un breuvage qui calme momentanément la soif d’un vampire. Si mes souvenirs sont bons elle est composée de 3 ingrédients: deux plantes et trois gouttes de sang. L’une des plantes touche au mental: elle donne de la puissance à l’esprit humain et en enlève à celui démoniaque bien sûr elle n’est efficace que sur les personnes qui ont les 2 traits d’esprit sinon elle est inutile. La deuxième plante joue sur l’organisme : elle diminue l’effet du manque. Les gouttes de sang sont un élan pour le corps comme un moyen de le faire patienter en promesse d’une récompense. Le seul inconvénient c’est qu’une fois l’effet de la décoction passé le manque devient beaucoup plus fort le corps réclame son du! Et la personne qui a donné son sang pour le breuvage sera la première visée si elle est présente. Mais malheureusement je ne me souviens plus du nom des plantes c’est là que vous intervenez, vous avez sans nul doute beaucoup plus d’expérience que moi dans ce domaine étant donné que vous en faites votre métier. Voila je vais aller droit au but, j’aimerai que vous me fassiez une dizaine de ses potions avec mon sang bien sûr donner celui d’un villageois me satisferai mais je veux pouvoir être la première témoin de sa réaction quant l’effet se dissipera donc je vous donnerais le mien. Je vous payerai amplement pour se service. Connaissez vous les ingrédients pour la préparation? Et si c’est le cas pouvons nous conclure un marcher? »


Rhyn.

Calme, posée sur ce banc face à la nuit, Rhyn écouta la jeune créature qui était devant elle. Puis elle l'observait aussi. D'après ce que lui avait dit Kimiku c'était une jeune vampire. D'après ce que Rhyn savait de part ses souvenirs ou ce qu'elle avait entendu dire les jeunes vampires avaient besoin de temps avant de se maitriser, de pourvoir être à coté d'être vivant sans avoir la terrible envie de s'enivrer de leur sang. A leur seconde naissance, ils étaient de véritables bêtes capable de tuer père et mère sans la moindre hésitation. Incapable de maitriser leur envie de sang, de ce liquide qui leur était au combien nécessaire, qui était leur drogue, leur besoin vital. Pourtant cela ne semblait pas être le cas de son vis à vis. Au contraire même elle était souriante, encore très marquée par les émotions humaines. Rhyn trouvait cela étrange... Mais ne disait rien et écoutait les réponses d'Almendra. Cette dernière avouait que le sang l'avait excité mais es ce bien vrai... Rhyn ne pouvait s'empêcher de douter. Elle reporta son attention sur les dires de son vis à vis. Mais quelqu'un approcha, c'était Kimiku, la demi démone... Décidément ces jardins étaient fréquentés...


« Tiens je pensais qu’on se reverrait mais si tôt j’en suis honorée. Mais le château est petit donc cela ne m’étonne guère et je constate que vous avez donc fait plus ample connaissance avec mon apprenti. Almendra tu as eu une bonne réaction en t’éloignant, je ne pense pas qu’ils auraient appréciés que tu vides notre feu souverain du peu de sang qui lui restait. Voila la raison pour la quel j’aurais besoin de vos service Rhyn. Almendra est une jeune vampire qui a été rejetée par les siens je l’ai donc pris sous mon aile, elle a des capacités qui m’intéresse. Mais du fait de son jeune âge elle est dans l’incapacité quasi total de retenir son envie de sang hors comme vous avez pu le constater ça s’avère parfois assez ennuyeux. Au cours de mes nombreux voyages j’ai connu un grand herboriste qui m'a enseigné quelques petites notions et il m’a parlé d’un breuvage qui calme momentanément la soif d’un vampire. Si mes souvenirs sont bons il est composé de 3 ingrédients: deux plantes et trois gouttes de sang. L’une des plantes touche au mental: elle donne de la puissance à l’esprit humain et en enlève à celui démoniaque bien sûr elle n’est efficace que sur les personnes qui ont les 2 traits d’esprit sinon elle est inutile. La deuxième plante joue sur l’organisme : elle diminue l’effet du manque. Les gouttes de sang sont un élan pour le corps comme un moyen de le faire patienter en promesse d’une récompense. Le seul inconvénient c’est qu’une fois l’effet de la décoction passé le manque devient beaucoup plus fort le corps réclame son du! Et la personne qui a donné son sang pour le breuvage sera la première visée si elle est présente. Mais malheureusement je ne me souviens plus du nom des plantes c’est là que vous intervenez, vous avez sans nul doute beaucoup plus d’expérience que moi dans ce domaine étant donné que vous en faites votre métier. Voila je vais aller droit au but, j’aimerai que vous me fassiez une dizaine de ses potions avec mon sang bien sûr donner celui d’un villageois me satisferai mais je veux pouvoir être la première témoin de sa réaction quand l’effet se dissipera donc je vous donnerais le mien. Je vous payerai amplement pour se service. Connaissez vous les ingrédients pour la préparation? Et si c’est le cas pouvons nous conclure un marcher? »


Rhyn avait attentivement écouté Kimiku. Elle fut étonnée quand cette dernière du breuvage. Ce n'est pas l'évocation du breuvage qui l'étonnait mais celle de l'esprit humain. Un vampire était un mort vivant par définition, donc ils ne possèdent pas d'esprit humain... Ni d'esprit tout court en fait, à part peut être les plus anciens. Ainsi cette jeune Almendra aurait conservé son esprit humain. Étrange, serait elle une espèce rare ou juste une cas unique? Décidément que de mystère autour de ces deux femmes. Remarque le cas à part d'Almendra pourrait expliquer qu'elle soit l'apprentie de Kimiku. Rhyn réfléchissait aux ingrédients du breuvage, bien sur elle les connaissait. Une commande de plus, pourquoi pas...


« Je connais ce breuvage. En effet il peut provoquer une grande accoutumance comme une véritable drogue. D'après ce que l'on dit. Puisqu'il n'est pas souvent utilisé, puisque les Vampires avec un esprit humain sont assez rares... Ainsi cette chère Almendra aurait gardé son esprit humain... C'est particulier.  »



Rhyn fut interrompue par le battement d'ailes d'une chouette d'un blanc immaculé. Rhyn tendit l'avant bras afin que le volatile puisse se poser. La magnifique chouette tenait une missive entre son bec. Rhyn avait reconnu l'oiseau mais vérifia sa provenance avec le sceau qui scellait le message. Il n'y avait plus de doute. Ce message venait du Maître des empoisonneurs. Il avait répondu rapidement mais rien d'étonnant au vu des évènements. Sans être lu la missive fut ranger à la ceinture de Rhyn. La chouette s'envola en direction de la volière de la forteresse. Puis elle se leva.

« Je pourrais fabriquer cette potion. Les ingrédients sont rares et chers. Revenez me voir pour qu'on parle de ce marché. Je suis désolée mais des affaires m'appellent. Au plaisir de vous revoir Kimiku et Almendra. »

Lentement, Rhyn reprit la direction de ses quartiers. Enfin elle arriva à son bureau par la porte des jardins. Porte qu'elle verrouilla une fois qu'elle fut entrée. S'asseyant à son bureau, elle décacheta la missive et lut ses quelques mots:

Chère Apprentie,
Une bien triste nouvelle...
Certaines choses vont donc changer en ce royaume.
Ne pouvant attendre les informations, je pars sur le champs.
J'arrive.
Ton Maître.

Voila, le grand maitre des empoisonneurs était sur la route de Wälkinzt. Rien d'étonnant, Uchiwa avait toujours tendance à vouloir tout contrôler. La preuve il l'avait traité en tant qu'apprentie et non de maitre... Mais pourquoi venait il aussi si? Cela ne changerait rien. A moins qu'il ait d'autres motivations. Peut être espérait il secrètement prendre la place sur le trône ou juste reprendre le contrôle sur la vie de Rhyn. Dans les deux cas, cela ne plaisait pas à Rhyn. Elle aimait son indépendance et comptait la garder. Pourtant, elle décida de tout faire pour préparer l'arrivée du grand maître. Elle ne pouvait pas de rien faire, cela apparaitrait plus que suspect. Elle se leva et alla à l'infirmerie. Des gens s'affairaient. Certains nettoyaient les lieux, d'autres soignaient les blessés. Rhyn s'approcha d'un groupe d'apprentie, toute des filles qui veulent sauver les gens :
« Le Grand maître arrive. Préparez lui une chambre digne de son rang et de sa fonction. »

Une des apprenties tenta de s'opposer aux ordres : « Mais cela ne serait pas le rôle des servantes ? »

« Vous pouvez refuser... » Rhyn posa un regard noir sur les apprenties « Mais si vous êtes incapable de faire cette tache c'est que votre place n'est pas ici. »

Les apprenties hochèrent la tête et partir accomplir leur tache. Les débuts des apprentis n'étaient pas simple, il fallait faire des taches ingrates. Mais cela permettait de jauger la motivation et leurs aptitudes. Rhyn réfléchit un instant à ce qu'elle avait encore à faire pour cette nuit.. Finir ses potions et parler au roi. En effet, la guérisseuse n'avait pas eu le temps de lui dire de venir pour son coude.
Elle alla aux appartements de Karasu mais un serviteur lui répondit qu'il n'était pas encore rentré. Bon elle retenterait plus tard. Au passage elle demanda au valet de prévenir son maitre de son passage et aussi de la venue de Yoda. Puis retour, chez elle, Rhyn finit ses décoctions et potions. Elle les mis dans des fioles, qu'elle scella d'un cachet cire. Ainsi rien ne pourrait les contaminer ou les altérer. Un gage de qualité. Ces commandes principales étaient terminées. Puis elle vérifia la chambre préparée pour maitre Yoda. Elle ne trouva rien à redire.

Rhyn décida d'aller prendre un peu de repos, la journée qui s'annonçait aller être mouvementée. Entrant dans ses appartements privés, elle enleva sa robe afin de se glisser dans son lit. Lit qu'elle n'avait pas revue depuis longtemps. Les draps frais et doux, ainsi que le matelas moelleux, Rhyn sombra vite dans un sommeil profond et réparateur. Dehors la nuit commençait à prendre fin. Le jour petit à petit étendait ses atours.

Rhyn s'éveilla en sursaut, des coups étaient frappés à sa porte... Qui pouvait être cet inopportun...




Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
mary19
# Modo #
mary19


Messages : 654
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 38

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeVen 26 Mar - 0:53




Almendra :

Je venais de finir de parler quand la personne tant attendu arriva. Je lui fit un grand sourire pour l’accueillir et pour lui signifier que j’étais soulagée de la voir.

Kimi prit la parole pour parler à Rhyn :

« Tiens je pensais qu’on se reverrait mais si tôt j’en suis honorée. Mais le château est petit donc cela ne m’étonne gère et je constate que vous avez donc fait plus ample connaissance avec mon apprentie. Almendra tu as eu une bonne réaction en t’éloignant, je ne pense pas qu’ils auraient appréciés que tu vide notre feu souverain du peu de sang qui lui restait. Voila la raison pour laquelle j’aurais besoin de vos services Rhyn […] »

Elle lui expliqua qu’elle avait besoin d’une potion composée de Trois plantes pour calmer ma soif. Mais moi j’en voulais pas ! Trop d’effets secondaires d’après ce qu’elle disait. Je ne voulais pas me jeter sur Kimi dès que les effets étaient passés. Je me mordis la langue pour ne pas intervenir. J’en parlerai plus tard à Kimi, en tête à tête quand nous serons à nouveaux seule.
De plus elle avait sous entendu que j’étais en partie humaine. J’étais étonnée, je croyais qu’elle voulait qu’on croit que je sois vampire, mais bon en même temps ça se serait su un jour où l’autre.

Une magnifique chouette blanche arriva et se posa sur le bras de Rhyn. Un messager. La guérisseuse prit le message et le coinça sous sa ceinture. Puis l’oiseau de nuit repris son vol.
Après ça, Rhyn se leva et répondit à Kimi :

« Je pourrais fabriquer cette potion. Les ingrédients sont rares et chers. Revenez me voir pour qu'on parle de ce marché. Je suis désolée mais des affaires m'appellent. Au plaisir de vous revoir Kimiku et Almendra. »

La mystérieuse dame repartie dans la nuit.

Je me retrouvais seule avec Kimi, et donc je pu lui dire le fond de ma pensée :

-Ce breuvage que tu as commandé, ne me dit rien qui vaille, je n’en ai pas besoin. J’arrive à rester 2 ou 3 jours sans boire si je me remplis bien l’estomac comme aujourd’hui je l’ai fait. Je ne veux pas être dépendante d’un produit et surtout j’ai peur des conséquences dès que l’effet se dissipe, je ne veux pas t’attaquer comme un chien enragé ni personne d’autre d’ailleurs.

Marquant un temps de silence, je vis que le jour était sur le point de se lever. Je lui exprimais l’autre sujet de mon inquiétude.

-Qu’est ce qu’on fait à présent que le roi Astharof est mort ? Je suis inquiète aussi pour les autres, je crois que j’ai entendu parler qu’il y a eut un nombre important de soldats envoyé là bas. J’ai bien envie de voler là bas, pour voir si la bataille est finie et voir s’ils s’en sont sortit.
Je resterai très haut en hauteur de façon que personne ne me vois ou puisse m’atteindre.
Après je reviendrais te faire un rapport.

Je n’étais pas sure que Kimi accepterait, elle sentait responsable de moi et aurait surement peur que je me fasse tuer ou pire encore.


Pierre :

Tout allait de travers, déjà le plan tombait à l’eau ensuite la princesse refusait qu’il la mette à l’abri, mais qu’avait-elle dans la tête ? Pierre n’entendit pas Daëron arriver dans son dos tant il était préoccupé par la situation qui allait vite devenir catastrophique. Il eut juste le temps d’esquiver le coup porté par son ennemi qui lui aurait été fatal. Plus le combat entre les deux hommes duraient plus Pierre était épuisé, à bout de force. Son cerveau était tiraillé entre le duel et la recherche d’un moyen de mettre la princesse hors de danger ! Mais malheureusement il fut atteint par un coup d’une violence inouïe avant de trouver une solution. Il eut juste le temps de lancer un appel désespéré du plus profond de son âme à Hélios avant de sombrer dans les ténèbres.
Celui-ci qui sur ordre de son maitre bien aimé était resté à l’ écart ressentit sa détresse sur le coup. Affoler, il prit son envol et chercha au plus vite à atteindre l’entrée du repère la plus proche. En chemin il fut surprit de rencontrer un elfe qu’il reconnu presque aussitôt c’était Asyendil et au même moment il entendit un bruit, quelque chose ou quelqu'un venait dans leur direction. Hélios eu la même réaction que l’elfe il se dissimula à la vue de tous et observa attentivement la scène. Le phénix compris à ce moment là la détresse de son maitre, il avait du lui arriver quelque chose de grave car c’était la princesse qui courrait dans sa direction seule et poursuivit par un ennemi. C’est alors que Yukina trébucha et son assaillant fut sur elle en quelque seconde à peine. Le phénix allait intervenir quant il fut pris de vitesse par l’elfe qui avait bondit de sa cachette et en un coup d’épée avait amputé la main du soldat ennemi. Le danger écarté Hélios décida de rester en haut de son arbre et attendre que la princesse et son nouveau garde du corps soit parti. Quant il fut sur d’être seul, il se remit en route à la recherche d’El Diablo, son esprit était très faible mais il réussit à trouver sa trace. Juste avant de l’atteindre il ressentit qu’une personne avait soignée ses blessures extérieures, mais il sombrait de plus et plus profondément dans l’inconscient. Arrivé auprès de lui, il comprit qu’il était trop tard et qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire et espérer de tout son cœur que ça fonctionne. Il agrandit sa taille au maximum et lança de puissant jets de flamme tout autour de Pierre de sorte que tout ceux qui s’était regroupé autour de lui s’écarte. Asyendil essaya bien de le calmer, insufflant dans son esprit ses paroles les plus douces et rassurantes mais rien n’y fait l’oiseau se braqua et lui ferma son esprit avec une violence prodigieuse. Hélios redoubla de force dans ses jets de flamme et veilla tout de même à ne blesser personne. Lorsque tous le monde fut à bonne distance il s’approcha de son maitre, se posa juste a coté de lui et se mit à pleurer. Ses larmes chaudes puisées au plus profond de son âme vinrent se déposer sur la joue presque froide de Pierre. A son contact celui-ci ouvrit lentement les yeux et eut juste le temps de lancer un dernier regard empli d’affection et de tendresse à son compagnon avant qu’il s’évapore en un tas de cendre à ses cotés. Soudain la flamme douce qui régné dans ses yeux se transforma instantanément en un tourbillon de fureur puis il disparut en une fraction de seconde. Le plus inquiétant c’est que ce regard était destiné à la princesse. Personne ne l’avait vu dans un état pareil, pas même Mizuki qui le connaissait depuis un petit moment maintenant. Colère et souffrances marquait son visage. Il réapparut quelques secondes plus tard derrière la princesse et s’éclipsa avec elle sans même dire un mot.
Ils se retrouvèrent sur le haut d’une montagne gigantesque sur le bord d’une île, on pouvait voir la mer d’un coté et le détroit qui séparait cette terre de la foret de l’oubli, visible aussi au loin, de l’autre. Avec une bonne vue on pouvait même distinguer au loin un petit point qui se trouvait être sans nul doute la capitale Wälkinzt. D’ici tout paressait petit et grand à la fois ; les habitants et constructions semblaient minuscules en comparaison de l’immensité des terres et océans. La nature semblait sans fin alors qu’il n’y aurait eu besoin que d’un simple doigt pour écraser l’humanité, de leur angle de vue. C’était un paysage magnifique, à couper le souffle mais l’ambiance ne permettait pas longtemps de profiter du calme que prodiguait un tel endroit. Pierre pris une grande inspiration dans le vide et se retourna vers la princesse :
« - Vous saviez pertinemment que j’étais à vos ordres non ? Je vous avez bien précisé que je n’étais qu’un conseiller que c’est VOUS qui prendriez les décisions. Que quelque soit ces décisions même si elles me paressaient folles, suicidaires ou que je ne les approuvais pas je vous obéirais comme nous tous votre peuple devon le faire. Et vous savez de part votre éducation que les ordres doivent être mis en place et donnaient un peu en avance par un meneur, le plus haut gradé sur les lieux, vous en l’occurrence, pour que le chaos anéantisse pas un projet… Vous ne comptiez en aucun cas quitter le repère je me trompe ? Non, je suis sur que non. Je l’ai ressenti quand vous vous êtes écarter de moi, vous aviez quelque chose de bien précis en tète et vous vouliez fuir mon attention. Mais bon sens vous n’aviez pas besoin de vous cacher ! Affirmer votre position et vos choix vous êtes notre souveraine et en tant que tel vous devez vous faire obéir et non dire oui à un plan qui vous contrarie ! Le pouvoir que vous avez sur les gens implique aussi de grand devoir et responsabilité. Je sais que vous êtes encore jeune Yukina (c’était la 1er fois qu’il l’appelait pas son prénom cela la surprit énormément et elle comprit qu’il était profondément blessé par les événements de cette soirée et qu’il voulait vraiment la marquer de ces paroles) mais la dure réalité de la vie a fait que vous devez assumer le rôle de notre guide à tous et ne pas reproduire des erreurs de jugement comme ce soir. Mes mots vont surement vous blesser mais vous devez les entendre, beaucoup de gens que j’aurais pu téléporter en sécurité son mort cette nuit et vous n’êtes pas pour rien dans cette tragédie. Hélios malgré la souffrance d’une mort et avec un peu de chance renaitra dans trois jours mais les autres n’auront pas sc privilège. Vous n’êtes bien sur pas la seule fautive mais en temps que leader c’est sur vos épaules que retombe la faute même si personne à part moi aura l’audace de vous le dire. Je me suis trompé aussi je pensais que vous étiez prête, mais peut être que cette bataille était nécessaire à votre accomplissement en temps que chef des armées. Si vous vouliez être toute seule il aurait fallu le dire indiquant en même temps votre plan pour vous mettre en sécurité pour rassurer vos soldats qui n’aurait pas pu se concentrer dans le combat, dans le cas contraire. Promettez moi une chose princesse avant que je parte : lorsque je reviendrai avec une nouvelle armée pour vous servir vous saurez vous imposer vous faire respecter comme le doit une princesse menant son peuple en guerre! Trop de vies sont entre vos mains et de telle erreurs ne doivent plus être commises, notre situation ne nous le permet pas. Et dans les moments de doute nous serons toujours la pour veiller sur vous et vous protéger si vous nous le permettez. Promettez le moi sil vous plait. »




Revenir en haut Aller en bas
https://dema.forumactif.org/forum.htm
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMer 9 Juin - 19:30

Mizuki

En réponse à sa question, l’elfe répondit en sifflant sous le regard étonné de Mizuki. Elle ne tarda pas entendre des bruits de sabots puis une splendide licorne émergea des couloirs sous le regard émerveillés de tout les rebelles. Assis dessus se tenait la princesse. Celle-ci s’écria :

« - Mizuki ! J’avais tant espéré te revoir saine et sauve ! Et les autres où sont-ils ? »

Yukina posa la question tout en descendant de l’équidé. Mizu et les autres vit à ce moment là qu’elle était blessée à la jambe. Mizuki fut attristée mais ne le montra pas, elle répondit à la princesse.

« - Kean, Tom et Ryoku sont au troisième niveau. Ils sont blessés. Il y a beaucoup de victimes… »

Elle fut coupé par l’intervention d’Asyendil :

« - Nous devons partir. »

Déjà ? pensa Mizu, mais tout le monde était épuisés, ils leurs fallait du repos. Devant leurs regards étonnés, L’elfe enchaîna :

« Le général d’Astharof s’est enfui. Mais rassurez-vous, dans son état, je ne pense qu’il va revenir de suite avec une nouvelle armée. Non… ce qui m’inquiète, ou plutôt celui, c’est Karasu Kuraï. Je me suis échappé de la forteresse. Et nulle ne doute qu’il ait envoyé des hommes pour me tuer à mon tour… Je crains que des mercenaires, ou le Corbeau lui-même, ne viennent jusqu’ici. Mizuki, peux-tu m’emmener vers Kean et Ryoku. Je ne connais pas très bien ce repère. Trop d’années se sont écoulées depuis la dernière fois…»

Ho zut, saleté de général, fulmina intérieurement Mizuki. Karasu ? Mizuki fronça les sourcils. Ce n’était pas plutôt l' usurpateurs Astharof qui devrait envoyer des hommes ? En même temps l’assassin était connus être le bras droit du roi actuel, enfin de compte ce n’était pas aussi étonnant que ça.
A la question de lui servir de guide dans le repère, Mizu acquiesça, c’est vrai qu’elle était encore toute petite la dernière fois qu’elle l’avait vu.

« - Je préfèrerais rester ici, si vous voulez bien. » Demanda Yukina.

Son oncle lui répondit

« - Hum, d’accord mais sois prudente. Horcönshiela, restes avec elle. Préviens-moi, s’il y a le moindre danger. Silph, viens avec moi. »

Yukina donna une épée à Asyendil.

Mizu commença à se diriger vers l’endroit où se trouvait ses compagnons quand le phénix de Pierre apparu brusquement en faisant des cercles de feu, les forçant tous à reculer.
Puis l’oiseau enflammé pleura sur le visage d’El Diablo. La magie des larmes de phénix fit effet, le démon bleu ouvrit les yeux. Hélas l’instant d’après, l’oiseau s’enflamma et se réduisit en un tas de cendre.
Tout le reste se passa si vite, Pierre envoya à Yukina un regard remplit de fureur puis il s’éclipsa pour réapparaitre aussitôt derrière la princesse et l’emporter.

Un long silence déconcertant suivit cet événement.


Tom

Tom ne su pas combien de temps s’était écoulé, s’il avait perdu connaissance ou pas. Il fut réveillé par les paroles de Ryoku.
Il ouvrit les yeux et vit…Le frère du roi Gualan ! C’est fou comme il n’avait pas changé. Il l’avait entraperçu quand lui même était un jeune garçon. C’est vrai que les elfes vieillissent plus lentement, s’en était renversant. L’elfe était accompagné d’un renard polaire et de sa lynx.
Tom se redressa ainsi que Ryoku. Puis il demanda :

« -La princesse va bien ? Et Pierre ? »

Mizuki jeta un coup d’œil à Asyendil et lui répondit :

« -Ne t’inquiète pas pour la princesse, elle est saine et sauve. Diablo a été blessé mais maintenant il a été rétablis et…euh. Il a emmené Yukina sans prévenir… Je vais vite retourner là bas pour attendre leur retour. »

Tom fut surpris par ses paroles, puis il se dit que leur chef l’avait surement amené rapidement en sécurité.

« -Attend, je viens avec toi. »

Laissant seuls Asyendil avec les deux autres, Tom, Mizuki et Era retournèrent dans là où ils avaient laissé le reste de la troupe.

Tom souffrait de sa blessure vu que le mage n’avait que refermé la plaie ; non soigné l’intégralité par manque de force.

En arrivant auprès des deux soldats qui étaient resté sur place, Tom remarqua le tas de cendre. Il n’eut pas le temps de poser de question que Mizu suivant son regard lui expliqua :

« - C’est ce qu’il reste du phénix de Pierre. Asyendil avait soigné ses blessures mais ayant perdu trop de sang, il était plongé dans le coma, c’est son oiseau de feu qui l’a réveillé en lui versant les larmes et il s’est sacrifié pour lui…. »

Tom sentis Mizu au bord des larmes, cela devait lui rappeler la mort de son griffon Akita. Il comprenait sa tristesse, étant lui-même attaché à sa lynx et son cheval.
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeMer 9 Juin - 19:47

Karasu :

L’assassin ne rentra pas tout de suite au château. Il préférait profiter de cet air si frais. Il décida donc, avant de regagner la cité, d’en faire le tour afin de l’étudier en tant que propriétaire. Yévil le quitta en chemin. Karasu ne le retint pas. Il ne craignait pas les rebelles qui pouvaient encore se cacher dans la forêt. Daëron était peut être un incapable mais il savait tout de même se battre. L’assassin espérait quand même qu' il est tué quelques rebelles. Pour l’heure, le moment était venu de se recueillir. Et dans les deux camps…

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque les foulées légères de l’étalon se mirent à résonner sur le pavé noir de la citadelle. Karasu remarqua que la plupart des habitations étaient closes. L’agitation s’était un peu calmée. En franchissant le mur d’enceinte du château, il vit sur la place un immense bûcher. Des serviteurs s’affairaient autour, répondant au doigt et à l’œil aux interjections du Chirurgien. La brute vint à sa rencontre attrapa les brides d’Hastil pour permettre à son seigneur de descendre.

« - Karasu, j’ai fouillé moi-même la ville de fond en comble et arrêté beaucoup de paysans soupçonnés de participer à la rébellion mais il n’y a aucune trace de l’elfe. Alors comme tu peux le constater, j’ai préféré préparé moi-même le bûcher. Il n’est pas bon de garder un cadavre longtemps en ces lieux. »

« - Hum, en effet, le rechercher est inutile et tu as bien fait de prendre des initiatives.»

Répondit machinalement l’assassin en s’apprêtant à partir. Subitement Agnar lui agrippa le bras. L’assassin se retourna et lui lança un regard meurtrier. Le Chirurgien le relâcha aussitôt. (Il avait tout les traits d’une brute mais ce qu’il craignait le plus était Karasu lui-même.)

« - Qui a-t-il ? » Interrogea froidement Ezéchiel.

Agnar le regarda gravement et répondit. Son timbre de voix était tout juste audible, pour que seul Karasu entende….

« - Et bien, les embaumeurs s’occupent du corps d’Astharof… Ils ont déjà recousu les blessures mais avant qu’ils ne le fassent, je suis allé vérifier tes dires… Alors si je puis te donner un conseil, tu ferais mieux de te débarrasser de cette dague… » Dit-il en la pointant discrètement du doigt. « Il se pourrait qu’un jour, elle se retourne contre toi si quelqu’un d’autre apprenait la vérité…»

Son regard avait changé. Malicieuse était son expression et doucereuse était devenue sa voix. La connivence des deux hommes était si forte que Karasu comprit que la brute ne le menaçait point. Au contraire… Il se retourna et s’apprêta à monter les marches qui menaient à la forteresse lorsqu’une question lui vint à l’esprit.

« - Agnar, as-tu des nouvelles de Daëron ? »

« - Non, le général, n’est pas encore rentré. Veux-tu que j’aille voir ce qui se trame ? »

« - Non, qu’il meure si cela lui chante. J’aurais juste aimé voir sa tête s’il aurait vu son roi tomber sous le tranchant d’une lame. »

Karasu se figea et regarda le Chirurgien. Ses yeux brillaient de cruauté. « Agnar si toutefois ce misérable revient en vie. Tus-le. »

« - Ne veux-tu pas que je te prévienne avant ? »

« - Fais comme tu veux. Cet incapable ne mérite certainement pas de mourir sous ma lame. Ni sous la tienne. Alors c’est déjà une grande faveur que je lui fais. Je te le laisse. Et si l’envie t’en prenait, tortures le. Ce n’est qu’une maigre proie pour tes recherches et tes expériences sur le corps humain mais je préfère te le laisser plutôt que de le voir croupir dans une cellule. Ensuite fais disparaître son corps. Je ne veux en entendre parler. »

Il fit une pause et reprit en haussant le ton.

« Puis-je compter sur vous Général ? »

Le barbare s’inclina respectueusement.

« - Se sera un honneur pour moi que de vous servir Mon Seigneur ! »

Karasu monta rapidement les marches, un sourire aux lèvres. Il pouvait compter sans hésitation sur Agnar et Shalimar. Nul doute que Saëros et Ulryk se rallieraient à lui également. Quand à Jarrod, il semblerait qu’il ait déserté. Tinguel, lui devait surement se trouver quelque part dans le château mais Karasu ne l’avait pas encore croisé depuis son arrivée. Il faut dire aussi que ce dernier à une particularité… Celle d’être invisible ou presque aux yeux de tous... Ces guerriers avaient toujours été plus proche de Karasu que d'Astharof...

En ce beau matin d’hiver, les couloirs du château étaient déserts. Personne n’aurait pu raconter le drame qui s’y était passé pendant la nuit tant le lieu était devenu serein. Le souverain se dirigea vers une aile très peu fréquentée.
Ce couloir… si sombre… c’était là…
Il s’enfonça dans les ténèbres, et s’arrêta, devant une porte. Celle-ci était plus grande que les autres et de forme circulaire. Pourtant là aussi, les elfes n’avaient pas minimisé le décor enchanteur, sculpté à même le bois. Ezéchiel voulait vérifier sa récente information. Il usa de ses rudiments elfiques et prononça les quelques mots. Rien ne se produisit. Coléreux, le roi fit demi-tour et à peine eut-il fais quelques pas, que le cliquetis tant attendu s’enclencha. Il fit volte-face subitement et regarda émerveillé, la porte se dérober secrètement dans le mur. Une pièce d’or et de lumière s’offrit à lui. Il s’avança, les yeux remplis de merveilles. Mais c’est une arme qui l’attira plus particulièrement. Celle-ci était posée sur une étoffe écarlate et soyeuse. Il la prit délicatement, la soupesa. Entièrement faite d’or, elle pesait lourdement mais la lame était si fine qu’une perle de sang apparut sur son index. L’assassin fit plusieurs mouvement avec et la reposa. La Lance de la Trahison étincelait sous la lumière spectrale et flamboyante des torches (qui ne s’éteignaient jamais. Sortilège elfique).
La salle gorgée de joaillerie se referma silencieusement.

Ezéchiel décida de regagner ses appartements. En parcourant les allées assez sombre pour la plupart, (toutes les fenêtres ou presque avaient été recouvertes d’épais tissus noirs, en signe de deuil.) il tomba sur la pièce où il avait commis son meurtre. Les teintures, les fauteuils et le tapis avaient été retirés. Le sol, la cheminée, en revanche resteront éternellement souillés de l’immonde sang d’Astharof.
« J’aurais pu être moins salissant » Pensa Karasu en apercevant les tâches brunes sur le plancher et le manteau sculpté (en bois) de la cheminée. Soudain il entendit des pas venir vers lui. Voulant échapper à toutes personnes pour le moment, il s’éloigna rapidement…

La porte claqua derrière lui et il en tourna la clé. Ses appartements n’étaient pas éclairés. Là aussi, de lourdes teintures noires de jais couvraient les larges vitraux. D’une geste vif, il les retira toutes. La lumière du soleil inonda la pièce. Il ferma les yeux et profita de cette chaleureuse clarté. Ensuite il attrapa un fruit croquant et gorgé de nectar. Le goût suave du fruit était délicieux. Rassasié, il fit un brin de toilette et se s’allongea sur le lit. Tout en jouant avec sa dague, il repensait aux paroles d’Agnar. S’en débarrasser… Il devait le faire mais pourtant il ne voulait pas. Cette dague… La garde et lame argentées projetaient des éclats de lumière sur les murs de la pièce, dés que les rayons les touchaient. L’assassin la rattrapait avec habilité (avant que celle-ci ne le transperce. Un jeu macabre.) Cette dague… Il ne savait pas d’où elle venait. C’est comme si elle avait toujours été sienne. Bien avant son esclavagisme… Cette dague, lui avait toujours appartenu…

On frappa subitement à la porte. Karasu perdit un instant la dague en vue. Il roula sur le côté au dernier moment.

« - Qui vas là ! » Hurla t-il furieux. (Contre l’importun et aussi contre lui-même, d’avoir faillit se blesser par le tranchant.

« - On vous demande au plus vite Monseigneur. » S’exclama une voix frêle et peu assurée. Une voix féminine nota Karasu.

« - Qui me demande ? »

« - Un barbare… Agnar je crois… Monseigneur » Ajouta t-elle.

Karasu extirpa sa dague du matelas, puis la cacha dans ne malle remplie d’affaire. Il prit un ses katanas au cas où et ouvrit la porte à la volée. La jeune fille, qui devait à peine avoir dix sept ans, recula, apeurée comme un chien battu.

« - Conduits-moi à lui » Ordonna Karasu.

Celle-ci parut reprendre un peu d’assurance et s’éloigna dans le couloir. Karasu la suivit. Elle descendit plusieurs étages.
Sous sol.

« C’est ici que je vous laisse, Monseigneur. Plus loin, vous rencontrez le barbare. » Dit-elle timidement en s’inclinant.

L’aile souterraine du château était une partie assez peu éclairée. C’est là que travaillait les embaumeurs… L’air était lourd et il y régnait en permanence une odeur de mort. Il n’y avait aucune fenêtre et seulement de rares conduits d’aération.
La pièce principale était au fond du couloir. Ezéchiel ouvrit lentement la porte. Agnar le fixa et lui fit un discret signe de tête. L’assassin regarda dans la direction indiqué. A peine plus loin, tout juste éclairé par quelques torches, se tenaient deux médecins. Ils quittèrent la salle sans un mot en le voyant leur souverain. L’homme, gravement blessé était allongé sur une table recouverte de draps blancs. Enfin, ils n’étaient plus vraiment blanc, mais rougeâtre, carrément imbibés du liquide poisseux. Le semi-elfe respirait à peine, ses paupières étaient closent mais pourtant deux petites larmes apparurent au coin de ses yeux. Son moignon avait été bandé et sa jambe immobilisée. Mais déjà le sang souillait les bandages.

« - Tus-moi ! » Murmura t-il en devinant la présence de Karasu à ses côtés.

« - Pourquoi le ferais ? » Répondit-celui, d’une voix doucereuse, cruelle.

« Astharof a été tué. Comment peux-tu ne pas y penser ! Tu n’as aucun cœur ! Je ne peux vivre sans le roi ! Alors tu-moi ! »

« - Non je n’y pense pas, car c’est moi qui l’ait assassiné…» Murmura t-il sur un ton victorieux.

Daëron ouvrit les yeux et fixa Karasu tristement.

« - Tu n’es qu’un traite, un lâche, un… »

« - Assassin ! » Le coupa net Ezéchiel en l’empoignant par le cou. Il appuya avec force sur la trachée, bloquant en partie sa respiration. Daëron haleta. Il agrippa la main de Karasu, pour le faire céder. Mais à bout de force, c’était inutile. Il suffoquait sous sa poigne. « C’est toi le lâche. Tu n’es même pas capable de réussir une simple mission. Tu n’as aucun n’honneur. J’aurais eu honte de me présenter devant mon roi dans cette condition ! »

« - Yukina, je l’ai vu ! » Murmura t-il en grimaçant. L’assassin relâcha un peu sa pression intrigué par ce qu’il venait de dire.

« - J’ai failli l’attraper mais cet elfe… m’a surpris » Haleta-il péniblement. « Mon bras… Il m’a dit de rentrer au plus vite ici. Me disant que quelque chose s’était produit. Et il avait raison !»Karasu le relâcha et se détourna de Daëron.

« - Asyendil, toujours toi… » Murmura t-il. Agnar ayant entendu ses paroles acquiesça.

« -Tus-moi !!! » Implora le blessé. Karasu le jaugea un moment, réfléchissant.

L’ex-général, était dans un piteux état. Couvert de son sang qui s’épanchait abondement malgré les soins (sommaires) apportés par les médecins. Ses blessures étaient sérieuses. Il était parcouru de tremblement. Et nimbé de sueur. Son teint était livide.

« - Soit ! Agnar, je t’en pris ! » S’exclama allègrement le roi en s’écartant pour éviter les éclaboussures.

Le Chirurgien s’avança. Daëron prit peur. Il remarqua une petite fiole dans la main du barbare. Celui-ci l’ouvrit délicatement au dessus de son moignon et y versa quelques gouttes. Le général hurla de douleur et se mit à pleurer. Le liquide incolore et inodore brûla le bandage et la chaire à vif. Agnar procéda à la même opération sur le torse du blessé. L’acide perfora sa poitrine, embrasant ses poumons. Il hurla de plus belle. Pour mettre fin à ses cris d’agonies, Agnar lui brisa la mâchoire d’un geste sec et brutal. (C’était toujours ce qui avait de plus contraignait à la torture, les victimes hurlaient toujours et c’était assourdissant. Sur ce point Karasu et Agnar était en parfait accord)
Le roi, lui regardait Daëron avec plaisir. Le malheureux se tortillait et le suppliait du regard de mettre un terme à ses souffrance mais il comprit que l’assassin n’en avait pas décidé ainsi…

Sous la torture, Daëron hurlait des brides de mots. Mais Karasu écoutait attentivement, car ce qu'il disait avec folie et souffrance se révéla fort intéressant.

L’acide finit par lui brûler les yeux… les mains, les pieds… La fiole fut terminée. Sans un mot le Chirurgien, attrapa un long couteau taillé en forme de dents de dragon. Il coupa rapidement les trois autres membres de Daëron. Celui-ci respirait à peine et ne bougeait pratiquement plus. Les murs étaient recouverts des projections de son sang. Le sol en était détrempé. Et les draps semblaient n’avoir jamais été blancs. Dans une dernière torture, le barbare, lui lacéra le ventre. Les viscères du semi-elfe tombèrent à terre, dans une marre de sang. Daëron expira son dernier souffle, le corps convulsé. Agnar ramassa avec précaution les entrailles du mort et les plaça dans des pots remplis d’un liquide nauséabond. Puis il couvrit le corps de plusieurs draps.

« - Je te laisse. Je viens d’avoir une idée pour retrouver les rebelles. Je ne veux pas la perdre… » Il s’avança vers la sortie. « Le corps d’Astharof, sera brûlé dans les alentours de midi. Les cloches l’annonceront. Viendras-tu ?

Agnar hocha la tête et s’affaira de plus belle, sur le corps de l’ex-général. Karasu le quitta. Il traversa plusieurs galeries, donna quelques indications aux soldats et serviteurs qui le croisaient. Enfin il entra dans une pièce. Le bureau, où Astharof s’installait parfois. Rien n’avait changé. Tous les livres étaient à leur place. Les parchemins soigneusement rangé. Seule une carte géographique était restée dépliée sur le bureau. Une croix rouge indiquait le repère. L’assassin la replia pensif. Il s’installa confortablement dans le fauteuil et se mit à son aise. Au bout de quelques minutes de réflexion, il attrapa une feuille, une plume et de l’encre et écrivit…
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 20:02

Yukina :

El Diablo était inconscient. Helios, le sauva. Yukina n’avait jamais vu les larmes d’un phénix. Elle fut émerveillée par le prodige que l’oiseau de feu venait de réaliser. Et à la fois peinée car elle savait que cet acte entraînerait sa mort physique, du moins pour un temps.
Les minutes s’écoulèrent.

C’est alors qu’une vague de soulagement la submergea : Pierre revint à lui.
Mais se sentiment laissa très vite place à un frisson glacial. Son regard, furieux, l’avait tétanisé sur place. Puis soudain, elle se sentit projetée hors du repère. Lorsqu’enfin ses pieds touchèrent la terre ferme, elle fut prise d’un étourdissement. Mais consciente de ce qu’il venait de se passer, elle s’écarta vivement d’El Diablo, craignant sa prochaine réaction. Hors celui-ci semblait calme. Il lui tournait le dos et semblait contempler le paysage. Il est vrai que la vue était magnifique. Le sublime paysage de Sengoran s’étendait à perte de vue. C’était si calme, si beau ! Un vent frais l’effleura, ce qui l’apaisa un peu, mais elle ne pouvait véritablement dissimuler ses craintes…

Le chef des rebelles lui fit soudainement face. Il prit un ton dur et froid. Son regard n’avait pas changé. La jeune elfe l’écouta, partagée entre la peur et la tristesse. Les yeux enflammés du démon la transperçait de part en part et ses paroles dures mais véritables enserraient un peu plus son cœur.
« - Vous ne contiez en aucun cas quitter le repère je me trompe ? Non, je suis sur que non. Je l’ai ressenti quant vous vous êtes écartée de moi, vous aviez quelque chose de bien précis en tète et vous vouliez fuir mon attention. Mais bon sang vous n’avez pas besoin de vous cacher ! Affirmer votre position et vos choix, vous êtes notre souveraine et en tant que tel vous devez vous faire obéir et ne pas nous dire oui à un plan qui vous contrarie ! Le pouvoir que vous avez sur les gens implique aussi de grands devoirs et responsabilités. »

Là, ce fut les paroles de trop. Elles l’assommèrent comme un coup de massue. Ne supportant plus le face à face, elle se retourna et croisa les bras. Elle n’aimait plus cet endroit. Elle avait désormais froid et ne pouvait supporter plus longtemps le regard brûlant et coléreux de Pierre. Celui-ci poursuivit dans son dos sur le même ton. Elle ne fut pas surprise qu’il l’appelle par son prénom tant ses propos étaient véhéments.
« Promettez moi une chose princesse avant que je ne parte : lorsque je reviendrai, avec une nouvelle armée pour vous servir vous saurez vous imposer vous faire respecter comme le doit une princesse menant son peuple en guerre! Trop de vie sont entre vos mains et de telles erreurs ne doivent plus être commises, notre situation ne nous le permet pas. Et dans les moments de doute nous serons toujours là pour veiller sur vous et vous protéger si vous nous le permettez. Promettez le moi sil vous plait. »

Elle souffrait. D’un mal, profond, qu’aucun remède ne pourrait soigner. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Bien sur Pierre ne les vit pas et de toute manière il n’aurait pas eu de compassion. Bien sûr elle savait ! Cette bataille avait couté chère aux rebelles et ils s’étaient battu en partie pour elle. Pour elle ! C’était donc cette vérité qu’elle avait toujours refusé de voir.

El Diablo était devenu silencieux. Il attendait sa réponse. Yukina en revanche sentait la colère monter en elle. Ses mots l’avaient blessé. Elle se doutait bien que cela avait été son but. Mais il ne pouvait comprendre ! Il attendait une promesse. Mais jamais elle ne pourrait faire cette promesse ! Il ne pourrait jamais comprendre ce qui l’avait animé cette nuit là !

D’un revers de la main, elle essuya ses larmes. Sa colère l’envahit complètement. Elle fit volte face et le regarda droit dans les yeux.
« - Vous n’avez jamais été enfermé. Vous ne savez pas ce que c’est de souffrir ! ». S’exclama t-elle violement. Elle bouillonnait de rage. Les jointures de ses mains étaient devenues blanches. Elle se rapprocha du démon, le menaçant avec sa dague.
« Vous ne connaissez pas la torture, ni même le supplice de voir une personne se faire assassiner sous vos yeux. Vous ne connaissez pas les cris et les pleurs d’un enfant que l’on arrache à sa mère. Ou le mari que l’on tus sous le regard de ses enfants. Vous n’avez jamais entendu les hurlements d’une personne brûlant vive. Vous n’avez jamais ressenti de lames qui vous éviscèrent, pendant que l’on vous maintient en vie, pour vous faire ressentir toute la douleur. Non Pierre ! Jamais vous n’avez connu cela ! Alors ne me jugez pas aussi vite ! Jamais vous ne saurez ce que j’ai enduré pendant de nombreux mois ! » Jura t-elle d’une voix ardente et assurée.

Elle s’arrêta de bouger et soudainement s’assit. Sa colère n’était pas retombée, mais elle ne pouvait plus tenir debout. Trop de souvenir douloureux ressurgissaient. Elle reprit d’un ton plus apaisé, consciente désormais que ses paroles avait pu blesser également le démon. D’habitude, elle ne laissait jamais la colère la dominer. Mais les émotions étant trop vives, elle était devenue impuissante face à ce sentiment nuisible.
« En effet, je ne voulais pas partir avec vous… En réalité, je désirais plus que tout autre chose me rendre au château. Je voulais demander à Astharof un échange. Celui de Ma Vie contre celle de tous les prisonniers, des habitants et de la vôtre (les rebelles). Mais si je vous avais révélé mes intentions avant la bataille, vous n’auriez jamais accepté. Ni même maintenant, si cela était encore valable. Mais vous devez désormais savoir, que je n’hésiterais pas à le faire, si l’occasion s’en présentait à nouveau. Et je ne vous laisserais pas m’en empêcher. Je préfère encore me sacrifier, que de vivre chaque jour une peu plus avec le visage de tous ces gens en moi. Ô El Diablo, chaque nuit je les vois ! Ces enfants, ces femmes et ces hommes, que le Corbeau a tué sous mes yeux, sous le regard presque innocent d’Astharof. Chaque nuit ils me hantent. J’entends encore leurs cris. Je ressens leur souffrance. Chaque jour un peu plus, mon âme se meure. Elle a été brisée en éclats. » Elle essuya ses larmes et écarta ses mèches de cheveux.

« Pierre sachez, que pour que le roi acquière mes pouvoirs, il doit prononcer une incantation. Seule Asyendil et moi-même la connaissons. Astharof m’a longuement torturé pour l’acquérir. Mais je n’ai rien dit. Et je suis sûre qu’il en est de même pour mon oncle. Vous devez savoir que s’y je me rends au roi pour sauver vos vies, je n’hésiterais pas à me donner la mort moi même. Si je fais cela, il n’y aura plus de conflit. Et le royaume retrouvera sa paix d’autant. Je veux bien vous promettre qu’à votre retour, je serais en mesure de prendre des décisions, et de donner des ordres clairs. Mais vous devez également me promettre une chose. Celle de ne pas m’empêcher de choisir mon propre destin. Je veux choisir moi-même la façon dont je dois mourir. Et me sacrifier en échange de la vie de tous ceux qui sont enfermés au château me paraît être une cause juste et noble. N’interférez en rien dans mes décisions.

En outre, je ne suis pas responsable si les plans de la bataille se sont révélés faux car tout comme vous, je croyais avec conviction que la tactique allait marcher. C'est pour ça que je n'ai rien ajouté. Et ne me croyez surtout pas indifférente, à ce massacre. Si cela n'a pas marché, c'est que vous ne pouviez vous-même pas prédire les déplacements et le nombre d'ennemi qu'il y avait en face. Alors ne me reprochez surtout pas la défaite. Vos propos sont là, totalement déplacés. »

Elle se releva, calmée, sur d’elle-même.
« - Et maintenant, vous devez également me faire votre promesse. Je suis attristée que vous m’annonciez votre départ. Mais je ne vous retiendrais pas. Je ne vous ais jamais contraint à rester fidèle envers moi. Par ailleurs il doit probablement y avoir encore des blessés à transporter, aussi devrions-nous faire vite, et rentrer au repère. A moins que vous ne m’abandonniez ici ? »

Yukina le regardait droit dans les yeux, révélant une prestance qu’elle n’avait encore jamais montré.

EL Diablo:

Pierre avait atteint son but, la princesse avait enfin craquée, elle avait enfin lâché cette colère qui la rongeait de l'intérieur. Il se détendit et reprit d'une voix beaucoup plus douce mêlée de compassion:

"-non, effectivement je n'ai pas vécu ça, bien qu'en entraînement, je l'ai un peu expérimenté pour être sûr de ne pas divulguer des informations à l'ennemi. Je sais, de ce fait, que tout comme votre père, vous faites preuve d'une grande force morale, après avoir enduré tout ceci, d'affronter encore la situation sans penser à fuir. Mon but était de faire enfin sortir au grand jour cette volonté et cet amour que vous avez pour votre peuple. Je me doutais un peu de vos intentions bien quelles soient encore un peu immatures, elles sont empruntes de bonté et profonde noblesse. Mais pensez vous réellement que votre mort pourrait mettre fin à la souffrance de votre peuple? Non, vous ne la verrez plus, certes, mais elle sera toujours là! Tant qu'une bonne personne telle que vous, ne sera pas sur le trône, la paix ne pourra jamais revenir. Vous sacrifier ne servirait à rien. Votre mort, au contraire, ne servirait qu'à anéantir le peu d'espoir qu'il reste à votre peuple. Vous avez le droit de choisir votre mort mais vous avez aussi le devoir d'assurer la protection de votre royaume, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de votre père. Bien sur, vous avez souffert, bien plus qu'il n'est tolérable. Vous n'auriez jamais du vivre ça, la mort de votre père n'aurait jamais dut arriver mais la vie en a voulut autrement et, même si c'est insupportable, vous devez vous battre avec force et rage pour vos convictions! Et puis, mademoiselle sachez que les tyrans ne respectent jamais de marchés. On ne négocie jamais avec les traîtres, ni pacte, ni trêve. Mais soît, est-ce bien ce que vous voulez? Je peux vous y mener sur le champ si vous êtes sûre de votre décision! Je suis avec vous jusqu'au bout et suivrai vos ordres jusqu'à ma mort! Mais sachez que rien n'arrêtera les horreurs que vous avez vu et vécu tant qu'un usurpateur sera sur le trône. Alors votre décision? Voulez vous vous battre avec la nouvelle armée que je comptais chercher ou voulez vous aller négocier tout de suite les souffrances plus ou moins profondes de votre peuple après votre mort, avec ce fou d'Astharof? Je vous suivrai jusqu'à la mort, si telle est votre décision!"

Yukina :

El diablo lui répondit calmement. Le regard de la jeune elfe s’adoucit à l’écoute de ces douces paroles. Il n’avait pas tout à fait tort : sa mort, ne changerait rien à la situation, si ce n’est contrecarrer les plans d’Astharof. Mais en cette heure, les choses n’étaient déjà plus les mêmes…

« …Alors votre décision ? Voulez vous vous battre avec la nouvelle armée que je comptais chercher ou voulez vous aller négocier tout de suite les souffrances plus ou moins profondes de votre peuple après votre mort, avec ce fou d'Astharof? Je vous suivrai jusqu'à la mort, si telle est votre décision! »
La princesse se mit à sourire. El diablo ne la quittait pas.

Elle passa une main dans ses cheveux, et fixa Pierre avec un air malicieux, un peu déconcertant vu la situation. « Sachez que je compte me battre. Et je ne veux plus être relayée à l’arrière du champ de bataille. Le front, voilà ce que je veux, me battre d’égal à égal avec les brutes du souverain. Et ce pour la bonne raison qu’Astharof est mort. »

Elle se tut. Les yeux du démon s’agrandirent de surprise. Yukina sourit de plus belle. Le démon ne répondit rien, peut être encore sous le choc de cette nouvelle.

Elle poursuivit calmement :
« Asyendil m’en a fait part. Les choses vont changer, en bien ou en mal. Mais il m’a aussi dit de ne pas sous-estimer ses sbires. Je veux parler de Karasu Kuraï. Asyendil ne m’en a pas dit plus mais il semblerait qu’il se soit produit de drôles de choses au château… Il craint que Karasu reprenne le pouvoir. Et je ne veux pas me livrer à lui, car je le crains encore plus que le défunt Astharof. Il est si… sombre… Mais pour le moment, les choses ne vont pas si mal… Un roi tyrannique est mort mais peut être qu’un autre, sanguinaire à pris sa place. Si tel est le cas, alors battons-nous ensemble. Et un jour, peut être que nous triompherons !»

El diablo sourit à son tour. Rassuré semble t-il par sa décision. Yukina se rapprocha alors de lui. « Rentrons je vous pris, et nous pourrons en savoir plus sur Astharof et Karasu...» Pierre posa une main sur son épaule et tout deux réapparurent à l’endroit où ils avaient laissé Mizuki et Ayendil… Mais cette fois, les seuls présents dans l’aile du repère étaient la semie-elfe qui semblait triste et Tom, plutôt étonné.
Revenir en haut Aller en bas
Amandier
Admin
Amandier


Messages : 873
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 37

L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 20:15

Asyendil :

El Diablo avait emmené la princesse hors du repère… Mizuki étaient retournée sur ses pas, accompagnée de Tom. Horcönshiela était retournée à l’extérieur du repère. Elle surveillait les alentours et le préviendrait si Karasu ou toute autre personne venait près du repère dans la direction. Quant à son second compagnon, il achevait les soldats encore en vie. Des corps à peine visibles, dans l’ombre du repère. Celui-ci était devenu très sombre. Les torches avaient perdu de leur intensité…

Seule la conversation entre Ryoku et lui troublait le silence pesant. Tout deux se connaissaient depuis bien longtemps. Et bien que Mizui restait assez mystérieux, ils avaient une certaine complicité, du à leur art. Son ami lui raconta brièvement ce qui s’était passé ici : la bataille, le plan qui avait échoué et l’opiniâtreté de Yukina. Asyendil percevait un peu mieux la raison que Pierre avait probablement ressenti (raison pour laquelle il avait enlevé Yukina). Elle était têtue. Cela il l’avait toujours su. Lui non plus n’appréciait pas le fait qu’elle reste pour se battre. Mais il reconnaissait en elle le caractère de son frère adoptif et savait pertinemment à quel point il était difficile de la faire changer d’avis.

« - Milio est mort !» Cette nouvelle peina l’elfe qui l’avait toujours côtoyé du temps où ils vivaient au château. Il l’avait vu progresser et lui avait même appris quelques tours. Pourquoi n’était-il pas revenu plutôt. Le jeune elfe serait peut être encore en vie… Soudain les deux mages se figèrent. Ils se regardèrent l’un, l’autre sans bouger. Tout deux avaient senti un froid glacial, dans la pièce…

…La Mort était là. Invisible aux yeux des vivants. Elle survolait, les cadavres et d’un geste gracieux, recueillait dans une petite fiole, les âmes prêtent pour le monde d’Hélliesgör… Tous les mages la connaissaient et savaient la reconnaître. Certains, adeptes de la magie noire savait même la tourmenter et jouer avec sa nature…

Ryoku s’approcha de Kean. Celui-ci était toujours inconscient.
« Sans doute épuisé par la bataille et le sang qu’il avait perdu » Pensa Asyendil. Mais son état était inquiétant. Quant à Ryoku, il n’allait guère mieux. La Dame des Ombres n’était pas loin. Et Kean semblait sombrer de plus en plus. Sa respiration était faible. Ryoku n’avait pas assez de force pour lui insuffler un peu d’énergie. Asyendil tenta le coup. Il n’avait pas totalement recouvré ses forces dû à sa captivité. Et il en avait épuisé une partie en ranimant El Diablo. Par ailleurs sa blessure au flanc le lançait encore. Mais il ne pouvait laisser Kean dans cet état. Il s’approcha de lui, posa ses mains sur sa poitrine. Sur son cœur. Il murmura des paroles elfiques, magiques. Une douce lumière d’une pureté intense apparut progressivement, inondant en partie le troisième niveau du repère. Ce n’était ni plus ni moins qu’un sort de guérison. Le sortilège prit fin. Asyendil sentait ses forces au plus bas mais il pouvait compter sur la chimère, qui par une alliance inconnue, partageait avec lui bien plus qu’un simple lien télépathique. C’est pourquoi il ressentit subitement sa vigueur et la chaleur de son cœur.

Kean eut un sursaut.
« - Il revient à lui » S’exclama Ryoku penché à ses côtés. Asyendil acquiesça. L’incantation avait marché. Kean revenait peu à peu à lui. Il ouvrit doucement les yeux. Et voulut bouger mais Asyendil le retint.
« -Ne parle pas mon ami. Economise tes forces. Ryoku tu peux m’aider ? Kean, si tu peux te lever, nous allons rejoindre les autres au premier.» Le mage acquiesça et Kean ne rebuta sur les paroles d’Asyendil. Les deux mages aidèrent le chasseur à se relever. Celui-ci grimaça.
« - Appuis-toi sur nous » Intervint doucement Ryoku.

Les trois hommes montèrent lentement l’escalier. Arrivé en haut ils firent une pause. Asyendil redescendit voir s’il y avait encore des rebelles blessés en bas. Mais il revint seul, attristé d’apprendre aux autres qu’il n’y avait plus âme qui vive. Le troisième niveau était lourd, chargé d’odeur de sang et déjà de chaire en décomposition. Une odeur pestilentielle, qui était devenue irrespirable. Les mages aidèrent Kean à se relever et ils traversèrent le second niveau. Le démon renard, sous sa forme originelle, marchait devant et les guidait vers Tom et Mizuki. Lorsqu’ils arrivèrent enfin en haut, ils tombèrent nez à nez avec Tom et Mizuki. Asyendil fut ravi de revoir également Yukina et Pierre. Ryoku et lui déposèrent Kean contre un des murs de la pièce en lui recommandant de ne pas trop bouger. Puis d’un geste de la main, le mage raviva les torches du couloir qui s’intensifièrent une à une pour permettre à chacun de voir comme en plein jour...

Kimiku:

Kimi sourit à l'égard de son apprenti, comme tel en était le cas dans son esprit, maintenant qu'elle avait vu qu'elle pouvait lui faire confiance (enfin pour le moment, car elle ne se confierait tout de même pas si facilement). Elle essaya de rassurer la jeune vampire du mieux possible sur ses intentions:

"- Ne t'inquiètes pas, le breuvage ne servira qu'en cas d'extrême urgence. Il faut toujours avoir un plan B, surtout avec les choses sur lesquelles on n'a encore aucun contrôle. Rien qu'une précaution. J'ai demandé ce breuvage pour plusieurs raisons: d'une, celle que je viens de t'énoncer, de deux, pour éviter les soupçons. Je m'explique : une simple vampire, il y en a plein mais dans ton genre, très peu. Faire d'une simple vampire mon apprentie, n'est pas très crédible. Au pire, ça peut être une partenaire ou elle peut être sous mes ordres. Mais on ne transmet pas son savoir a un n'importe qui. Et la dernière des raisons, c'est que ça va attirer l'attention sur nous surtout après la mort d'Astharof. J'étais dans ses bonnes grâces, mais il n'en sera pas de même avec le futur roi. Donc il faut trouver un moyen d'attirer son intérêt envers nous. Quoi de mieux que deux êtres avec un grand pouvoir, qu'on n'a pas l'occasion de croiser tous les jours... Tu suis mon raisonnement? bien sur, il faudra être prudent à l'avenir, car nous serons peut être plus surveillés, pour évaluer nos capacités et notre utilité. Mais revenons-en à ce breuvage. Je ne veux pas que tu paniques à l'idée que je donne mon sang pour la préparation. Si je donne le mien, plutôt que celui d'un autre, c'est que je suis certainement l'une des seules personnes ici, capables de te maîtriser. J'ai eu l'occasion, plusieurs fois, lors de nombreux voyages, d'avoir à faire à des vampires donc, je ne veux pas que cela te tracasse. Si tu sens que la situation t'échappe vraiment, prends là et ne penses pas aux conséquences. De plus je pense qu'elle pourra aussi atténuer l'emprise de Dracul sur toi si ton envie est amoindrie. "

Kimi marqua une petite pause pour regarder discrètement autour d'elle. Personne dans les environs. Son regard devint un peu plus perçant et après inspection. Très doucement elle reprit:

"Pour ce qui est des rebelles, je m'inquiète aussi et Ouiou n'est malheureusement pas dans les parages pour aller voir. Je ne pense pas encore que nous soyons sous surveillance, aussi tu as raison, tu devrais te rendre sur place, évaluer la situation. Je m'inquiète pour Pierre et la princesse... Evite de te faire voir et surtout pas en compagnie des rebelles! Si quelqu'un te vois partir et aller en direction du repère, je pourrais très bien dire que je t'ai envoyé là bas pour me faire un rapport de la situation, afin d'en faire part au roi. (Elle pointa son doigt en direction du château). Tu vois, la troisième fenêtre en partant de la gauche, ce sont mes quartiers. Je te laisse 2 heures pour m'y rejoindre. Tiens, ça te sera utile. C'est une cape que j'ai toujours sur moi, à laquelle je tiens énormément. Prend en soin. Elle permet de te rendre invisible mais attention, elle ne masque pas les odeurs! Si tu sens la présence de Drakul revient immédiatement, elle ne te permettra de prendre que quelques petites minutes d'avance! Mets-la quand tu seras hors de vu du château. C'est l'un des atouts que je possède et dont j'aimerai taire l'existence pour le moment. Pendant le trajet garde toujours cette cape sur toi. Je ne pourrai pas te protéger et ton entrainement est loin d'être achevé, même si tu possèdes des qualités certaines, tu ne feras pas le poids face à certains ennemis. La discrétion sera ta meilleure arme. Encore une chose, à ton retour, nous ne devrons plus parler des rebelles ou toutes choses s'y rapportant. On ne sait jamais, les murs peuvent avoir des oreilles. Allez va maintenant et fait bien attention à toi"

Almendra pris la cape et fit un signe de tête signifiant ainsi son approbation. Elle s'éleva dans les airs, et ne fut bientôt plus à porter de vu. Kimi devait maintenant en apprendre un peu plus sur ce Karasu, avant ça elle rentra en contact avec Ouriou:

-Ouriou où en es tu? ça chauffe ici, je vais avoir besoin de toi.

-Ha ne t'inquiète pas, j'arrive. Ici on n’ a pas besoin de moi, il y a déjà un dragon pour veiller! Très sympa d'ailleurs. Mais que se passe-t-il de ton coté?

-Astharof est mort, assassiné. Ils disent que c'est un elfe rebelle mais c'est louche. Je n'y crois pas. Quoi qu'il en soit, rien n'est arrangé. Loin de là, il y a cet homme, karasu qui va certainement revendiquer le trône. Il m'a l'air bien plus sombre et plus malin qu'Astharof. Je me demande même ... non, rien, mais j'aurai besoin de toi près de moi, ne serais-ce que pour faire le lien avec les rebelles. Et j'ai envie de mettre en place des libérations de prisonniers. Tu pourras faire comme pour le père et les deux fillettes, les emmener au repère. Enfin on verra, mais pour le moment, dépêche toi. J'ai dû envoyer Almendra voir Pierre et je ne suis pas rassurée, Drakul en a après elle."

-Bien, je vois, je fais au plus vite et nous reparlerons mieux de stratégie à mon retour. En attendant, méfie toi kimi, le mal s'empare vite de nous dans ce château."

Rassuré par l'arrivée imminente d'Ouriou, Kimi remonta dans ses appartements .Après avoir bien fermé la porte, elle sorti un petit sac de dessous de son lit. Elle en sorti une dague et fut pris d'assaut par de vieux souvenirs qui rejaillirent...

"Cette dague, a 8 jumelles, lui disait son père, 3 chez les nains, 3 chez les elfes et 3 chez nous les démons. Elles ont de grands pouvoirs contre une espèce très dangereuse: les vampires. Méfies toi toujours d'eux, ils sont fourbes et s'amusent à pervertir l'esprit des gens. Cette dague te permettra de les blesser voir même les tuer. Elle est la seule capable de venir à bout du plus dangereux d'entre tous: Drakul. Mais, même avec elle... tu n'es pas sûre d'emporter le combat. Alors, si tu croises son chemin, le mieux, c'est de l'éviter. J'en ai hérité à mon couronnement. Quand j'ai du me séparer de ton frère... je lui en ai légué une, à présent, c'est ton tour. Tu sais que je n'avais pas le choix... je n'aurais jamais du avoir une descendance avec une humaine. Je t'ai déjà expliqué que ton frère avait pris une part plus importante d'humanité. Impossible à cacher, à la différence de toi, ma fille. J'aurais du le tuer c'était impossible! Lui ou mon trône! Je ne pouvais abandonner mon peuple, alors je l'ai lâchement abandonné. Crois-moi Kimi, mon âme de démon a beaucoup plus souffert que tu le penses! C'était mon fils!! Il ne me reste plus que toi, je ne veux pas te perdre aussi et ce voyage risque d'être très dangereux. Es tu sûre de vouloir partir à sa recherche?..."

Kimi se ressaisit, ce n'était pas le moment de repenser à tout ça! Elle sortie ensuite une fiole vide. Elle se trancha légèrement l'avant bras pour y faire couler un mince filet de sang. Puis la mis soigneusement dans une de ses poches. Elle nettoya la dague, la mis dans un étui accroché à sa cuisse, remplaçant le kunaï qui s'y trouvait. Elle rangea son sac et se rendis dans la cours du château. Trouva une servante et lui demanda de lui indiquer les quartiers de Ryhn. Le jour était à présent levé espérons qu'elle ne dérangerait pas trop. En discutant avec elle, elle pourrait peut être en apprendre un peu plus sur l'assassin. Elle frappa à la porte...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'histoire (version corrigée) - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L'histoire (version corrigée)   L'histoire (version corrigée) - Page 4 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L'histoire (version corrigée)
Revenir en haut 
Page 4 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rôles plays fantastiques :: RP :: Sengoran-
Sauter vers: