***Lapti***

Je marchais à pas de loup dans cette nuit noire est glaciale. Tout mes sens étaient aux aguets; je me dirigeais vers de la mission que m'avais confié ma reine.
Je n'aimais pas cette ville, il y a trop de monde, trop de voiture, les immeubles sont trop hauts...

….Paris.

Je me serais senti plus à l'aise en lapti mais dans cette ville immense, je ne pouvais pas sauter d'immeuble en immeuble.

J'étais donc sous forme humaine, vulnérable face aux humains mals attentionnés.

J’avais l’apparence d’une jeune fille de 20ans, mes cheveux était bond des blés et mes yeux étaient gris bleu. J’étais fine, dynamique mais plutôt de petite taille (1m60). Ma peau était très blanche et j’avais quelques tache de rousseur que le nez.

Cette apparence était toujours la même car c’était mon équivalent humain, je n’avais pas le choix.

Ça y est l'objectif était en vu, mais comme je m'y attendais, il était entouré de policier.
Je me mis donc à faire le tour de l'Élysée en faisant mine de regarder les boutiques de luxe: Chanel, Dior...
Comment allais-je donc m’y prendre pour m'introduire dans ce bâtiment?

- lala la hic…lalala hic

Qu'est ce que c'était ? Je vis un homme complètement ivre zigzaguait sur le trottoir, je me
demandais combien d'alcool il avait bien pu boire pour se mettre dans cette état là. Je me rendis aussitôt compte que je tenais ma chance, ça détournerai peut être les policiers. J’observais la scène en me cachant dans le renforcement d’une boutique. Je vis juste les policiers l'apostrophèrent.

En un éclair je prenais forme lapti et avec mon agilité de chat, j'escaladais le mur et me retrouvais du coté cours intérieurs.
Sous forme lapti, j’avais un pelage beige et les yeux verts.

- Eh...Paul...t'a pas vu une ombre là? Je vais appeler les gars de derrière qui jettent un coup d'œil...
- Ouai ça dois sûrement être un chat, t'inquiète pas robert
- Allo ici agent 207, mon collègue et moi avons vu une ombre passer par dessus le mur, ce n'est sûrement rien mais allez voir comme même...

Aïe j'étais repérer, vite un abris. Crispée au bas du mur, je me suis mis à rechercher des yeux un abris (heureusement que les lapti ont une vision nocturne) Très vite, je repérais un arbuste taillé, je me mis donc vite derrière lui et me plaquais au maximum au sol en espérant que la nuit me cacherai.
J'étais morte de trouille, je ne sais pas comment les héros humains font pour n'avoir peur de rien. J'ai une peur bleue des armes à feu. Ces instruments de mort ne laisse aucune chance à la cible.
Je me mis donc à trembler de tous mes membres en attendant de voir ce qui va se passer.
Tout à coup j'entendis des pas et je vis une lumière balayer les alentours.

- allo gzz gzz ici agent 306, rien à signaler, je répète rien à signaler

Ouf, tout un coup la tension diminuait, pourtant le plus dur restais à faire. Il fallais que je fasse le tour du bâtiment sans me faire voir pour tenter d'y entrer.
Un crispement de feuille, je me retournais brutalement, c'était juste un rat...Une idée me vint en le voyant, pourquoi je n’essayerais pas de lui parler, je connaissais quelques rudiments de langage pour certains animaux. Je lui demandais s'il ne connaissait pas une entrée, je prétextais vouloir chercher de la nourriture pour qu’il puisse comprendre ma demande. Si je lui parlais de mission, il ne comprendrait sûrement pas et risquait de me faire perdre mon temps en me posant des questions.

- titi ii ti wi?
- ti tzi twi uuiii

Il m’indiqua hélas une bouche d'aération de la taille d'un rat. Tant pis. Je le remerciais tout de même car il s’était montré très sympa.

Tout à coup j'aperçu une fenêtre ouverte à l'étage. Le coup semblais périlleux car je risquais d'être vu par quelqu'un. Prenant mon courage à deux pattes est je me lançais : j'escaladais la gouttière, sautais sur un balcon puis bondis vers la fenêtre.

Ça y est j'y étais. J'étais à l'Elysée, j’étais contente d’avoir réussi la moitié du parcours. La prochaine étape était de trouver le bureau du président.
Je m'avançais dans les couloirs de l'Elysée, j'en avais des frissons de plaisir.
Après avoir cherché pendant un petit moment j'arrivai enfin au bureau du président, il n'y avait personne comme je m'y attendais. Je repensais à ce moment là au discours que j'avais eu avec la reine

« Amandier, tu es une de nos meilleures spécialiste humain sur le territoire français. Je vais te demander ce que j'ai demandé à un lapti par pays compétent pour la mission.
Il faut que tu t'introduise à l'Elysé et que tu lise ce que le gouvernement français fait pour l'environnement et ses projets pour celui ci »

« Comment vais je faire pour trouver où sont rangé les dossiers? »

« Tu m'appelleras par transmission de pensée, à ce moment là je me connecterai à toi et tu me laissera te faire ».

« .. (Acquiescement mental) »

« Il est temps aux humains de redécouvrir l'existence de notre espèce, nous devons reprendre la terre en mains avant qu'elle ne s'effondre à cause d'eux. Dans un deuxième temps, il te faudra te préparer à parler en mon nom au président. »

Le temps était venu de l'appeler. Je me concentrais en faisant le vide dans ma tête et je pensais fortement à ma reine "votre majesté, ça y est". Je sentis tout à coup une chaleur et une grande puissance envahir tout mon être. Un bruit de vent envahi la pièce ainsi que des bruits de tiroirs et placard. Ensuite la force magique parti aussi soudainement qu'elle était venue.

Reprenant mes esprits après cette expérience bizarre, je découvris à mes pattes, des paquets entiers de dossiers. Je tendis l'oreille et m'étonna qu'avec tout ce raffut, aucun policier ou autres
humains ne se pointa.

Je me mis donc à lire en diagonale toute cette paperasse,j’avais peur que ça me prenne toute la nuit.

J’étais profondément plongés dans ma lecture depuis une demi heure quand tout à coup j’entendis quelqu’un venir. Je m’immobilisai.
Dès que je vis la poignée de la porte bouger, je bondis me planquer derrière une armoire.

Un homme armé (un policier ou un garde) entra dans la pièce, la balaya de son faisceau de lampe de porche pour se figer brutalement sur le tas de dossier au sol.

- Qui est là ?

Pas de réponse. Je retenais ma respiration

- allo allo j’appelle du renfort, quelqu’un s’est introduit dans le bureau du président, je répète quelqu’un s’est introduit dans le bureau du président

La panique commença à m’envahir et j’imaginais différents scénarios de ce qui risquais de se passer.

Ni tenant plus, je me précipitai hors du bureau.

L’individu, surpris sorti son arme mais me perdis vite de vu pendant que je m’enfonçais dans l’obscurité des couloirs.

- Merde c’est quoi ça !

- allo allo, je viens de voir une grosse bête sortir du bureau, je ne l’ai pas bien vu, on aurait dit un gros chien type mastiff.

Pendant que je galopais au hasard, j’essayais d’ouvrir différentes portes, j’étais complètement perdu dans ce bâtiment, envahis par la peur, je ne réagissais que par instinct. Sortir vite ! J’entendais des
pas et des voix humaine se rapprocher.

Je réussi soudainement à ouvrir une porte, entrais rapidement et…. Je me trouvai nez à nez avec un président en peignoir complètement abasourdis.

- Monsieur le président je vous en supplie, n’appelez pas les hommes armés. Je ne vous veux aucun mal, je suis juste venu de la part de notre reine, vous demander un entretien futur qui traitera de la relation entre notre espèce et la votre (hé oui j’improvisais, j’allais pas lui dire que je faisais de l’espionnage en fouillant dans ces dossiers)

Toc Toc toc

Voix derrière la porte :

-Mr le président tout va bien ?

- Oui tout va bien pourquoi que ce passe t’il ?

- On signale des malfras dans le bâtiment et aussi une sorte de gros chien. Ne sortais pas de vos appartements. Je vais poster des hommes devant vos appartements. Au moindre souci on est là.

- Très bien.

Une fois le garde parti, le président me fit signe de le suivre et m’amena dans une sorte de petit bureau.

En chuchotant :

- Qu’est ce que… (Se reprend) … qui êtes vous ?

- Je suis un lapti, un animal d’intelligence supérieur comme vous les humains. Pourrions nous convenir un RV plus tard, je dois retourner auprès de la reine ce soir.

-Bien entendu… mais d’où venez vous

- Je vous expliquerais tout le jour de l’entretien

- …Je vais consulter mon agenda…

(Feuillette son agenda)

- Hum je vous propose Dimanche soir dans mes appartements vers 22H30. Par contre je ne sais comment organiser cette rencontre !?

- (Donc dans 5jours pensais je) Je vous suggère de laisser une fenêtre ouverte, je grimperai jusque là, les lapti sont très à l’aise dans l’escalade. Pour l’heure par contre, je ne peux rien vous promettre
car nous avons pas de système d’heure chez nous, je viendrais au cours du début de la nuit (le plus simple aurait été de me faire inviter sous forme humaine, mais je n’étais pas sure que la reine veuille montrer nos éventuels pouvoir).

- Très bien…Pour vous faire sortir, je vais essayer de distraire les gardes en leur parlant.

Le président m’ouvrit une fenêtre à l’opposer total de la porte d’entrée de l’appart et alla parler aux hommes armés. Je jetais un coup d’œil par la fenêtre, vis tout les policier en alerte mais puisqu’ils ne savaient pas quoi chercher, je pris le parti de sauter par la fenêtre et de me ruer le plus
vite possible dehors.

L'adrénaline me faisait galoper comme une fusée. D'un bond, je sautais la barrière qui délimitait la base. Ensuite je m'enfonçais dans la garrigue.
Au bout de plusieurs centaines de mètre, je ne tardais pas à entendre un hélicoptère et des véhicules qui me cherchais. L'hélicoptère finis par me repérer quelques Km plus loin. C'est l'inconvénient de la garrigue, la végétation est si basse et parsemé, qu’il est facile de nous voir vu du ciel.
Au même moment j'aperçus un village provençal. Je couru dans sa direction, c'était mon seul échappatoire, là bas je pourrai trouver un endroit où me cacher et prendre forme humaine. L'hélicoptère me tournait autour sans essayer de s'approcher, il devait sans doute transmettre mes coordonnées aux voitures.
Enfin, j'arrivais au village, j'entendais de nouveaux les véhicules, ils étaient proche et n'allait pas tardais à tomber sur moi. Je n'avais donc plus le temps de me mettre dans un recoin pour me transformer. Arrivée au centre du village, je vis que les portes d’une petite église était entrouverte,
sans réfléchir je m'engouffra à l'intérieur. Je savais que j'avais semé l'hélicoptère dès l'entrée du village en rasant les murs sous les toits.


Je me cachai sous l'autel. A ce moment là, les portes de l'église se fermèrent brutalement. Je sursautais et me tenais immobile. Apparemment j'étais seule. J'entendais l'hélicoptère qui tournait autour du village ainsi que les voitures militaires. A mon avis, ils avaient encerclé le village et fouillais le moindre recoin.
Je me tenais là immobile sous l'autel quand je commençais à entendre des voix dans ma tête.

« Animal »

« Démon »

Je frissonnais, j'étais terrifié ne comprenant pas le phénomène, je restais immobile sans rien dire.

« Amandier »

« Amandier »

« Amandier »

Trois fois mon nom fut prononcé, à chaque fois avec un temps de silence. Je sentais des présences mais je ne voyais personne. Je sentais juste comme des courants froids à proximité.
Les voix étaient des murmures, comme des souffles.

« Tes émotions, tu dois maîtriser »

« Ton pouvoir, te contrôler tu ne dois pas le laisser »

Je pensais aux scientifique morts, comment aurait je pu deviner qu'en poussant le cri du laptio, ils allaient mourir. Lorsque les bébés laptis le pousse, cela perce les tympans de l'opportun et le fait fuir. Ce cri venait du fond du cœur et j'y avais mis tout mon désespoir. Je ne le savais pas aussi puissant. Je culpabilisais à présent. Moi qui n’avais jamais tué d'être humain, je me sentais prise de malaise. Depuis tout à l'heure, j'avais laissé mes émotions me guider, je ne me reconnaissais plus.
Soudainement, je vis la statue du christ sur la croix, pleurer des larmes de sang. Je me dirigeais vers lui à plat ventre, oreilles en arrière. Je m'inclina devant lui puis me roula en boule au pied de la croix.
Un souffle apaisant m'enroba, bizarrement toute tension s'envolèrent les voix avaient un pouvoir hypnotisant.

« Dors...nous t'accordons notre protection en ce lieu et ce jusqu'à ce que
le danger soit écarté »

Obéissant à une sorte de transe, je m'endormis.

Je me mis immédiatement à rêver.

Je me trouvais dans une pièce blanche, au centre une femme me souriait. Elle était habillée d'une robe blanche et avec de longs cheveux noirs.

-Nous t'observons depuis ta naissance. Tu es différente des autres laptis car tu es à moitié humaine. Ce qui nous a attiré chez toi est ta profonde gentillesse et ta pureté d'âme, c'est pour cela que nous avons pris le partie de te protéger. Par contre, nous devons te mettre en garde, ton pouvoir
s'agrandit et s'agrandira encore. Son origine est maléfique, tu dois à tout pris le contrôler ainsi que tes émotions. Tu te trouves à la frontière entre le bien et le mal, si tu bascules du mauvais coté, nous ne pourrons plus te protéger.

-Il y a pire que son propre sort Anielle !

Celui qui prononçait cette phrase était un beau jeune homme musclé en toge blanche. Il était blond ondulé, les yeux d'un bleu glacial. Il me regardait durement.

-Notre communauté est divisée en deux parties sur le statut de votre espèce. Les uns vous considère comme des démons et veulent vous détruire, les autres vous considère comme des animaux comme les autres, doués de sensibilité et sont plutôt d'avis de vous protéger. Jusque là, la partie anti-laptis vous a toléré car vous restiez dans l'ombre.
Mais actuellement, depuis que votre reine a décidé qu'il était temps pour vous de vous manifester, les débats font rage sur le fait de notre intervention ou non. Les anges contre vous sont prêts à intervenir dès que vous commencerez à verser du sang humain.

-Nous n'en avons pas l'intention! M'écriai-je.

-Votre reine, elle en est capable d'autant plus que sous le coup d'une émotion intense, un lapti doté de pouvoir est capable de tuer, tu en es la preuve.

Je baissai la tête.

-Mais rassure toi, tu es pardonné, tu l'as fait par désespoir et nous savons que tu n'avais pas l'intention de faire autant de dégâts.
Maintenant, tu vas te réveiller et prendre forme humaine, comme ça tu pourras partir sans te faire repérer.

La jeune femme continua en s'adressant à son compagnon:

- Miraêl devons nous lui dire pour Angelok?

Miraêl se tourna vers moi et me dit.

-C'est un ange du coté anti-laptis, elle est chargé de surveiller le moindre de tes faits et gestes depuis quelque mois.

Sur ce, tout s'effaça et je me réveillais dans l'église. Je pris aussitôt forme humaine et je sortis de l'église. En sortant le soleil m'éblouissait, quelqu'un me bouscula. Je me retournai et vis que c'était un soldat mitraillette en main qui entrait en courant dans l'église.

Un autre le suivi et me dit :

- Il ne faut pas rester là madame, rentrez chez vous

Thym s’inclina à nouveau, me regarda et parti.

« Bonjours Amandier, Je suis fière de toi, tu t’es montré digne d’être fille de reine. Et peut être mon héritière… »
Je frémis, je n’étais pas sure de vouloir un pouvoir aussi grand, surtout après ma discussion avec les anges.
« Tu dois être exténué par tout ces événements, je vais lire en toi, ça t’évitera de me raconter »

Elle me pris la patte et resta longuement les yeux fermés à revoir toute mon histoire depuis. J’étais reconnaissante de ce processus, je n’avais ni la force ni le courage de rapporter ce que j’avais vécu ces derniers mois.
Elle réouvrie enfin les yeux et me parla à voix haute.

-Ta mission est finie, ainsi que toutes celle des autres laptis, le sang de notre espèce a assez coulé et nous avons aussi assez affaiblis les forces armées humaines. Maintenant c’est à mon tour d’agir. Il est temps à la population humaine de se réduire.

Tout à coup elle se remit à parler par télépathie mais avec une force qui faisait vibrer notre corps, elle était sûrement en train de parler à tout les laptis de la terre.

« LAPTIS, votre rôle est terminé, retournez dans le plus profond des forets et des montagnes et cachait vous. Attendez y le temps que j’agisse sur l’humanité »



Angelok frémit quand elle entendit l'appel de la reine transmis à tous ceux de son espèce.

- Cette méchante Reine qui s’apprête à faire des choses irréparables doit être arrêté ... Il faut que je déniche Amandier avant que la reine ne réussisse... Il faut absolument que je lui parle...

Angelok pénétra dans la caverne semblable à un labyrinthe sous les montagnes...
Ayant parcouru pendant plusieurs heures les dédales sous-terrain sous une forme invisible et indétectable même par les laptis aux pouvoirs, Angelok trouva enfin où était Amandier. Elle la reconnut par l'aura qui se dégageait dans la grotte. Elle y pénétra avec lenteur et prudence et trouva Amandier endormie. Elle se fit visible et toucha la laptie d'une main éthérée:

- Amandier, réveille toi, j'ai à te parler...

Je me réveillai, et vis un superbe ange à la chevelure ébène. Je sursautais, elle était intimidante. Je jetais un coup d'œil à Thym, toujours endormis. Le lendemain, nous devions partir pour revenir chez nous en garrigue.

Je me mis en position de sphinx, les oreilles aplaties sur le dos. Je n'osais parler. Ce genre de rencontre était plutôt déstabilisant.

Angelok était sur ses gardes. Elle voletait toujours dans son air semi-éthéré. D'un mouvement de bras, elle mit une boule de protection autour d'elle et de Amandier, les isolant toutes les deux du monde extérieur. Personne ne pourrait pénétrer dans cette bulle et, le plus important, Thym ne pourrait pas les entendre.

- Amandier, n'ai pas peur. Je m'appelle Angelok. Les autres anges ont dû te dire que je suis sur ta piste pour te tuer... Ce n'est pas tout à fait le cas. Bien sûr que je n'hésiterais pas à le faire en cas de besoin extrême, mais j'aimerais éviter ça... En fait, j'ai pour but de protéger les humains et éviter que ta mère mette son plan à exécution. Et cela presse...

C'était donc cette fameuse angelok dont on m’avait parlé dans l'église.
Au moment où elle bougea les bras, je m'aplatis au sol craignant une attaque, mais finalement ce n'était pas cela, je ne compris pas bien ce qu'elle avait fait, mais cela faisait résonné sa voix comme si nous étions seul dans une cavité et aussi je ne sentais plus le contact de thym à mes cotés. Ne voulant pas le réveiller et l'exposer à un danger inutile, je me mis à parler en télépathie d'une voix tremblotante.

"Je vous écoute "

Qu'est ce qu'elle venais faire là? Se présentez ou me demandez quelque chose?
Elle avait beau m'avoir dit qu'elle n'était pas là pour me tuer je n'était pas tranquille. Et puis si elle voulait empêcher notre reine, ok mais quel était le rapport avec moi.

Lisant dans les pensées de Amandier et voyant une peur trembloter au fond des magnifiques yeux de la laptie, Angelok sentit qu'elle avait besoin de rassurer cette magnifique créature. S'asseyant en tailleur, mais en continuant à flotter, elle dit mentalement à Amandier:

- N'ait pas peur de moi. C'est la première fois que j'éveille ce genre de sentiment chez une créature vivante et ça m'attriste. Je vais t'expliquer quelque chose. En ce moment, la nature s'est grandement déséquilibrée. Étant une créature proche de la nature, tu l’as sûrement senti. La reine de ton espèce rejette tout sur l’espèce humaine. Bien sûr que les humains polluent l'atmosphère, l'eau et la terre, mais ils ne sont pas les seuls responsables du réchauffement de la planète comme ta reine le pense. Notre planète bleue est également rentrée dans un cycle de réchauffement naturel, comme cela se passait pendant des milliards d'années avant que les humains et les laptis n'existent. C’est vrai, je le conçois, les humains amplifient ce réchauffement et il n’a jamais été aussi fort que maintenant. Mais d'un autre côté, la nature est assez forte pour se débarrasser d'elle-même des parasites qui lui nuisent. Et si elle considère qu'il y a trop d'humains, elle fera retourner la balance de la population d'elle-même, comme elle l'a fait à l'époque de la grande peste noire qui a sévi parmi cette espèce. Faut se rappeler qu'un tiers des humains sont morts comme des mouches à cette époque. Il n'y a nul besoin de l'intervention de la reine pour éliminer une partie des humains. De plus, elle ne peut pas le faire toute seule. Elle aura sûrement besoin de l'aide d'une autres créature fort puissante, sa fille, son héritière, qui a un fort potentiel de pouvoirs.

Angelok regarda Amandier directement dans les yeux, la clouant sur place avec son regard bleu glacial, et continua mentalement:

- Et c'est la que moi, je dois intervenir. Il y a une prophétie qui existe dans le monde des anges, une prophétie peu connue même parmi nous. Cette prophétie dit qu'une créature fort rare s'opposera à la destruction de l'espèce humaine. Cette créature fera opposition à celle qui a des plans de destructions et elle mettra fin à la guerre qui couve entre les deux espèces intelligentes de la planète. Et j'ai fort à parier que cette créature, c'est toi...

Sa voix hypnotisante me calma et son discours m'interloqua.

"Je ne suis pas très puissante, je suis princesse certes mais non héritière, même si des rumeurs disent que la reine mère me désignera. Je ne sais pas trop comment la reine agira et je ne sais pas comment l'en empêcher. J'essayerai de lui parler à nouveau. Mais celle est toute puissante comme une déesse vivante et je suis plutôt peureuse, j'ai peur de tout ce qui me dépasse."

Je préférais attendre de voir comment la reine allait s'y prendre avant de tenter quoi que ce soit. Ce qui était sure c'est que j'étais incapable de faire du mal à qui que ce soit de façon prémédité.

- Amandier, c'est bien là que réside ta force destructrice: dans ta peur. Quand tu a peur, tu es capable de détruire tout sur ton passage. Ce que tu as fait dans le laboratoire des humains en est la preuve... Et je n'ai aucun doute dans le fait que tu es l'héritière de ta reine. Et j'ai bien l'impression qu'elle va tourner ta peur de façon odieuse contre l'humanité. L'important, c'est que tu apprennes à maîtriser ta peur. Et tu sais quoi... La meilleure manière de le faire, c'est de la sublimer par de l'amour. Je sais que les laptis ne ressentent pas ce sentiment, mais toi, tu en es sûrement capable. N'oublie pas que tu es mi-humaine... Est-ce que tu laisserais une partie des tiens faire du mal à l'autre partie des tiens, car, oui, les humains sont les tiens autant que les laptis le sont.

Je chuchotais :

-Non bien sur que non

Je regardais Thym tendrement, j'avais envie qu'il se réveille, qu'il m'emmène loin d'ici, dans un monde où il n'y aurait ni mal ni violence, seulement nous deux et pourquoi pas plein de petits laptios. J'en avais les larmes aux yeux, je me sentais si lasse de toutes ces horreurs, je ne voulais plus qu'une chose être heureuse et avec Thym.
Cet ange, se trompait, il était hors de question que j'aide la reine dans son massacre, je ne me laisserais pas manipuler.

-Je vous remercie, de m'avoir éclairer sur les intentions de la Reine, ça me permettra de mieux me préparer. Elle est toute, puissante et immortelle, le seul moyen de l'arrêter et de la mettre sous une forme de coma et de l'enfermer dans les entrailles de la terre. Par contre, je n'ai aucune idée du moyen de mettre cela en application. Le seul moyen de vous aider est de vous dire toute les forces et les faiblesses de la Reine.
Par exemple, elle sera plus facile à maîtriser lorsqu'elle aura désigné son héritière, mais cela veut dire aussi que je deviendrais plus puissante que maintenant donc plus corruptible.

- Et bien, Amandier. Je suis contente d’avoir pu te parler... avant qu'il ne soit trop tard. D'après moi, la reine te désignera héritière d'ici peu de temps. Je ne doute pas que c'est toi, son choix. J'espère que le fait qu'elle est ta mère ne t'empêchera pas de t'opposer à elle. Quand elle te nommera, ne t'inquiète pas je serais toujours pas très loin de toi et je suis connectée en partie à vos conversations mentales. Celles de certains laptis, en tout cas. Merci aussi pour l'information précieuse que tu m'as transmise concernant les faiblesses de la reine. En temps et lieu, tu pourras lui résister. En attendant, entraîne toi à contrôler tes émotions... et laisse l'amour venir à toi. Sur ce, je dois te quitter...

Angelok jeta un dernier regard vers Thym, eut un sourire avant de redevenir invisible puis disparu.


J'attendis que Thym se réveille car il me fut impossible de me rendormir.
Lorsqu'il se réveilla, je lui demandais de nous téléporter chez nous en garrigue.
C'est ce qu'il fit. Ensuite je me donnai à lui pour un coït. J'avais envie de lui et il avait envie de moi. Nous passâmes toute la journée ensemble à jouer, chasser et faire l'amour. Je ne lui parla pas une seul fois de ce qui s'était passé cette nuit, je ne voulais pas l'inquiéter.

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Pendant ce temps là, la Reine Lapti se rendit près d'un volcan endormi, loin de toute population. Ce qu'elle avait en tête dépassait son pouvoir, elle avait besoin de puissances obscures. Elle décida d'invoquer les pouvoirs des ténèbres.
Elle se concentra et commença à chanter en langage ancien de plus en plus fort

-Ô Puissance du Maléfice, Ô puissance du maléfice, écoute moiiiii!!!

De gros nuages noirs violacés s'amoncelèrent au dessus d'elle en grondant.
(chanson :j’en appelle-le roi soleil)

-Ô puissance du Maléfice, je t'invoque, Ô puissance du Maléfice, stérilise toutes les femmes humaines de la terre de 15 à 70 ans.

Les nuages grondèrent de plus belle et se mirent à fuser d'éclair.

La Reine s'écroula à terre, épuisé et se parla à elle-même.

-J'ai envie de sang, de meurtre, de massacre, je n'arrive plus me contrôler, je suis en train de devenir un danger pour l'univers. Il est temps que je désigne une héritière... Non deux, ce pouvoir est trop puissant, j'ai le devoir de le diviser. Or à ma mort, deux reines ne pourrons pas cohabiter sur une même planète, soit l'une d'elle devra se trouver une autre planète habitable, soit une devra tuer l'autre avant de devenir reine.

Cette pensée fit ricaner la Reine, Le pouvoir maléfique avait noirci son âme, elle n'arrivait plus à éprouver le moindre sentiment. Il lui rester juste un peu de raison pour s'apercevoir qu'il était urgent qu'elle ne soit plus immortelle.

Demain, c'était décidé, elle désignerai la ou les héritières.

Lorsque le soleil effleura mon museau, je m’éveillai. Je commençais à m’étirer et à bailler. Thym se réveilla à son tour et fit de même. D’un coup d’œil complice, nous nous mîmes à chasser. Nous trouvâmes près d’une mare un nid rempli d’œuf laissé par un héron. Nous mangeâmes un œuf chacun. Cela suffisait pour ce matin.
Tout à coup, nous reçûmes un signal dans nos têtes. Nous nous regardâmes avec thym.

-Sommes nous obligé d’y aller ? murmurais je

-Hélas oui. Soupira t’il.

Il me pris la patte et me téléporta dans l’antre de la Reine. Nous eûmes la surprise de voir, une foule de lapti réuni là comme nous.
Une voix s’éleva haute et forte :

-Amandier ! Aspidistra (une plante qui fait des fleurs noires) !Venez vers moi.

Je m’avançais ainsi qu’une superbe laptie noires comme la nuit. Elle avait les yeux verts comme moi et la majorité des laptis.

Nous nous inclinâmes en même temps auprès de la Reine.

-Représentant du Peuple laptis, je vous ai appelé pour assister à un jour particulier. Voici maintenant 250 ans que je règne sans avoir désigné d’héritière. Aujourd’hui, ce jour est arrivé. Mais ce jour est d’autant plus particulier que le moment est venu de séparer les pouvoir pour les générations à venir.

Un murmure d’ahurissement mêlé de crainte parcouru la salle. Tout les laptis avaient entendu parler de légendes sur la séparation du pouvoir devenu trop fort mais jamais il n’y avait eu la preuve que cela était arrivé un jour. Tout le monde avait peur des conséquences que cela pourrait entraîner.
Moi-même j’éprouvais des frissons.

-Silence ! Ordonna la Reine d’une voix glaciale.

Un silence oppressant se fit. La Reine, s’approcha de nous et nous pris à chacune une patte. Cela faisait un drôle de mélange, mon pelage beige comme le sable du Sahara contrastais avec pelage blanc comme la neige de la Reine et le pelage noir ténèbre de l’autre laptie que je ne connaissais pas.

-Voici mes deux héritières que je nomme.

Elle se concentra en prononçant : Akash com shi. Ce qui signifie en gros « qu’il en soit comme je le dit »

Je sentais un courant d’énergie me traverser. Ainsi les anges et toutes les personnes qui m’en avaient parlé avaient dit vrai. Je me rendais compte que jusque là j’avais refusé la vérité.

Tout les laptis de la salle s’inclinèrent devant nous. A la mort de notre Reine, nous serons Reine à notre tour… Quel choc ! Je ne voulais pas, pourquoi n’ai-je pas réagis plus tôt en demandant à la Reine de ne pas me désigner. Maintenant il était trop tard, la magie avait scellais mon destin sans retour en arrière possible.

-Maintenant que vous êtes des princesses héritières, chacune de vous aurons des gardes du corps ainsi que plusieurs laptis sans pouvoir à votre service. Vous disposerez aussi d’un terrier royal.

Elle marqua une pause puis plongea ses yeux dans les miens.

-Amandier, ton royaume sera la corse, elle est moins peuplé d’humain que les côtes méditerranéenne du continent. Et vu ton amour de la garrigue, j’ai jugé que c’était le meilleur endroit pour toi. Il y a là bas des bâtisses en pierre qui ressemble à des abris de berger mais en dessous il y a de grandes galeries avec une entrée magique qui empêche aux humains d’y accéder et même de les voir.

- Aspidistra, puisque tu préfère les jungles anciennes et sauvages, il y a un temple incas au cœur de la foret amazonienne inconnu des humains

-Merci majesté. Répondis la laptie.

-Maintenant vous pouvez rejoindre vos demeures. Thym ! tu transférera la princesse héritière amandier ainsi que tout le personnel associé dans son nouveau quartier général.
Je m’occuperai de la princesse héritière Aspidistra.

Thym hocha la tête et téléporta cinq par cinq les laptis concerné. Je fus parti du premier voyage de thym et découvris ce qui était sensé être mon palais. Ça me faisait bizarre, j’avais l’habitude de dormir dans des arbres en changeant tout le temps d’endroits. Etre dans un endroit fixe ne me plaisait pas trop. Enfin, le coin n’était pas désagréable, je sentais les embruns de la mer qui n’était pas loin. Tout compte fait cet endroit était magnifique, je m’y plaisais déjà.
Thym arriva épuisé après ces multiples téléportations. Je décidais de me promener sous forme humaine. Hélas trois laptis, sûrement des gardes du corps me suivait à distance. Je n’aimais pas être suivis, je pouvais me défendre toute seule, surtout depuis que j’avais accumulé autant de puissance. Un laptis brun me hélà :

-Princesse Amandier, désolez de vous importuner. Je me présente : je m’appelle Orpin et je suis votre conseillé. Il me parait sage de commencer le plus tôt possible à apprendre à contrôler vos pouvoirs maintenant qu’ils sont plus fort que vous ce que vous aviez jusque là.

-Pas maintenant, lui répondis je. Je n’en ai pas envie, pas contre j’aimerai bien voir de quoi je suis capable.

Je fixais un caillou et le pointa du doigt en imaginant qu’il explose. A ma grande surprise c’est ce qu’il fit.

-Vous avez raison Orpin, je crois qu’il faut que je fasse attention et que je puisse contrôler mes émotions.

Orpin hocha la tête.

-je serais toujours avec vous princesse Amandier. Si quelque chose vous angoisse, essayer de respirer profondément, ne cherchais pas à vous défendre, vos gardes du corps sont là pour ça. Il est vraiment primordial que vous n’utilisez pas votre pouvoir à pars pour vous transformer.

J’étais d’accord avec lui.





Les jours passèrent où j’écoutais Orpin m’enseigner des méthodes de concentration et de relaxations, il me parlait aussi de comment me comporter en tant qu’héritière, et quels étaient mes droits et devoirs envers le peuple laptis. Je n’oubliais pas les humains, et sous formes humaines je me baladais dans les villes et villages à la recherche de renseignement sur un quelconque drame causé par la Reine.

Trois semaines s’était passée quand j’entendis un drôle de fait à une télévision dans un bar. Le journaliste racontait que cela faisait plus d’un mois qu’il n’y avait pas eu de nouvelles femmes enceintes dans le monde entier à par quelques exceptions comme des gamines de 12-14ans. Il montra des images de personnes croyantes ou fanatiques qui hurlaient que Dieu avait stérilisé l’humanité et que la fin du monde était proche.
J’en restait bouche bée, comment cela était possible, est ce la Reine ? Et comment avait t’elle réussi ce tour de force effroyable.
Mon cœur se mit à battre à toutes vitesse, je me mis à courir et je courais jusqu’au refuge royal.

Dépitée, Angelok se lacérait les ailes de ses pattes griffues et hurlait son désespoir au monde entier:

- Je suis une incapable! Je n'ai pas été capable de sauver l'humanité de cette reine démoniaque! Et voilà qu'elle désigne 2 héritières contre toute attente!

Dans une dimension sombre, maculée de sang noir, l'ange devenue bête se roulait dans la boue et pleurait toutes les larmes de son corps. À bout de souffle, elle murmura à elle-même:

- La prophétie n'est plus ce qu'elle aurait dû être... Le bain de sang n'aura probablement jamais lieu... Et l'espèce humaine va s'éteindre d'elle même... Il faut provoquer cette guerre d'une quelconque manière.... Ces laptis vont le payer cher...

Lorsque j’arrivai dans mon antre, les gardes du corps sur les talons, j’étais essoufflée et je tremblais de tous mes membres.
Mon vendre se mis soudainement à se contracter et je gémis de douleur puis je me laissais tomber sur le coté. Les autres laptis accoururent, Thym arriva aussi et me lécha le visage.
Tout le monde me demandait ce qui me mettait dans cet état.

-Thym ! la Reine …c’est terrible ! Il faut que je la vois de suite !

-Calme toi, tu n’es pas en état

Une violente contraction me repris et je poussa en gémissant : Un œuf blanc et ovale sortis de mon vagin devant le regard ébahi de tout le monde.

-Princesse, puis je avec votre permission prendre votre œuf pour le laver et le mettre au chaud. Me demanda une laptie à mon service.

J’hochais la tête. J’avais bien sentis que j’avais prise un peu de ventre et que j’avais depuis deux mois quelques douleurs, mais je n’imaginais pas que j’étais en train de fabriquer des œufs. En plus il me faudrait maintenant 2 autres mois à les couvers avant qu’ils éclosent. Pendant ce temps mes mamelles allaient gonfler et se remplirent de lait.
Pendant mes méditations, je sortis deux autres œufs. Je ne pensais pas que c’était aussi épuisant de pondre. Malgré ces désagréments, je sentis en moi une fierté et une bouffé d’amour m’envahir, j’allais être maman.
Thym à mes cotés sautillais de joie. Les autres laptis avaient l’air d’être content aussi. Je repensais comme même aux humains.

-Il me faut voir la reine, c’est urgent, c’est à propos de ce qu’elle a fait aux humains !

Orpin me répondis.

-Pas maintenant altesse, vous devais vous reposer, cela attendra et quoi qu’elle ai fait aux humains, je suis sure qu’elle a agis pour le mieux pour notre espèce et la nature.

-Thym emmène moi !

-Je ne peux…

-Princesse, lui coupa la parole Orpin, vous n’avez plus besoin de Thym a présent que vous êtes héritière. Vous avez à présent les mêmes pouvoirs que la reine mais en moindre. Il vous suffit de penser et votre pouvoir le fera. Vous essayerez plus tard, quand vous serez reposée et seulement sur des petites distances.

Je grognais. On m’accompagna jusqu’à mon « lit », au fait une cavité que j’avais rembourrée de duvet d’oiseau et de mousse avec aussi un coussin qui avait été volé.

-Où sont mes œufs ?

-C’est une nourrice qui s’en occupe, voulez vous qu’on vous les apporte madame ?

-Oui

On me ramena mes œufs, que j’eu tout le loisir de contempler, thym à mes cotés.
Lorsque plusieurs heures plus tard, je fus enfin seule avec Thym, Je contactais la Reine mentalement en me concentrant sur son image.
Au bout de quelques secondes, elle me répondit par une voix d’intérieur, j’étais étonné que la télépathie puisse porté aussi loin où qu’elle soit.

« Oui Amandier, Je t’entend et je t’écoute. »

« Majesté, je dois vous voir impérativement, est ce vous à l’origine de la stérilité humaine ? »

« Concentre toi sur moi, je vais t’aider à me trouver par téléportation ».

La reine sentis mon hésitation « mes œufs pensais je à moi même» elle entendis tout de même.

« Mes félicitations, j’espère que qu’ils feront de beaux et fort laptis. Confis les à quelqu’un autour de toi.»

Je dus relâcher mon attention. Je regardais thym qui me regardais à mon tour. Il avait remarqué par mon visage que j’étais en train de communiquer par télépathie avec quelqu’un.

« Thym, peux tu me remplacer, j’en ai pas pour longtemps ».

Il allait répliquer pour que je ne parte pas mais je ne lui laissa pas le temps je m’éclipsais.

J’atterrie sur une colline qui surplombait la savane, je voyais de loin des troupeaux d’antilopes, de zèbres et de gnous.
Oubliant les politesses, je demandais :

-Nous sommes en Afrique ?

-Exact me répondis la Reine juste à coté de moi.

-Est-ce vous pour les humains ?

-En effet, j’ai jugé que c’était mieux que les effusions de sang, de plus les humains ne se retourneront pas contre nous car ils n’imagineront pas que ce soit notre faute.

-C’est horrible, vous allez effacer les humains de la terre !

-Non l'humanité ne va pas s'éteindre, je ne les pas tous stérilisé, juste les femmes de 15 à 80ans. Les humains n'auront presque plus d'enfant pendant au moins 5ans; après cela va se rétablir.

-Non c’est pire, les humains vont se détruire eux même car ils vont se sentir perdu face à ce phénomène et qui risque de s'entretuer en augmentant guerre, attentats, viols.

Je criais, je n’avais pas peur de la reine, la colère me faisait oublier les pouvoirs immenses qu’elle avait.



Tout à coup, surgit de nulle pars environs six anges armés de cuirasse et d’épée. Parmi eux je reconnu la sublime guerrière angelot. Ils piquaient vers nous. Par réflexe je reculais puis m’aplatis aux sols. Je pensais instinctivement à quelque chose pour me défendre, et instantanément un bouclier de lumière m’enveloppa.

Les anges m’ignorèrent, ils se concentraient sur la Reine. Il se déroula un combat de titans. La Reine lançais des sorts offensifs et défensifs contre les anges, elle rugissait toutes griffes dehors et montrant les crocs. Aucun sort n’avait l’air de toucher les êtres immatériels.
Ces guerriers ailés allaient tellement vite que j’avais du mal à les suivre. J’avais l’impression que l’orage tonnait et que des éclairs pleuvaient.
Les adversaires étaient de force égales, aucun ne prenaient l’avantage, j’avais l’impression que ce combat aller durer jusque la fin des temps.
La Reine dans toute sa puissance, dégageait une telle énergie, que je sentis mon bouclier frémir, Je jetais un coup d’œil autour de moi, la bourrasque qu’avais envoyé la reine eut l’effet d’une bombe nucléaire. Tout dans un périmètre d’un Km avaient été brûlé arraché, la terre trembla dans un rugissement et de gigantesque crevasses s’ouvrir, je dû faire un saut de coté pour éviter de tomber dedans. J’étais sidéré par la puissance de la fureur que la reine jetait sur les anges. On aurait dit un démon de l’apocalypse. C’est la première fois que je voyais l’ampleur de ses pouvoirs. Le plus étonnant est que mon bouclier tenait face à sa magie, ce qui était inexplicable.

Au bout d’un long moment, voyant que la Reine semait le Ko tout autour d’elle, les anges changèrent de tactiques. Je les virent se mettre à tourner autour d’elle à une vitesse en chantant un chant particulier, des anges jaillirent aussi de tout les cotés pour rejoindre cette danse effréné. Bientôt ils furent une centaine, si bien que je ne voyais plus qu’une colonne de plume au milieu de cette terre brûlée. Tout à coup tous les anges disparurent. Il ne restait plus qu’une colonne de pierre à la place de la Reine et devant cette colonne angelot fière d’elle.
Elle me regarda d’un regard terrible. Je fus prête à combattre pour une fois, même si je n’avais aucune chance, étant bientôt mère, je ne me laisserai pas tuer.

L’ange n’attaqua pas. Elle dit tout simplement en me regardant direct dans les yeux:

Personne ne doit la libérer, personne ne doit savoir où elle se trouve. Elle restera enfermée jusqu’à la fin du monde sur terre. De plus, nous la maintiendrons en vie. Comme ça, il n’y aura plus jamais de reine laptis. Mais je ne laisserais pas les humains tourner leur colère vers leur propre espèce, les laptis vont souffrir. Ho oui! Il est venu temps de leur montrer qu'ils ne sont pas les maîtres du monde.... Et toi, Amandier, en retournant vers ton nid, tu va trouver une jolie surprise...

Angelok disparut dans une tornade de plumes et le son de son ricanement glacial se répercuta longtemps sur la pleine africaine brûlée.
Pendant que le combat se déroulait sur la pleine, un couple d'anges invisibles subtilisa deux des 3 oeufs de Amandier, les emportant loin de là, dans une place que peu d'anges, à part Angelok, connaissait.

Et peu de temps avant le combat, Angelok était allée voir d'autres mi-laptis, mi-humains qui existaient un peu partout dans le monde (Amandier n'étaient pas la seule qui était hybride avec les humains). L'ange leur dit absolument tout ce qu'elle connaissait des méfaits de la reine laptie concernant la stérilité humaine et elle chargea d'en informer des hommes de confiance dans le monde des humains. La machine s'était mise en branle, les humains allaient bientôt commencer l'extermination systématique des laptis.

Les anges avaient gagnés, sans Reine, je ne sais pas si notre espèce survivra mais je ferais tout pour car maintenant mon peuple possédait deux héritières pour le protéger.

C’est à ce moment là, comme surgis de nulle part, je vis Apidistra bondir à un mètre de moi dans un grognement.

-Mais que fais tu !me dit t’elle. Les humains sont nos ennemies, nous devons continuer les actions de la Reine. Pendant que toi, tu te lamentais sur ton sort, moi je défendais notre peuple, exterminant des régiments entiers de soldats venus pour nous détruire. Et tu oses vouloir faire la paix avec eux, mais quelle utopie ! Ces humains sont une espèce nuisible, violente qui ne pense qu’à la guerre et à se reproduire. Ils ne seront satisfait que lorsqu’ils nous auront tous massacré puis détruit la terre.

Ses yeux brillaient d’un éclat meurtrier. Ses poils noirs brillant étaient hérissés. Ses babines retroussées.

- Je ne changerais pas d’avis princesse Apidistra, cette escalade de la violence nuira autant à notre espèce qu’à la leur.

- Nous ne pouvons pas diviser notre peuple en deux parties , nous devons être totalement synchronisé. Puisque nous restons chacune sur nos positions, une de nous est de trop, princesse bâtarde.

En un éclair, la princesse noire bondis sur moi et m’enserra la gorge avec ses mâchoires.
Je n’avais jamais appris à me battre. Ses crocs s’étaient enfoncés profondément dans mon cou et je sentis immédiatement le sang couler. Les canines des laptis étaient particulièrement aiguisées et pointus, je savais donc qu’elle m’avait percé les jugulaires et que j’allais me vider de mon sang si je n’arrivais pas à me dégager. De plus, je respirer faiblement.
Je me mis donc dans la panique à lui lacérer le ventre avec mes griffes qui étaient également affûtés comme des poignards.
Elle cria, ce qui me permis de me relever et de lui faire face prête à un nouvel assaut.
Mais la princesse noire était allongée sur le sol, les boyaux qui sortaient dehors. Elle glapissait de douleur et me jeta un regard noir puis se téléporta. Elle n’était s’en doute pas aller loin vu son état. Elle s’était isolée pour se faire soigner.
Des laptis de mon « palais » se précipitèrent aussitôt vers moi pour refermer mes blessures.
Aux yeux de l’assemblée de laptis aux sang royal la plupart j’avais gagné, ils partirent donc aussitôt pour accomplir la mission que je leur avait confié.

Thym me téléporta dan mon nid.. Puis une dizaine de laptis se mirent autours de moi en bouclier. De cette manière, je pus faire la seule chose pour qu’un laptis guérissent de blessures graves : me mettre en coma réparateur. Aussitôt tout mon corps trembla et concentra son énergie à la migration et multiplication de cellule pour réparer mes veines ainsi que le reste des tissus endommagés.

Angelok, penchée sur un énorme bouquin, feuilletait ses pages. Elle était entourée de plusieurs piles de livres qui tenaient par quelque magie encore en équilibre. L'ange essayait de trouver des informations sur son géniteur. Curieusement, dans tous les livres qu'elle a déjà regardés, des plus connus à des vraiment secrets, aucun ne mentionnait le nom du démon Achilack. Elle était tourmentée par ce nom depuis qu'une de ses anciennes amies l'avait prononcé. En fait, elle était tellement plongée dans ses pensées depuis plusieurs semaines qu'elle ne portait même plus attention à ce qui se passait dans le monde humain. Elle chassait même tout fidèle qui venait lui demander conseil.

Après l'annonce de l'éclosion des deux petits laptios, la colère que Angelok portait dans son cœur envers Amandier et de toute sa race avait commencé à s'estomper. L'affection grandissante qu'elle avait envers ces deux petites boules de poils attendrissait son cœur devenu de pierre. En fait, l'ange commence à retrouver ses esprits depuis sa transformation en bête presque immonde. Ses pattes munies de griffes reprenaient peu à peu leur apparence humaine, signe qu'elle retrouvait ses esprits. Aussi, le dégoût qu'elle ressentait envers son père et le monde des démons lui a aidé en quelque sorte: Angelok avait compris que si elle se laissait trop emporter, sa part démone pouvais prendre le dessus sur sa part angélique. De plus, le contact avec les autres anges commençait à lui manquer; après tout, c'était son peuple.

Toujours penchée sur le livre, l'ange sentit tout à coup un éclair de douleur la traverser. Un instant plus tard, elle sut que ce n'est pas sa propre douleur qui l'assaillait, mais celle de Amandier. Elle avait gardé un très mince contact mental avec la princesse laptie, mais elle s'était arrangée pour que celle-ci ne s'en rende pas compte. Angelok compris que quelque chose de grave venait de se passer. Elle se concentra et intensifia son contact mental avec Amandier. Son esprit se frappa à un mur mental solide qui s'érigeait chez tout être quand celui-ci était en extrême danger. Quelques instants plus tard, elle put enfin trouver une lézarde et s'infiltrer dans le mental de la laptie. L'esprit de celle-ci se trouvait dans un étrange monde cotonneux protecteur. Angelok comprit que Amandier était plongée dans un coma réparateur.


Je me réveillais le lendemain, mes plaies s’étaient refermée mais n’était pas tout à fait guérie.
Le combat m’avait surprise, je ne m’attendais pas à être attaqué par ma demie sœur.
Au moins, elle avait fait cela dans les règles c'est-à-dire qu’il est interdit à deux laptis d’utiliser nos éventuels pouvoirs pour se battre même si c’est à mort. La nature nous a doté d’armes naturelles, utiliser de la magie serait déloyal et contre nature.
J’appelais orpin, j’avais besoin de conseil, j’étais inquiète.

« Ce sont des choses entre Héritières, je ne peux pas prendre partie, le seul conseil que je peux vous donner est de vous entraîner à sortir votre bouclier par réflexe. Ça vous permettrait de préparer vos défenses. De plus d’après nos lois, lorsqu’un lapti est attaqué par surprise, il ne lui ai pas reproché d’utiliser son pouvoir en réflexe par légitime défense.
Sinon pour les missions que vous avez organisé, maintenez les comme si rien ne s’était passé, vous étés sorties vainqueur. La population laptie vous considèrent donc maintenant comme l’héritière dominatrice.»

-Autre chose Orpin, les souterrains, les grottes ne me vont vraiment pas, serait-t-il possible d’habiter une construction humaine abandonnée. Des laptis avec le pouvoir de prendre forme humaine pourraient faire croire qu’ils y habitent.

-Je vais me renseigner de ce pas ma princesse, et je vais prendre les mesures nécessaires.

Une semaine plus tard, Orpin me trouva pour me faire savoir qu’il avait trouvé exactement ce qui me fallait mais qu’il fallait déménager dans les Pyrénées orientales.

-Très bien allons y !

Orpin me montra l’endroit ainsi qu’à thym par transmission de pensée. Je toucha ma fille et Orpin puis me téléporta, thym me suivis avec à la queue leu leu la nourrice et 4 autres laptis. J’étais impressionné qu’il ai réussi à prendre autant de monde.
Orpin entrepris de me faire visiter l’endroit. C’était un manoir de 1800 abandonné. Il était fait de pierre envahie par le lierre et il était à moitié écroulé. Le tout caché dans un bois que je me demandais si les humains se souvenaient de cet endroit.
Presque toutes les vitres étaient brisées.
L’intérieur du manoir était vide, mais les murs témoignaient d’ancienne décoration. Tout était poussiéreux mais je savais qu’on arrangerait ça.
Orpin tout exité me montra un passage secret qui menait à des souterrains.